Jean Simian est issu d'une famille d'artistes. Son grand-père, Gabriel Simian, était un musicien actif et reconnu. Son père, Marcel, était également un érudit, curieux de tout et grand amateur d’art. Sa mère, née Julia Borgeaud, issue d'une famille de grands colons, possédait un talent pour la peinture.
Fort de cet héritage artistique, il étudia la littérature, la peinture et le piano, mais sa passion majeure fut la peinture, qu'il choisira près avoir obtenu une licence de lettres (histoire de l’art, esthétique et littérature). Aux alentours de 1920, il s'inscrivit à l’École des beaux-arts d'Alger.
Après les beaux-arts d’Alger, il passe le diplôme de l’École du Louvre à Paris, s’inscrit en 1929 à l’académie d’André Lhote. Il suit l’enseignement d’Amédée Ozenfant, maître du purisme, de 1932 à 1936, et exprime sa vision d’un art «surnaturaliste».
Mobilisé à la Seconde Guerre mondiale, il est nommé peintre aux Armées et rapporte une série d’œuvres sur des thèmes militaires dont certaines sont acquises par l’État.
Lauréat du Prix de la Casa Vélasquez, il séjourne à Madrid en 1954 et s’attache à l’Espagne. Après cela, Jean Simian continue à peindre en Algérie, en France, en Espagne et au Maroc, avec le même souci de recherche des formes et de la matière.
Il meurt dans sa maison atelier de Rueil-Malmaison en .
Expositions
Sa première exposition a lieu à la galerie du Minaret à Alger en 1941, puis ses œuvres « rapportées du front» sur des thèmes militaires sont exposées à la Galerie Durand-Ruel à Paris.
La Galerie du Minaret organise une grande exposition particulière en 1946: Jean Alazard rédige la préface du catalogue. Il participe à une exposition personnelle parisienne à la Galerie Pierre Loeb (galeriste). Présentant ses œuvres à Marrakech en 1953, il découvre l’un de ses lieux de prédilection. En Algérie, il peint à Metlili et dans la région de Touggourt.
Il participe en 1956 aux expositions de groupe «Peintres d’Afrique du Nord» à Bordeaux et «Peintres d’Algérie» à Nice, en 1961 à la présentation collective du «groupe des 7» à la Galerie Romanet (Jacques Burel, André Cardona, JAR Durand, Sauveur Galliéro, René Sintès, Freddy Tiffou et le sculpteur Henri Chouvet), avant de connaître sa deuxième grande exposition personnelle à Paris, à la galerie Renou et Poyet.
Jean Simian fera une ultime exposition en 1988 à Saint-Guilhem-le-Désert regroupant les pièces majeures de son œuvre.
Les œuvres de Jean Simian: expositions et musées
Les Musées
Musée national des beaux-arts d'Alger (MNBA)
Musée national d'art moderne de Paris
Musée des Deux Guerres, Hôtel des Invalides, Paris
Collection de l‘État Français et de la Ville de Paris
Participe aux entretiens de Royaumont et Cerisy-la-Salle dès 1950
Musée Baron-Martin à Gray: La Corrida sous l'orage, huile sur toile, 1954, 146 x 114 cm, dépôt du Fonds National d'Art Contemporain
1944 Berne, Suisse, «L’Orient dans la peinture française»
1946-47 Galerie Maeght, «Sur 4 murs»
1946 Galerie Durand-Ruel
1955 Madrid «Casa Velasquez»
1956 Bordeaux, «Afrique du Nord» Nice, «Peintres d’Algérie»
1959 Galerie Riquelme, Biarritz. Expositions en Algérie
1964 Musée bibliothèque de Saint-Denis
1965 Galerie Riquelme
1976 Monaco
1977 Morsang-sur-Orge
1977-78 80 Formes et couleurs, l’Art dans la ville
1978-80 «Le temps de voir», «Le Dos». Maillot, Sens
1981 Un Bestiaire pour G.Bataille, Billon Saint-Loup, série des Abattoirs
1982 Art Vite 82, New York, Dallas: documentation
1983 Grand Palais Dessins de la Montgolfière au satellite
1984 Barcelone, Bourges, Arles le Puy, Morzine, Avoriaz
1985 Orangerie du Luxembourg, Paris / Documentation Tokyo
1987 Surennes, 1reexposition départementale du Grand Prix de France, Galerie Claude Hemery, Paris
1988 Chapelle des Pénitents, Saint-Guihlem-le-Désert
2006 Galerie Georges Bessière, Noirmoutier
Les Salons
Salon d’automne (de 1958 à 1980), salon de Mai (1946 et 1957), Grands et Jeunes d’Aujourd’hui (1964), Réalités nouvelles (1964,1967) et régulièrement depuis 1970. Sociétaire du Salon d’automne Casa Velasquez (1954-1955). Participe dans le cadre du Festival d’été chez Geneviève Thèvenot à Maillot aux expositions «Secrets du Réel» (1975) et «Le silence» (1976)
Bibliographie et écrits de Jean Simian
«De la connaissance plastique», extraits d'un article écrit par Jean Simian en 1942 dans la revue Messages dirigée par Jean Lescure[2]
La Guerre (préface de Jean Alazard, sur le thème de la guerre), [3]
Extrait d'un article d'Hélène Bokanowski, paru dans la revue Paris toujours, Alger, à propos de toiles africaines[5]
L'Algérie des peintres de et par Marion Vidal-Bué, Éditions Paris Méditerranée 2002, (ISBN2-84272-143-8), et in Revue Algérie-Littérature no47-48, janvier-
Des chemins et des hommes: la France en Algérie (1830-1962), collectif (Anne-Marie Briat, janine de La Hogue, André Appel, Marc Baroli), éditions Harriet, p.207
L'Algérianiste numéro 89, ; Article de Marion Vidal-Bué, p.90-95.
"L'Algérie des peintres", Marion Vidal-Bué, éditions Paris Méditerranée.
Marion Vidal-Buée, L'Algérie du sud et ses peintres, 1830-1960, Paris Birkhadem, Alger, Paris Méditerranée Edif 2000, , 211p. (ISBN2-84272-175-6)
L'École de Paris, 1945-1965: dictionnaire des peintres de Lydia Harambourg, éditions Ides et Calendes p.442-443
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