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Jean-Jacques Ceccarelli, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le dans le 4e arrondissement de Marseille[1], est un artiste français ayant œuvré dans les domaines du dessin, du collage, de l'objet, de la céramique, de la création de livres d'artistes et du mail art, depuis les années soixante-dix jusqu'à sa mort des suites d'un cancer.

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Jean-Jacques Ceccarelli
Jean-Jacques Ceccarelli dans son atelier en 1986.
Naissance

Marseille (France)
Décès
(à 68 ans)
Marseille 4e (France)
Nationalité
Française
Activités
Peintre, céramiste, dessinateur, collagist
Formation
autodidacte

Biographie


Né dans une famille ouvrière originaire de Toscane, Ceccarelli a grandi dans le centre de Marseille et a suivi un apprentissage de chaudronnier avant de travailler en usine puis comme docker[2]. Dessinant et peignant depuis l'enfance, des rencontres déterminantes vont se produire au milieu des années soixante avec les peintres Jacques Rouchenian et Yvan Daumas[3].Très vite, il reçoit les encouragements d'artistes comme Louis Pons ou Mario Prassinos. À l'âge de 24 ans, il décide de se consacrer à son art grâce au soutien de la galerie Noella Gest à Saint-Rémy de Provence[4].


Le dessin


Les premières séries de dessins à la plume, de la fin des années soixante à la fin des années soixante-dix, s'appuient sur des photographies et des documents, photographies faites par Ceccarelli ou ses amis proches et illustrant des fêtes, des promenades et la vie nocturne de ses compagnons de dérive nourris par le situationnisme. Les dessins sont organisés comme des bandes dessinées sans texte ni légende dont les cases seraient de plus en plus incertaines[5]. Ils sont creusés avec le trait aigu de la plume et de l'encre de Chine à la manière des graveurs. Les jeux d'ombre et de lumière comptent davantage que la description d'un personnage ou d'un objet. Les titres appartiennent aux événements, à leurs dates et à des lectures importantes comme celles de Jean Genet ou de Georges Bataille.

Au début des années quatre-vingt, les figures s'effacent, les formats grandissent et les techniques s'enrichissent : mines de couleur ou pigments dilués par la pluie, collages avec des papiers-peints (les Cahiers du Sud[6] -1985), transferts, empreintes de papier carbone, filtres à café, jus de fleurs extraits par la presse du graveur, herbiers. Les dessins s'étendent par séries durant une année et plus où une forme et des matériaux développent une proposition : par exemple, ces patrons de couture en papier léger habillant de vastes pages (1986), ces couteaux de transfert carbone[7] (1987), ces flaques séchées de brou de noix dans lesquelles sont tatoués des signes et des figures (Les peaux. 1998), ces poudres de pastels fixées en légers reliefs (Boucles, 2000)... Il reviendra par la suite à des figures centrées, au noir et blanc, à l'usage du simple crayon avec la série des Poules[8] (2012) jusqu'aux ultimes dessins des Habits[9] (2014).


Les livres d'artistes


Ces livres manufacturés passant par diverses techniques de reproduction artisanales ou industrielles ne dépassent pas la quinzaine d'exemplaires. Travaillé séparément, chaque exemplaire est unique[10]. Là aussi, le répertoire des formes et des inventions graphiques est en extension constante. Ce sont les fruits de collaborations avec des artistes et des poètes. Leur originalité consiste en un partage complet des étapes de la fabrication et les rôles ne sont pas impartis de façon stéréotypée (les poètes y dessinent autant qu'ils écrivent). Avec les poètes et écrivains Liliane Giraudon[11], Gérard Arseguel[12], Christian Guez-Ricord[13], Frédéric Valabrègue (Le show de l'épouvante et des girls en beauté, 1983, 3 ex.), la chorégraphe Martine Pisani (Plaque tournante, 1991, 2 ex.) ou les artistes Jean-Marc Haroutiounian[14], Thierry Thoubert (Huit photos avec Thierry Thoubert, 1991, 2ex.), Giuseppe Caccavale (Le grand Saint-Antoine, 1989, 2 ex.)[15],[16], le livre commence par la collecte de matériaux et le choix d'un certain nombre d'éléments graphiques (transferts, pochoirs, tampons, empreintes).


La marche. Les inventions de parcours.


De nombreuses œuvres de Jean-Jacques Ceccarelli résultent de déambulations ou de promenades dont il invente le parcours. En cela, il est un précurseur des marcheurs d'aujourd'hui, jalonnant, par exemple les pourtours de l'Étang de Berre de dalles votives y marquant son itinéraire personnel – ce qui fera l'objet d'une exposition[17] – mais surtout de visites multiples de ses lieux de passage (Feuilles de route. Chantier. Carnets. Centre culturel de Vitrolles - 1988).

Les plans, les cartes, les dessins griffonnés pour trouver son itinéraire font l'objet de collections, par exemple ces nappes de pique-niques brodées avec la carte ou le tracé de leur emplacement géographique qui donneront lieu à des expositions et à un livre avec la poète Josée Lapeyrère[18].


Les objets. Les boîtes. Les faïences.


Les montages et les assemblages d'objets ont commencé au tout début de l'œuvre avec le dessin et se sont vite détachés de l'esprit surréaliste et Dada pour devenir des vide-poches sans rébus ni énigmes, comme par exemple ces colonnes ou ces verticales d'empilements disparates dénommés par Ceccarelli des "ronds-points", petits monuments caustiques fait avec les jouets d'enfant cassés de la rue et de la poubelle[19]. Il travaille aussi les techniques des faïenciers de Moustiers-Sainte-Marie lors d’une résidence-exposition dans l’Atelier J.M.V. Fine à l’été 1993[20] où il moule, entre autres, des têtes de poissons séchées.


Représentation


L'œuvre de Ceccarelli a été représentée par la galerie Jeanne Bucher[21],[22] à Paris, la galerie Athanor[23] et la galerie du Tableau[24] à Marseille. Elle a fait l'objet d'expositions dans de nombreux musées, centres d'art et FRAC, dans de nombreuses foires d'art contemporain (la FIAC entre autres), d'acquisitions par différentes collections publiques (FNAC Fonds national d’art contemporain Paris, musée Cantini à Marseille, etc.) et privées. Ses livres à un ou plusieurs exemplaires avec différents collaborateurs ont fait l'objet de présentations dans des galeries et des bibliothèques (Artothèque Antonin Artaud[25],[26] ou dans les locaux de Documents d'artistes à Marseille, etc.).


Ouvrages de référence



Expositions (sélection)



Expositions individuelles



Expositions collectives



Œuvres dans des collections publiques



Livres


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Textes


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Références


  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Fred Guilledoux, « Peintre-ouvrier », Marseille l’Hebdo,
  3. Exposition « deux peintres : Yvan Daumas, Jean-Jacques Ceccarelli » à la Galerie Noëlla Gest de Saint-Rémy-de-Provence du 24 mars au 30 avril 1979.
  4. Philippe Piguet, « Noella G. une action prospective », L'Oeil, no 506,
  5. Christian Schlatter, « Cecca: promenade dans des cases », Sortir, no 16, semaine du 17 au 24 mars 1976
  6. Alain Paire, « Les Cahiers du Sud, un style de vie », Rives Méditerranéennes, , p. 147-153
  7. Hervé Gauville, « Ceccarelli qui s'y colle », Libération, , p. 26
  8. Exposition « Jean-Jacques Ceccarelli, Danses et Poules Imaginaires 2010-2014», Galerie Art Est-Ouest, Marseille, du 2 au 23 décembre 2014
  9. série inachevée, interrompue par la maladie de l'artiste.
  10. Liliane Giraudon, « Jean-Jacques Ceccarelli », Les Lettres Françaises, no 5, , p. 8
  11. WUNDERTÜTEN, de Liliane Giraudon et Jean-Jacques Ceccarelli, livre d’artiste, octobre 1987-avril 1988 - Onze chambres pour Robert Walser, Liliane Giraudon et Jean-Jacques Ceccarelli, livre d’artiste, octobre 1996 - Pour Walter Benjamin, Liliane Giraudon et Jean-Jacques Ceccarelli, travail de 1991 édité dans Les yeux fertiles, Suite Paul Eluard depuis 1989, collection du MAC/VAL Musée d'art contemporain du Val de Marne, Philippe Moncel, éditions cercle d'art, Paris, 2005
  12. Gérard Arseguel et Jean-Jacques Ceccarelli, Une Katabase, de l'intuition comme force de déplacement, . Voir également Le Cahier du refuge n°20 avril 1992, revue du CipM Centre International de Poésie de Marseille.
  13. La mort a ses images, Christian Gabrielle Guez Ricord, dessin original de Jean-Jacques Ceccarelli, 21 ex., Thierry Bouchard, imprimeur éditeur, Losne, 1985 - Il n'y a pas de règle pour le visage, Christian Gabrielle Guez Ricord & Jean-Jacques Ceccarelli, 4 ex., autoproduction La Ville sans Nom, Marseille (non daté)
  14. L’œil face profil, Jean-Jacques Ceccarelli, Jean-Marc Haroutiounian, livre d’artiste, décembre 1987-janvier 1988
  15. Le Grand Saint Antoine d'après "La Peste à Marseille en 1720" de Michel Serre, Giuseppe Caccavale et Jean-Jacques Ceccarelli, livre d’artiste, mai-novembre 1989.
  16. Exposition « Livres », Giuseppe Caccavale et Jean-Jacques Ceccarelli, Galerie Susini, Aix-en-Provence, du 10 juin au 9 juillet 1994
  17. « Du Rocher à l’Etang », la piste des dalles, commande publique / exposition à l’Office Municipal de la Culture de Vitrolles, commissaire Christine Breton, octobre 1988
  18. Josée Lapeyrère et Jean-Jacques Ceccarelli, Les Nappes, Marseille, Al Dante,
  19. Claude Lorin, « Camelote, rebut, trouvaille et objets d’art : les d’Hivertissements de l’artiste », La Marseillaise,
  20. « Le bal des ardents de Jean-Jacques Ceccarelli », Le Provençal,
  21. Georges Raillard, « Le voyage dans le dessin. Klimt, Adami, Ceccarelli. », La Quinzaine littéraire, no 658, 16 au 30 novembre 1994
  22. (en) Marcia E. Vetrocq, « report from Paris: The Body in the Galleries », Art in America,
  23. Jean-Pierre Alis, Galerie Athanor, éditions Le Pré Battoir,
  24. Jean-Pierre Ostende, 16m², le roman de la Galerie du Tableau à Marseille et ailleurs, 1995-2005, Le Mot et le reste, coll. « Diem Perdidi »,
  25. Alain Paire, « Une première chez Antonin Artaud : les lycéens marseillais invitent les Maîtres chez eux », Le Provençal,
  26. Jean Contrucci, « Au contact du Théâtre et de la Peinture, l'artothèque Antonin-Artaud », Le Monde, , p. 38

Liens externes





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