Jean Baltus (né le à Lille et mort le (à 66 ans) à Saint-Rémy-de-Provence) est un peintre français de la première moitié du XXe siècle, qui fut le peintre des Alpilles en Provence.
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Il fut un acteur marquant de la vie artistique à Saint-Rémy-de-Provence lors de la première moitié du XXe siècle[1].
Jean Baltus naît le . Il est le deuxième d’une fratrie de neuf.
Il est le fils du professeur Ernest Baltus (1851-1937), physiologiste, qui sera doyen de la faculté libre de Lille, et de Marthe Chayet (1857-1936), née en Provence[2].
Atteint d'une diphtérie à l’âge de 6 ans, en 1806, il guérit mais garde une santé fragile. Il étudie chez les pères jésuites à Lille de 1891 à 1898.
Il expose pour la première fois en 1905 au Salon des indépendants à Paris. Il a 25 ans.
Il obtient une bourse de voyage en 1907 et pars en Italie et en Tunisie. Il vit rue Guénégaud et travaille dans un atelier rue Notre-Dame-des-Champs à Paris.
Grand ami du docteur Edgar Leroy, proche d’Auguste Chabaud, de Charles Mauron et Marie Mauron et Théo Varlet, il vit à Saint-Rémy où il s'installe en 1912 et résidera jusqu'en 1941, période durant laquelle il produit de nombreuses œuvres inspirées des paysages de Provence. Dan ses tableaux, il traduira la beauté et la lumière des Alpilles sous toutes leurs formes.
En 1915, ses deux jeunes frères André et Paul, âgés respectivement de 27 et de 21 ans, disparaissent pendant la Grande Guerre. Jean est réformé, il a alors 35 ans.
Une exposition est consacrée à son œuvre en à Carpentras où 43 tableaux sont exposés.
À 61 ans, en 1941, gravement malade, il est soigné par sa sœur Suzanne à Graveson, en Provence. Jean Baltus meurt le à l’âge de 66 ans, et est enterré à Tarascon dans le caveau des Chayet[3].
Une avenue de Saint-Rémy-de-Provence perpétue le souvenir de son nom.
Une exposition lui est consacrée en 2016 au Musée des Alpilles[4], accompagnée d'un catalogue[5] qui décrit sa vie et illustre une centaine de ses œuvres.
Caractérisée par des animaux fantasmagoriques dont il aimait raconter les aventures, utilisant un langage codé qu'il partageait avec son frère Joseph et André Chevrillon, futur académicien français.[5]
Jean Baltus croque souvent des personnages dans des cafés ou dans la rue. C'est pendant cette période qu'il signe ses œuvres du pseudonyme de WEB[6].
Jean Baltus peint également ses premiers paysages lors de séjours répétés en Provence :
Installation à Saint-Rémy-de-Provence[8]. C'est la période la mieux connue, presque au jour le jour.
Sa production, dominée par des sépias, est presque exclusivement constituée par des paysages, pratiquement vides de tout personnage.
C'est la période où Jean Baltus a aussi une production photographique dont quelques clichés sont conservés dans le fonds photographique Jean Baltus du Musée des Alpilles à Saint-Rémy.
Depuis sa mort, plusieurs expositions lui ont été consacrées à Saint-Rémy-de-Provence :