Jacques Truphémus, né le à Grenoble[1] et mort le à Lyon[2], est un peintre français.
Pour les articles homonymes, voir Truphémus.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nom de naissance | |
Nationalité | |
Activités | |
Lieux de travail | |
Distinction |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Ses toiles ont pour thème des sujets classiques : portrait, nature morte, paysage.
Après des études générales au lycée Champollion de Grenoble, Jacques Truphémus commence à peindre en 1937. C'est de cette année que date le premier tableau, conservé par ses soins, qui représente la cathédrale Notre-Dame de Grenoble[3] qui se profile derrière une fenêtre. Il passe son temps au musée de Grenoble, alors premier musée d'art moderne en France où il étudie les Matisse, Bonnard ou Picasso[4]. C'est aussi à Grenoble qu'il se lie d'amitié avec Pierre Etienne, futur poète et religieux, avec qui il restera ami jusqu'à la fin de sa vie[réf. nécessaire].
Il intègre en 1941 les Beaux-Arts de Lyon, mais ne termine ses études qu'en 1945-1946, celles-ci ayant été interrompues par la Seconde Guerre mondiale[5], où il fut « requis du STO », et par la maladie.
Il part à Paris en 1947, où il travaille comme veilleur de nuit. La même année, il expose une œuvre au Salon du Sud-Est à Lyon et, l'année suivante, participe à l'exposition des « sanzistes » à la chapelle de la Trinité de Lyon. Après son mariage en 1950 avec Aimée Laurens[5], il vit à Lyon et travaille, depuis 1955, dans un atelier[6] précédemment occupé par les peintres Étienne Morillon, Paul Borel et Florentin Servan. Dans le même temps plusieurs galeries lui consacrent des expositions à Lyon, Paris et Annecy.
Dès le début des années 1990, il est représenté par le galeriste Claude Bernard, à Paris. C'est aussi la période à partir de laquelle il travaille aussi dans les Cévennes[5].
Du au , le Rectangle, centre d'art occupant un des deux pavillons de la place Bellecour à Lyon, organise la première exposition d'importance.
C'est à Villefranche-sur-Saône, au musée Paul-Dini (mécène et ami de J. Truphémus) qu'est donnée à voir « Peintures et pastels 1951-2005, Jacques Truphémus, un peintre de l'intime », du au , très importante rétrospective, occupant la quasi-totalité de l'espace Grenette. Pour le peu qui n'y est pas présenté, elle est complétée par l'exposition « Jacques Truphémus, à livres ouverts » à la bibliothèque municipale de Lyon du au .
Du au , Le Plateau, espace d'exposition du nouveau siège de la région Rhône-Alpes à Lyon, en proposant l'exposition « Jacques Truphémus, les trois lumières 1951-2011 », lui rend hommage[7],[6].
Du au , à l’occasion de la parution de l’ouvrage Jacques Truphémus en famille…, le musée des beaux-arts de Lyon accroche à ses cimaises sept toiles récentes prêtées par l'artiste, accompagnées de deux œuvres du milieu des années 1970, issues de ses collections[8].