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Serge Poliart (né à Familleureux, le ) est un dessinateur et peintre belge. Il est connu pour ses détournements satiriques du folklore de sa région.

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Serge Poliart
Biographie
Naissance
(69 ans)
Familleureux
Nationalité
Belge
Activité
Peintre

Biographie


Issu d'une famille de tailleurs de pierre originaire d'Écaussinnes, Serge Poliart est né le [1],[2]. Il grandit à Familleureux, à la fois rural et industrialisé, où son père, souffleur de verre, a ouvert un café de village, qui est le local de l'équipe de balle pelote. À quatorze ans, en 1967, il s’inscrit à l’école des Arts et métiers à La Louvière pour devenir menuisier. En même temps, le soir, il suit des cours de publicité. C’est là que son professeur de dessin, Ernest Dhoosche, responsable des ateliers de la faïencerie Boch, le remarque et l’invite à s’inscrire à des cours de céramiste[1]. Son professeur le forme essentiellement à la faïencerie Boch, où Serge Poliart a été engagé. En 1972, Il décroche son diplôme de céramiste et démissionne alors de la faïencerie. La même année, grâce à Henry Lejeune, un ami commun, il fait la connaissance du dessinateur surréaliste Armand Simon qui est pour Poliart une « révélation » et une source d'inspiration[3].

À l'âge de 19 ans, Poliart rejoint une compagne à Mons dans le quartier du Béguinage, alors populaire. Pendant ces années, il multiplie, en les variant, les activités créatrices, le plus souvent avec Jacques Duez[réf. nécessaire]. Il commence à participer à des expositions collectives. De 1979 à 1990, il anime, à la Maison de la Culture de Mons, un atelier de céramique[réf. souhaitée]. En 1982, il ouvre un café littéraire, ''El Batia moûrt soû'' – qui reprend le titre de la traduction en dialecte du ''Bateau Ivre'' de Rimbaud[4]. Il y organise des concerts et des vernissages d’expositions.

De 1987 à sa retraite, Serge Poliart est employé par la Médiathèque de la Communauté française où il devient responsable des musiques du monde et chauffeur d'un « discobus » (bus qui rendait accessible les collections de la Médiathèque dans les localités de taille moyenne.[1])

Au début des années 1990, il achète une fermette à Ville-sur-Haine, entre le canal du Centre et la Haine, où il vit depuis[1].

En 1994, il crée l’association de créateurs Quinconce[5] qui réunit des artistes belges prêts à exposer à l'étranger et présente aussi des artistes étrangers.

En 2003, le Musée des Beaux-Arts de Mons lui consacre une rétrospective[6].

Serge Poliart est surtout connu pour ses représentations irrévérencieuses du folklore régional (entre Haine et Trouille), notamment le Gille[7]. Par exemple, des gilles aux poitrines opulentes, se soulageant dans l'arrière-cour crasseuse d'un troquet, les fesses à l'air, vomissant leurs tripes.


Polémiques


Les gilles, qu'il (re)présente souvent dans des situations scabreuses (nudité, ivresse, scatologie etc.[8]), lui valent d'avoir été l'objet de plusieurs polémiques dans la région louviéroise[9]. Après près de trente années de censure (selon Robin Sanna de La Dernière Heure)[9], c'est à l'occasion de l'exposition Le Gille sens dessus dessous, en 2013, que Serge Poliart est invité à présenter deux œuvres[10], au Musée du Carnaval et du Masque de Binche, en compagnie notamment de Pierre Kroll et Jean Harlez[11].


El batia moûrt sôu


En 1995, Serge Poliart lance un trimestriel : El batia moûrt sôu, sous-titré ‘Journal jovial, crédule, saugrenu mais outrecuidant’. Dans les années 2000, il est placé, pendant trois ans[12], en encart du journal Charlie Hebdo ; la collaboration s’arrête lors de l’affaire Val/Siné, quand le Batia prend le parti de Siné. Le Batia continue, et devient même un acteur important dans la région montoise, notamment à propos du projet d'une nouvelle gare[13] à Mons (gare Calatrava). Les collaborateurs sont de plus en plus nombreux[14] : Jacques Dapoz, Jean-Pierre Denèfve, Christine Béchet, Fanchon Daemers, ou encore Raoul Vanheigem, Noël Godin, André Stas, Théophile de Giraud, Philippe Decressac, Alain Wéry, Geneviève Van der Wielem, Philippe Moulin... En 2015, dans les bâtiments du Daily Bul, à La Louvière, une exposition fête les 20 ans du Batia[12]. Le vernissage a lieu quelques jours après l’attentat mortel qui a frappé Charlie Hebdo. Un hommage aux victimes est aussitôt ajouté. En 2015, le Batia s'associe à Zelium[15] : certains numéros sont associés au point que le verso est l'un et le recto l'autre - Batia/Zelium.


Expositions



Expositions personnelles


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Il a réalisé plusieurs expositions personnelles[16].


Expositions collectives


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Il a aussi participé à plusieurs expositions collectives[16].


Prix et distinctions


En 1980, il reçoit la médaille d’or au Festival International des Arts Plastiques et Graphiques de Mouscron[Quoi ?][2].


Publications



Divers


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Références


  1. Valéry Saintghislain, « Serge Poliart, « croqueur » de gilles « Le digne petit-fils du grand Thur » », sur lesoir.be, (consulté le ).
  2. Christine Béchet, L'entre Haine et Trouille, ip Editions, , 122 p., (p.119)
  3. « Batia moûrt sot : Armand Simon a inspiré Serge Poliart » , sur laprovince.be, Édition digitale de Mons, (consulté le ).
  4. « Le Bateau Ivre/ Batia moûrt soû », sur www.numeriques.cfwb.be (consulté le )
  5. « Quinconce. Œuvres récentes », sur lalouviere.be, (consulté le )
  6. « Serge Poliart, entre l'haine et trouille (paragraphe 5) », sur Culture et société - La revue Toudi (consulté le )
  7. « Poliart, Serge », sur Centre de la Gravure et de l'Image imprimée (consulté le ).
  8. « Serge Poliart, entre l'haine et trouille », sur Culture et société - La revue Toudi (consulté le )
  9. « Kroll et Poliart tombent le masque pour Binche », sur dh.be, (consulté le )
  10. « Le Gille de Binche, côté face et côté pile », sur Lesoir.be, (consulté le )
  11. « Binche : l'affiche de Kroll est exposée et il y a même plus provocant », sur rtbf.be, (consulté le )
  12. « Serge Poliart se souvient de ses anciens collègues de Charlie », sur rtbf.be, (consulté le )
  13. « MONS 2015, UNE CULTURE LOCALE ET PARTICIPATIVE ? », sur arc-culture.be, (consulté le ), p. 10
  14. « 20 ans de caricatures et d'humour à La Louvière », sur Hainaut.be, (consulté le )
  15. « Le Manifeste de Zelium », sur Zelium, journal satirique (consulté le )
  16. « Serge Poliart », sur la galerie.be (consulté le )
  17. « Les campagnes hallucinées de Serge Poliart », sur lavenir.net, (consulté le ).
  18. « Serge Poliart à la galerie du Drapeau Blanc à La Louvière », sur Que faire.be (consulté le )
  19. « A hue et à dia / Jacques Verly et Serge Poliart », sur Centre culturel régional du Centre (consulté le )
  20. « Quinconce, œuvres récentes », sur Musée Ianchelevici (consulté le )
  21. http://dailybul.be/archibul/items/show/1312
  22. « Lieu d'art », sur asblkoma.be (consulté le )

Liens externes





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