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Jean-Paul Marcheschi, né à Bastia le , est un peintre et sculpteur français. Ses réalisations et œuvres tournent autour de la thématique du feu et des éléments qui lui sont liés.

Jean-Paul Marcheschi
Biographie
Naissance
(71 ans)
Bastia
Nationalité
Française
Formation
École des arts décoratifs (Nice)
Institut d'art et d'archéologie[1] (Paris)
Activités
Peintre, sculpteur
Autres informations
Site web
Distinctions
lauréat du prix Léonard de Vinci

Œuvre


« Après avoir utilisé les techniques classiques de la peinture et du dessin, il abandonne définitivement le pinceau en 1984 pour le feu, qui sera dès lors son instrument de travail exclusif[2]. »

Il en vient à aborder le feu[3] sous toutes ses formes[4] – dont la fumée et la suie[5] – dans le cadre de ses réalisations[6],[7].

L'artiste utilise des feuilles de papier perforées de format 21 x 29,7 cm, sur lesquelles il a préalablement jeté des notes éparses. Au moyen d’un flambeau, il y verse de la cire brûlante : c’est le « dripping de feu »[8].

Inspiré par l'art pariétal et l'expressionnisme abstrait, l'artiste s'inspire notamment de la Divine Comédie de Dante[9],[10].

Il est l'auteur d'ouvrages sur les peintres. Il a consacré un volume[11] à Piero della Francesca, un second aux peintres Rosso Fiorentino, Pontormo, le Greco[12] ; un autre porte sur les Peintures noires de Francisco de Goya[13] ; le dernier sur Cézanne, Rodin, Picasso et Cy Twombly[14]. L'artiste a également livré une réflexion sur les Nymphéas de Claude Monet[15].

Le château de Plieux, dans le Gers, abrite un fonds permanent d'œuvres du peintre.

À Toulouse, la Voie lactée orne la station de métro Carmes[16],[17]. Le musée Paul-Dupuy possède une grande étude pour L'Oiseau de feu, dont le décor fut créé au Théâtre du Capitole de Toulouse en 1995[18]. Le rideau de scène appartient désormais à la ville de Toulouse.

Le musée Ziem de Martigues accueille La Chimère, œuvre de grand format, ainsi qu'une série de dessins et de peintures[19].

Un nombre important d’œuvres se trouve au musée régional d'Auvergne à Riom[20]. Un fragment des 11 000 Nuits est conservé au FRAC corse de Corte, ainsi qu'au FRAC de Basse-Normandie, à Caen. La Constellation du Serpent a été acquise en 2014 par le musée d'Art et d'Histoire de Cholet.

En 2020 trois de ses oeuvres, RIVEDER LE STELLE (Dante, enfer, XXXIV), La forêt des suicidés (Dante, enfer, XIII) et Marsyas (Dante, paradis, chant I), entrent dans les collections permanentes du Musée Rodin à Paris[21] aux côtés de Barthélemy Toguo et Li Xin.


Sélection d’œuvres



Principales expositions personnelles



Publications



Références


  1. Licence, maîtrise, DEA d'histoire de l'art.
  2. « Jean-Paul Marcheschi. L'Alphabet des Astres », sur ampdupuy.fr, musée Paul -Dupuy, (consulté le ).
  3. Denise Luciani-Lucchesi, Écriture et feu dans l'oeuvre de Jean-Paul Marcheschi : Un peintre actuel au langage poétique, philosophique et humain : Thèse de doctorat en histoire soutenue à l'université d'Aix-Marseille, Aix-en-Provence/Marseille, (lire en ligne).
  4. Emilie Letur, « Jean-Paul Marcheschi : 11 000 portraits de l’humanité ou la Mathématique du feu », Critique d'art, (ISSN 1246-8258, lire en ligne).
  5. Michèle Audin, « Poésie, spirales, et battements de cartes », Images des mathématiques, CNRS, , p. 1-11 (lire en ligne).
  6. Jean-Louis Fabiani, « Le jeu avec le feu : sur Jean-Paul Marcheschi », La Lettre volée, Bruxelles « Actes des 2e Rencontres internationales de sociologie de l'art », (ISBN 2873170247).
  7. Xavier Girard, « Jean-Paul Marcheschi », La Pensée de midi, no 12, (lire en ligne).
  8. « Jean-Paul Marcheschi : l'Alphabet des Astres », sur connaissancedesarts.com, Connaissance des arts, (consulté le ).
  9. Philippe Dagen, « L'œuvre au noir, au feu et à la suie de Jean-Paul Marcheschi », sur lemonde.fr, (consulté le )
  10. Henri-François Debailleux, « ARTS. LE PEINTRE JEAN-PAUL MARCHESCHI TRANSPOSE LES TROIS RÈGNES DE LA « DIVINE COMÉDIE ». VOYAGE DANS LA LUMIÈRE DE DANTE. RIVEDER LE STELLE, DE JEAN-PAUL MARCHESCHI, JUSQU'AU 28 FÉVRIER, AU MUSÉE FESCH, 2, RUE JÉRÔME-PERI, AJACCIO », sur liberation.fr, (consulté le ).
  11. Jean-Paul Marcheschi, Piero della Francesca. Lieu clair, Nantes, Éditions Art 3 – Galerie Plessis, , 127 p. (ISBN 978-2-909417-03-5).
  12. Jean-Paul Marcheschi, Pontormo – Rosso – Greco. La déposition des corps, Nantes, Éditions Art 3 – Galerie Plessis, , 153 p. (ISBN 978-2-909417-04-2).
  13. Jean-Paul Marcheschi, Goya. Voir l'obscur, Nantes, Art 3 – Galerie Plessis, , 141 p. (ISBN 978-2-909417-06-6).
  14. Jean-Paul Marcheschi, Cézanne – Rodin – Picasso – Twombly... L'ouvert sans fin des peintres, Nantes, Art 3, , 180 p. (ISBN 978-2-909417-17-2).
  15. Jean-Paul Marcheschi, Camille morte : notes sur "Les nymphéas", Nantes, Éditions Lienart, , 54 p. (ISBN 978-2-35906-048-5)
  16. « Métro : la Voie lactée, l'œuvre d'art des Carmes, expliquée par son créateur », sur ladepeche.fr, La Dépêche, (consulté le ).
  17. Stéphane Thépot, « Toulouse injecte de l’art dans le métro au risque de l’indifférence », in Le Monde, 30 juin 2007, p. 1 et 24
  18. Joséphine Bindé, « Jean-Paul Marcheschi, tout feu tout flamme », sur beauxarts.com, Beaux-Arts, (consulté le ).
  19. Sophie Biass-Fabiani, Jean-Paul Marcheschi : États du Feu, L'œil à l'œuvre, journal d'information du musée Ziem, , 8e éd., p. 4.
  20. Musée régional d'Auvergne
  21. « Bientôt un autre musée à la gloire de Rodin à Shenzen en Chine », sur LEFIGARO (consulté le )
  22. Station Carmes du métro, Toulouse.
  23. Jean-Marc Olivesi, Marcheschi-Dante, « Riveder le stelle », Ajaccio, Ville d'Ajaccio, , 91 p.
  24. « Jean-Paul Marcheschi, Luc XXIII, 44 », sur bm-poitiers.fr, (consulté le )
  25. Claude-Henri Rocquet et Sabine Gignoux, « La Leçon de ténèbres du peintre Marcheschi », sur la-croix.com, (consulté le )
  26. Sphie Biass-Fabiani, Jean-Paul Marcheschi, Grimaldi forum, Hôtel des Arts, Paris, Somogy éditions d'art, (ISBN 978-2-85056-475-8).
  27. Voir sur patrimoine-religieux.fr.
  28. Jean-Paul Marcheschi, La Chapelle de Riom, Paris, Somogy éditions d'art, , 72 p. (ISBN 978-2-85056-712-4).
  29. Florence Pagneux, « L'homme qui peignait « L'Enfer » avec du feu », sur la-croix.com (consulté le ).
  30. Jacques Roubaud, « Jean- Paul Marcheschi, Les Fastes » [PDF], sur musée départemental de préhistoire d'Île-de-France, (consulté le ).
  31. Voir sur rochedesolutre.com.
  32. « Jean-Paul Marcheschi », sur galerie Univer, (consulté le ).
  33. Mathieu François du Bertrand et Gabriel Matzneff, « Jean-Paul Marcheschi / Le fond de l'univers » [PDF], sur galerie Univer, (consulté le )
  34. Jean-Paul Marcheschi, 11 000 Portraits de l'Humanité, ou la Mathématique du Feu, Nantes, Art3, , 140 p. (ISBN 978-2-909417-12-7).
  35. « Jean-Paul Marcheschi, Abîmes, Abysses », sur musee.bastia.corsica, (consulté le ).
  36. « Jean-Paul Marcheschi, “Le fond de l'Univers” » [PDF], sur galerieuniver.com, (consulté le ).
  37. « Jean-Paul Marcheschi. L'Alphabet des Astres », sur ampdupuy.fr, (consulté le ).

Annexes



Bibliographie



Liens externes



На других языках


[es] Jean-Paul Marcheschi

Jean-Paul Marcheschi, nacido el 20 de marzo de 1951 en Bastia, es un escultor y pintor francés.
- [fr] Jean-Paul Marcheschi

[it] Jean-Paul Marcheschi

Jean-Paul Marcheschi (Bastia, 20 marzo 1951) è uno scultore e pittore francese.



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