Jean-François-Joseph Bellel, né le à Paris[1] et mort le dans le 9e arrondissement de Paris[2], est un artiste peintre français.
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Fils d’un architecte, Jean-Joseph François Bellel étudie la peinture de 1832 à 1835 dans l’atelier du peintre Pierre Justin Ouvrié. Il n'entre ensuite à l'École des beaux-arts de Paris qu'en 1845.
Il débute au Salon de 1836 et y exposera par la suite régulièrement, notamment, en 1863, Solitude[3] et, en 1876, Arabes à la recherche de campement et Ravine de Gironde près de Châteldon. Il expose également à Vienne et à Londres, ce qui lui vaut des médailles.
Il effectue plusieurs voyages en Italie et en Algérie.
Bellel reçoit de nombreuses commandes officielles. Son tableau Caravane arabe se trouvait au Palais de l'Élysée à Paris. Le Sénat conserve une tapisserie des Gobelins dont il conçoit le carton, et il peint deux grands panneaux pour l’hôtel de ville de Paris : Bords de Marne à Champigny et Vue d’Arcueil, détruits lors de l'incendie de la Commune, et dont les esquisses sont conservées au musée Carnavalet à Paris.
Il est aussi connu pour ses tableaux orientalistes : Rue de Constantine, Oasis au Sahara, Oasis de Tolga ou Route de Médéah à Raghar.
En 1860, Bellel réalise un album de vingt dessins au fusain qu'il offre à Napoléon III par le biais du conseil général des Vosges[4], avec un texte de son ami Théophile Gautier[5]. Il est également ami du peintre Prosper Marilhat.
Décoré de la Légion d’honneur en 1860[6], Bellel reçoit le prix Jean Reynaud en 1897.
Il avait un atelier au no 10 de la rue Jean-Baptiste-Say à Paris[7].
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