Sculpteur figuratif, Jean Fréour fait ses études à Nantes, puis au Maroc. De retour en France, il passe son baccalauréat à Bordeaux et décide de devenir sculpteur. Sa famille n'apprécie pas ce choix mais l'accepte. Il est admis à l'École des beaux-arts de Bordeaux en 1936 et fréquente l'atelier de Charles Louis Malric (1872-1942)[1]. Il y fait la connaissance du tapissier André Barreau (1918-1992) avec qui il entretient une amitié et une correspondance, jusqu'à la fin de ses jours. Il fréquente ensuite pour une brève période l'atelier d'Henri Bouchard à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 1941. Il devient membre du mouvement artistique breton Seiz Breur.
En 1952, il fait partie de la 23epromotion artistique des pensionnaires de la Casa de Velázquez à Madrid et y réside durant un an[2].
Il sculpte toutes sortes de matériaux: le schiste, le marbre, le granit, l'onyx, la pierre bleue de Nozay ou des bois venus d'Afrique, comme l'izombé. Il travaille dans la tradition de l'enseignement académique tel qu'on l'enseignait encore au XIXesiècle. Il réalise également des statues en bronze. Ses œuvres sont marquées du sceau du régionalisme et d’une identité bretonne imprégnée de catholicisme. Il s'installe aux environs de Châteaubriant à Issé de 1943 à 1951, puis, en 1955, s'établit à Batz-sur-Mer dont il est élu maire durant un an. Il est décoré du collier de l'ordre de l'Hermine en 1995.
vers 1953: décoration d’un atelier de façonnage[Où?] relative à un projet d’œuvres dédiées à Notre-Dame de La Salette[5].
1954: Vierge, Saint Joseph, Saint Antoine, Saint Mainboeuf, Christ, Sainte Madeleine et Calvaire en bois polychrome, église Notre-Dame des Langueurs ou Notre-Dame de la Pitié, Joué-sur-Erdre.
1955: Notre-Dame de la Plage et Saint Louis, chapelle Saint-Louis de Quimiac, Mesquer[6].
1955: Le Bon Pasteur, haut relief, église, Bouvron (Loire-Atlantique).
1956: Vierge à l'Enfant, Louisfert (Loire-Atlantique).
1957: Christ, granit rose, moulin du Pé, Le Loroux-Bottereau (Loire-Atlantique).
vers 1957: Vierge à l'Enfant, statue en bois au-dessus de l'autel de la chapelle Notre-Dame de Grâce de l'église Saint-Martin de Vitré[7].
1957: Christ mort et Vierge des douleurs, chapelle de la Madeleine, Saint-Vincent-des-Landes (Loire-Atlantique)[8].
1958: Vierge à l'Enfant, granit rose, rue d'Anjou, sur le côté de l'église Notre-Dame, Vallet (Loire-Atlantique); auparavant, était située dans l'ancienne maison de retraite de la Pommeraie.
1958: Christ en Croix, église Saint-Guénolé, Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique).
1958: Saint Joseph travailleur et l'Enfant et Christ Glorieux, église du Pouliguen (Loire-Atlantique);
1958: Christ en gloire, église Sainte-Thérèse, Nantes (Loire-Atlantique)[9].
1963: Menhir Pietà, Bouvron (Loire-Atlantique).
1965: Tympan des saints Bretons, église de La Baule (Loire-Atlantique).
1968: Annonciation, saint Jean de Dieu, anciennement le Croisic (Loire-Atlantique), actuellement Dinan (Côtes-d'Armor).
1968: Calvaire breton, cimetière Saint-Charles de Potyze, Ypres (Belgique)[10].
1968: Marie et Saint Jean, statues, église de Notre Dame de l'Assomption, Mouais (Loire-Atlantique).
1977: Crèche, bas-relief, et Notre-Dame de la Mer, église, avenue de Bretagne, Mesquer.
1979: Notre-Dame du Précieux Sang, église Saint-Guénolé, Batz-sur-Mer.
1993: Armand Tuffin de La Rouërie, statue, hôtel de la Belinaye, Fougères.
1998: Monument à Pierre Bouguer, port du Croisic (Loire-Atlantique)[11].
2002: Anne de Bretagne, bronze, place Marc-Elder, à l'entrée du château des Ducs, Nantes[12]. Ce monument marque selon l'auteur «la réalité de l'appartenance culturelle et historique de Nantes à la Bretagne[13].».
2003: Sainte Jeanne d'Arc et Saint Vincent de Paul, pierre, église Sainte-Anne, Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher).
Monument au colonel Armand de La Rouërie, square de l'hôtel de la Bélinaye, Fougères (Ille-et-Vilaine)[14].
Les Laveuses d'huîtres, fontaine, bronze, place de l'église de Cancale (Ille-et-Vilaine)[15].
La Porteresse, musée des Marais salants, Batz-sur-Mer[16].
Plaque commémorative de René Guy Cadou, demeure de René-Guy Cadou, Louisfert (Loire-Atlantique).
Notre-Dame-des-Blés, statue, chapelle Sainte-Marie de Nivillac(Morbihan)[17].
Descente de croix, calvaire de Saint-Cry, Nivillac (Morbihan)[18].
Notre-Dame de Charité, statue en bois polychrome, chapelle Notre-Dame de Charité, Saint-Laurent-de-la-Plaine (Maine-et-Loire).
Saint Vincent de Paul, église de Saint Germain, Livet (Calvados).
Sainte Thérèse de Lisieux, église de Saint Germain, Livet (Calvados).
Publications
Pierre de la Condamine (ill.Jean Fréour), Rendez vous avec les Saisons, Paris, Éditions Émile Paul, .
Paul Legrand, Jean-Auguste Le Thomas, Ch. Caroff, Paul Mercier, Jean Fréour, Yves Horeau, J.D Levesque, Henri Touchard (photogr.Paul Lenoir Guérande), Cahiers des amis de Guérande, Imprimerie de la Presqu'île du Faubourg Saint-Anne, .
Alcime Bachelier, Jean Guéhenneuc et Jean Fréour, Bouvron, son histoire, son église, ses vieilles croix, Nantes, Chantreau et Cie, vers 1970.
Jean Fréour, biographie: Michel Maison et commentaires: Jacques Raux (préf.Yves Cosson), Sculpture: nus et bustes, Treillières, Ateliers du Bois des Dons, .
Collectif, Sous le signe d'Hélène Cadou, Éditions du Traict, .
Nantes étant capitale du royaume (traité d'Angers), puis du duché depuis 851, perdu au profit de Rennes au XVIesiècle, et ne devient capitale de la nouvelle région Pays de la Loire qu'en 1956.
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