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Jean-Paul Louis Martin des Amoignes, pseudonyme de Jean-Paul Louis Martin[1], né à Saint-Benin-d'Azy (Nièvre) le et mort à Nevers (Nièvre) le , est un peintre français.

Jean-Paul Louis Martin des Amoignes
Portrait présumé de Jean-Paul Louis Martin des Amoignes, document non sourcé.
Naissance

Saint-Benin-d'Azy
Décès
(à 75 ans)
Nevers
Nom de naissance
Jean-Paul Louis Martin
Nationalité
Française
Activité
peintre
Maître

Biographie


Issu d'une famille de notables de la région de Saint-Benin-d'Azy, Jean-Paul Louis Martin est le fils de Jacques Martin (1796-1889) et d'Hélène, dite Élise Marotte (1808-1883). Il a un frère menuisier de 14 ans son aîné.

Il s'initie à la peinture auprès de Victor Chavet lorsqu'il vient à Saint-Benin, et plus particulièrement au Moulin de la Guesne. Il va exercer son métier comme peintre ambulant, se déplaçant en voiture à cheval.

Hector Hanoteau passant devant l'enseigne qu'il avait peinte, s'arrête et l'invite à se rendre à Paris. Attiré par la possibilité de perfectionner son art et sur les conseils de A. Bouveault, il tente sa chance en se rendant à la capitale.

C'est à l'atelier d'Hector Hanoteau qu'il débute, puis chez Paul-Joseph Blanc (1846-1904). Il débute au Salon des artistes français de 1881 avec une toile intitulée Un coin de Jardin, et exposera les années suivantes.

Il travaille à l'instinct, mais va étudier néanmoins le portrait, les natures mortes et les paysages auprès de ses maîtres. Il réalise ainsi un certain nombre d'œuvres signées de la main d'Hector Hanoteau, comme cela se faisait à cette époque. Il devient membre de la Société des artistes français.

Rentré au pays, il s'installe à Nevers et va monter successivement deux ateliers, le premier rue Creuse, le second rue Ferdinand Gambon. Le , il épouse Elisabeth Wadeking (1858-1936), également artiste peintre, originaire de Hambourg en Allemagne, de parents français[2].

Pierre Loire dresse de lui le portrait suivant : « Silhouette mince, même lorsqu'il était engoncé dans sa vieille peau de bique, chapeau à larges bords, moustaches tombantes, une éternelle cigarette aux lèvres »[réf. nécessaire].} Ses amis disent de lui qu'il était simple et modeste.

Traitant tous les sujets, il reste plus connus pour ses paysages de la Nièvre. Sa peinture reste dans des tons sombres. Il présente soixante douze toiles en 1923 au Salon Groupe.

Il meurt dans la misère à Nevers, et est inhumé au cimetière de sa ville natale. Vers 1950, une plaque fut apposée sur la maison en sa mémoire.


Œuvres dans les collections publiques


Les Bœufs (1893), Nevers, musée municipal Frédéric Blandin.
Les Bœufs (1893), Nevers, musée municipal Frédéric Blandin.

Salons



Expositions



Notes et références


  1. C'est son ami et professeur[Lequel ?] qui le surnomme « des Amoignes », pour le distinguer de ses homonymes.
  2. Spécialisée dans les compositions florales, elle est l'élève de Charles Monginot. Elle exposera au Salon des arts décoratifs de Paris, ainsi qu'à la Société des artistes de la Nièvre, à partir de l'année de son mariage, jusqu'en 1906, puis de nouveau en 1921 et 1923, et au Groupe de 1908 à 1914, puis de 1922 à 1924. Avant la Première Guerre mondiale, elle donne des cours de dessin et compte Marie Combrisson parmi ses élèves. Elle meurt en 1936 (Marie Combrisson, Souvenirs, auto-édition, p. 18).
  3. no 13, p. 30), La Revenderie.

Annexes



Bibliographie



Liens externes





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