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Henry Lejeune, né Henri Émile Joseph Lejeune, est un artiste-peintre, dessinateur, céramiste et animateur socio-culturel autodidacte belge, né à Écaussinnes-d'Enghien en Hainaut le et décédé à Braine-le-Comte le .

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Henry Lejeune
Crédit photo Nadine Lejeune
Naissance
ou
Écaussinnes
Décès
ou
Braine-le-Comte
Nom de naissance
Henri Emile Joseph
Nationalité
Belge
Activités
Artiste, céramiste, peintre

Biographie


Il est le fils de Victor Lejeune, ouvrier mécanicien, devenu garagiste indépendant et de son épouse, Esther Poliart.

En 1940, lors de l'offensive Allemande, sa famille se réfugie durant trois mois à Fleurance (Gers). Il en revient fortement impressionné par les rapaces qu'il découvre dans cette région. Ses parents se séparent durant la guerre, Esther doit dès lors élever seule ses huit enfants. L'aîné, Alphonse, reprend la gestion du garage.

En , Alphonse, qui réparait occasionnellement des véhicules pour la résistance est arrêté par les nazis et déporté au camp de concentration de Neuengamme où il mourra quelques mois plus tard.

En 1948, Henry réalise ses premières peintures et entre comme apprenti à la faïencerie Boch-Keramis à La Louvière où il travaillera durant 12 ans en tant qu'ouvrier. Le soir, il étudie les Arts décoratifs à l'Institut Provincial des Arts et Métiers sous la direction d'Ernest D'Hossche.

1952 voit son mariage avec Louise Deprez et 1953[1], la naissance de leur premier enfant, Nadine. En 1954, il rencontre, à La Louvière, l'artiste Pol Bury et se lie d'amitié avec la poétesse Madeleine Biefnot, qui fut l'égérie des surréalistes Louvièrois, la maîtresse du poète Franz Moreau et la compagne du pédagogue Jacques Duez. Premières peintures et céramiques surréalistes.

Le voit la naissance de son second enfant, Frédéric. Il commence la réalisation d'une fresque murale pour un important garage de La Louvière. En 1958, il quitte l'usine, s'installe dans la maison familiale, comme céramiste indépendant.

En 1965, naissance de son troisième enfant, Laurent. Il se lie d'amitié avec le poète et chanteur Wallon Julos Beaucarne originaire également d'Ecaussinnes. Henry décide de faire connaitre Julos dans la région et lui organise un concert au cinéma Le Royal à Ecaussinnes.

Il fonde en 1968 avec d'autres artistes de sa région, le groupe Les Racines du Manoir, centre culturel indépendant qui animera le village d'Ecaussinnes jusqu'en 1975, en organisant des spectacles et des expositions.

En 1970, il rencontre à Mons, le photographe Marcel Lefrancq et le peintre Louis Van de Spiegele. Ces deux artistes surréalistes Hennuyers lui présenteront en 1971, le dessinateur Armand Simon avec qui Henry Lejeune entretiendra une amitié intense jusqu'à la mort de cette importante figure du surréalisme belge, en 1981. C'est sa rencontre avec Armand Simon qui motivera son passage aux encres de chine de couleurs à partir de 1971. Dans son exploitation de la couleur, il recherche la richesse de la matière émaillée qu'il avait développé avec la céramique .

Parallèlement, il met sur pied une librairie alternative Le mouton Tondu (en référence au titre d'une chanson de Julos Beaucarne). Il publie une revue artistique Le Déraciné et surtout abandonne peu à peu son activité d’artisan céramiste pour se consacrer entièrement à l'art, sous la forme du dessin à l'encre de Chine sur papier, d'abord en noir et blanc, puis en couleur.

En 1972, il rencontre André Blavier. En 1973, il adhère au groupe « Gradiva » avec qui il expose à Copenhague et rencontre les artistes provençaux Philippe Garouste de Clauzade et Knud Viktor.

Il rencontre l'écrivain belge Marcel Moreau en 1976 et se lie d'amitié avec le photographe français Jean-Pol Stercq. En 1977, il abandonne la céramique pour se consacrer entièrement à la peinture à l'encre de Chine, quitte sa première femme Louise, part habiter Ixelles, puis Cheval-Blanc avec la poétesse France Assoignon (France Elysée), de qui il aura un quatrième enfant, Julien, en 1979. C'est aussi le début de sa période haboku. Les couleurs deviennent plus vives, plus lumineuses.

J.P. Parent de Tournai réalise un film sur lui en 1983. En 1996, Henry Lejeune ré-aborde la technique de la céramique pour réaliser des sculptures en terre cuite noire. En 1998, il rejoint le groupe surréaliste Phases.

En 2000, il rejoint le groupe surréaliste tchèque en tant qu'invité d'honneur et en 2013, déménage à Henripont, petit village de l'entité de Braine-le-Comte, à l'orée du bois de la Houssière.

Le , Henry Lejeune meurt à Henripont, en Belgique, des suites d'un cancer généralisé. Il est enterré à Ecaussinnes.


Expositions personnelles



Belgique



France



Suisse



République tchèque



Expositions collectives



Belgique



France



Danemark



Québec



Tchéquie



Rétrospectives



Bibliographie



Interviews radiophoniques



Interviews télévisés



Articles de presse



Catalogues d'expositions



Monographie



Notes et références


  1. Abbé Léon Jous, « Les Lejeune. De Leval-Chaudeville (Beaumont-Belgique) à Ecaussinnes », Le Val Vert,

Liens externes





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