Jean Oberlé, né le à Brest et mort le à Paris[1], est un peintre et illustrateur français.
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Jean Oberlé illustra une vingtaine d'ouvrages contemporains et travailla pour différents journaux ou magazines parisiens, dont Le Crapouillot, de façon assez importante.
Il rencontra tous ceux qui comptaient dans le Montparnasse des années 1920 (Portrait par Jules Pascin, 1924[réf.nécessaire]). Une profonde amitié le liait à Max Jacob, dont il peint le portrait à plusieurs reprises.
Il obtient le prix Blumenthal en 1934.
En 1940, il se trouve à Broadcasting House avec Jean Marin et Paul Gordeaux quand le général de Gaulle prononce en leur présence l'appel du 18 juin. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est l'un des animateurs de l'équipe de la France libre à Radio Londres. Créateur de multiples slogans, on lui doit le fameux: «Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand[Notes 1]». A la Libération, de retour en France il est fait chevalier de la Légion d'honneur (il était déjà chevalier de l'Ordre de la Couronne de Belgique) par décret du 23 avril 1946[2].
Illustrateur plein de fantaisie et d'à-propos, il fut l'une des figures de l'après-guerre.
Il a été le compagnon de la parfumeuse Germaine Cellier (elle vivait dans son appartement du 19 rue de Lille)[3].
Dès son premier numéro paru le , il fait partie du comité de rédaction de l'hebdomadaire Bref, créé par l'équipe française de la BBC, reconstituée à cette occasion. Sa photographie, comme celle d'autres collaborateurs, apparaît en quatrième de couverture des trois premiers numéros. Il y collabore aussi bien comme illustrateur que comme journaliste.
Œuvres
Publications
Images anglaises, ou l'Angleterre occupée, Hachette, 1942;
Jean Oberlé vous parle…, souvenirs de cinq années à Londres, avec sept dessins de l'auteur, La Jeune Parque, 1945;
Marcel Aymé, Traversée de Paris, gravures, Édition de la galerie Charpentier, Paris, 1946;
Roger Vercel, Le Capitaine Conan, Monte-Carlo, Éditions du Livre, 1946;
Georges Courteline, Les Linottes, Nouvelle Librairie de France, 1948;
Vanity Fair, node , couverture représentant Paul von Hindenburg.
Couvertures de plusieurs numéros de Bref:
no1: Gaston Palewsky avec en arrière-plan l'ombre du général de Gaulle
no3: Maurice Schumann
no4: Diana and Duff Cooper, titre en anglais, p.2
no8: Le général de Lattre de Tassigny
no29, : François Mauriac en Don Quichotte, chevauchant une cocotte marquée Figaro, à côté de Georges Duhamel en Sancho Pança
Théâtre
Costumes et décors
1945: Tartuffe de Molière, mise en scène Marcel Herrand, Paris, théâtre des Mathurins
Collections publiques
En Belgique
Bruxelles, ambassade de France, en dépôt à la représentation de la France à l'Union Européenne: Marine, huile sur toile
En France
Musée des beaux-arts de Bordeaux: Portrait du général de Montsabert, huile sur toile
Musée des beaux-arts de Nantes: Le Port de Saint-Guénolé, huile sur isorel
Musée des beaux-arts d'Orléans: Max Jacob, huile sur toile
Paris, hôtel de Matignon: La Martiniquaise, 1949, huile sur toile
Paris, musée de l'Armée: Général Juin, 1970, huile sur toile
Paris, musée d'Histoire contemporaine: fonds de trente dessins, dont des portraits de personnalités
Musée des beaux-arts de Quimper:
Marine en Bretagne, huile sur isorel
Portrait de Max Jacob, plume sur papier
Bibliographie
Articles dans Bref
Billets encadrés de ses noms et prénoms dans les numéros 1, 2, 8; puis intitulés « Ceci dit », dans les numéros 4, 13, 11, 14, 15, 17, 18, 20, 26, 27, 29.
Articles: « l'Assemblée Constituante » (n° 3), « Le procès de Nuremberg » (n° 6 et 7), « Alsace-Lorraine » (n° 13), « La marine française est-elle toujours vichyste? » (n° 22), « Les derniers jours de la Constituante » (n° 25).
Hommages
En 2000, la rue Jean-Oberlé dans le 19e arrondissement de Paris prend son nom.
Notes et références
Notes
Ce slogan est quelquefois erronément attribué à tort à Pierre Dac (qui l'a chanté sur la BBC), à E. L. T. Mesens ou à Maurice Van Moppès.[réf.nécessaire]
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