Henry Daras commence ses études à l'école des Eaux et Forêts, mais change d'orientation en entrant dans l'atelier de Cabanel, puis dans celui d'Élie Delaunay. Mais c'est surtout dans l'atelier de son troisième maître, Puvis de Chavannes, qu'il trouve véritablement son style. Pendant son apprentissage, il va produire de nombreuses œuvres symboliques et religieuses non académiques (il reçoit des commandes pour l'église Saint-François de Sales à Paris et Saint-Martial à Angoulême). Il peint un Saint Vincent de Paul pour une congrégation de Santander.
Après la mort de Puvis de Chavannes (1898), revenu à Angoulême, il affirme un style personnel avec des portraits remarquables, des paysages de Charente, du Poitou et de Picardie. Chaque année, il envoie une ou deux œuvres d'abord à la Société des artistes français puis à la Société nationale des beaux-arts dont il devient sociétaire en 1920. Il y expose alors des paysages et, en 1924, les toiles Les Vierges folles et Portrait de ma petite-fille[1].
Bien qu'éloigné du mouvement artistique parisien, son style évolua presque à l'abstraction dans les dernières années de sa vie. Il resta toujours très proche de ses anciens amis (Davison, Ary Renan, Aman-Jean, Albert Siffait de Moncourt) et d'Albert Bartholomé.
Galerie
Peintures au musée des beaux-arts d'Angoulême
Femme pleurant à la fin du jour, vers 1918
Le buisson ardent, vers 1895-1900
Les vierges folles, 1923
La Pierre de l'Onction, 1923
Expositions
Expositions temporaires
De son vivant, Henry Daras fit plusieurs expositions à Angoulême.
En 1986, l'exposition d'une centaine d'œuvres est organisée par les musées des villes d'Angoulême, Poitiers, Rochefort et Montmorillon.
Femme pleurant la fin du jour a été exposée à Brescia dans le cadre de l'exposition Da Pont-Aven ai nabis en 1999-2000.
Des œuvres de Daras ont été exposées à l'exposition Puvis de Chavannes, une voie singulière au siècle de l'impressionnisme en 2005-2006 au Musée de Picardie d'Amiens.
Expositions permanentes
Musée des beaux-arts d'Angoulême
Église Saint-François-de-Sales (Paris), décoration de la Chapelle du Sacré-Cœur.
Église Saint-Martial d'Angoulême
Église Saint-Hilaire (Adriers)
Musée du Petit-Palais à Paris
Musée Sainte Croix de Poitiers
Notes et références
René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p.350
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