Prix de Rome () Chevalier de la Légion d'honneur () Médaille d’honneur ( et ) Officier de la Légion d'honneur () Commandeur de la Légion d'honneur () Grand officier de la Légion d'honneur ()
Œuvres principales
Gloria Victis, Nymphe endormie (d), Vénus (d), statue de François Arago (d)
Antonin Mercié entre à l'École des beaux-arts de Paris où il a pour professeurs Alexandre Falguière et François Jouffroy. Il remporte le prix de Rome en sculpture de 1868.
Antonin Mercié dans son atelier du 115, boulevard Saint Michel à Paris.
Ses premiers grands succès sont David et Gloria Victis, présentés à Paris au Salon de 1872, où ils reçoivent la médaille d'honneur. Le groupe en bronze de Gloria Victis, d'une hauteur de 2,20 m, est installé en 1884 dans la cour d'honneur de l'hôtel de ville de Paris et y restera jusqu'en 1930; il est actuellement conservé au Petit Palais[4]. La statue en bronze de David est une de ses œuvres les plus connues. Le héros de la Bible est montré avec la tête de Goliath à ses pieds, comme le David de Donatello, il rengaine son épée. Ce bronze sera ensuite exposé dans le square Montholon à Paris. La Maison Barbedienne en a produit une édition en bronze à cent exemplaires. De nombreuses copies existent, dont certaines avec cache-sexe. Le grand bronze original est conservé à Paris au musée d'Orsay.
Son bas-relief Le Génie des arts (1877) a remplacé un Napoléon III d'Antoine-Louis Barye sur les guichets du Carrousel (face au pont du Carrousel) du palais du Louvre. Il existe une version similaire ornant la tombe de Jules Michelet (1879) à Paris au cimetière du Père-Lachaise. La même année, Mercié sculpte le Monument à Arago érigé à Perpignan.
Au Salon de 1882, il renouvelle le succès patriotique de 1874 pour son bronze de Gloria Victis[5] avec le groupe Quand même!, dont deux exemplaires sont érigés à Belfort (bronze) et à Paris dans le jardin des Tuileries (marbre), ultérieurement au fort du Mont-Valérien (collection du musée d'Orsay). Ces œuvres commémorent la résistance de Belfort lors de la guerre franco-prussienne de 1870 et la perte de l'Alsace. Le Souvenir (1885), est un haut-relief en marbre qui orne la tombe de l'épouse de Charles Ferry. À cette époque, il a pour praticiens François Pompon[6]. Regret, pour la tombe d'Alexandre Cabanel, date de 1892, comme son Guillaume Tell aujourd'hui à Lausanne.
Mercié conçoit également le Monument à Meissonier (1895), érigé dans le jardin de l'Infante du palais du Louvre, et le Monument à Louis Faidherbe (1896) à Lille, le Monument à Jules Ferry à Saint-Dié-des-Vosges (1896), un Monument à Adolphe Thiers à Saint-Germain-en-Laye, le Monument à Paul Baudry au cimetière du Père-Lachaise, et le Monument à Louis-Philippe et à la reine Amélie pour leur sépulture dans la chapelle royale de Dreux. Son groupe en pierre La Justice est conservé à l'hôtel de ville de Paris. Il conçoit aussi, avec son maître Falguière, le Monument à Goudouli qui orne maintenant le bassin du square de la place Wilson à Toulouse. Il réalise le bronze du Moïse d'après Michel-Ange qui orne la tombe de Daniel Iffla Osiris au cimetière de Montmartre.
De nombreuses autres statues, bustes ou médaillons de sa main permettent à Mercié de remporter une médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1878 et le grand prix à celle de 1889.
Antonin Mercié meurt le à son domicile au 15, avenue de l'Observatoire dans le 6earrondissement de Paris[7]. Il est inhumé provisoirement au cimetière du Père-Lachaise avant que son corps ne soit transféré le à Toulouse au cimetière de Terre-Cabade[8].
Sculptures d'Antonin Mercié
David (1871), bronze, musée des Augustins de Toulouse.
Gloria Victis (1875), Washington, National Gallery of Art.
Le Génie des arts (1877), Paris, palais du Louvre.
Monument à Charles Gounod (1902), Paris, parc Monceau.
Peinture
Parmi les peintures exposées par l'artiste figurent une Vénus avec laquelle Antonin Mercié obtient une médaille au Salon de 1883, Léda (1884), et Michel-Ange étudiant l'anatomie (1885), entre 1902 et 1925, Colère d'amour musée des Augustins de Toulouse, et une œuvre inachevée de grand format dans la salle des illustres du Capitole de Toulouse.
Peintures d'Antonin Mercié
[Titre?] (1899), œuvre inachevée, Capitole de Toulouse.
Colère d'amour (1902), musée des Augustins de Toulouse.
La Douleur de Vénus, localisation inconnue.
Nominations, récompenses et distinctions
professeur de dessin et de sculpture à l'École des beaux-arts de Paris.
Élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1891[9].
Président de la Société des artistes français en 1913.
Prix de Rome en sculpture de 1868.
Médaille d'honneur au Salon de 1872.
Médaille d'honneur à l'Exposition universelle de 1878.
Christophe Bourel Le Guilloux, «Le Gloria Victis et autres monuments commémoratifs de la Guerre de 1870 en Nouvelle-Aquitaine», Regards sur le patrimoine multiple, , p.119-130 (lire en ligne).
Bernard-Morot-Gaudry, La sculpture en Morvan au XXesiècle et au début du XXIesiècle, Éditions de l'Académie du Morvan, no82, 2017, p.6.
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