Joan Mitchell, née le à Chicago et morte le à Paris, est une artiste peintre et graveuse américaine faisant partie de la «seconde génération» du mouvement expressionniste abstrait. Elle développa une œuvre à la fois abstraite et expressionniste très puissante. Ses œuvres sont exposées dans les plus grands musées d'art moderne à travers le monde.
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Smith College (à partir de ) École de l'Institut d'art de Chicago (undergraduate degree (en) et maîtrise) (à partir de ) Université Columbia Francis W. Parker School (en) Université de New York
Joan Mitchell est née le à Chicago[2]. Élevée dans une famille fortunée, son père était un médecin célèbre, elle se tourna très vite vers les arts. En 1942, elle s'inscrit au Smith College, qu'elle quitte en 1944 pour l'Art Institute of Chicago. Elle y reçoit son diplôme (Bachelor of Arts degree) en 1947 puis un autre diplôme (Master of Fine Arts) en 1950. Elle étudie aussi à l'école de Hans Hofmann à New York et voyage en France, en Espagne et en Italie. Dans les années 1950, elle est considérée comme un membre important de l'École de New York.
L'école de New York, ou Eighth Street Club, est un groupe composé des grands peintres expressionnistes abstraits de cette époque (Jackson Pollock, Franz Kline, Willem de Kooning, etc.). Il s’agit d’un groupe autant artistique qu’intellectuel qui se retrouve dans les galeries d’art de la huitième rue – comme l’équivalent des cafés parisiens[3].
Son art est parfois décrit comme utilisant un savant mélange de fougue, de bravoure, de subtilité et de délicatesse[4]. Elle est connue pour ses choix audacieux et ses coups de pinceaux énergiques.
En 1955, Joan Mitchell s'installe en France pour rejoindre son compagnon le peintre québécois Jean-Paul Riopelle, avec lequel elle a une relation longue, riche et tumultueuse, où chacun inspire l'art de l'autre. Ils habitent d'abord Paris, dans le 15e arrondissement, avant de déménager à Vétheuil, un village du bord de la Seine près de Mantes-la-Jolie, dans une maison proche de celle où vécut Claude Monet avant de s'installer à Giverny. Ils conservent des studios séparés, mais se rejoignent et dînent ensemble tous les soirs.
La collaboration entre les deux artistes est riche, et on voit les étapes de leur relation dans l'œuvre de Mitchell. Par exemple, La Vie en rose, peint en 1979, soit deux ans après leur rupture, est souvent décrit comme étant une représentation de la fin abrupte de leur relation[5].
En 1972, elle est incluse dans Some Living American Women Artists, un collage féministe de Mary Beth Edelson[6].
Elle meurt dans le 5earrondissement de Paris le [2],[7].
Œuvre
Les œuvres de Joan Mitchell sont souvent de grandes dimensions, sous la forme de diptyques.
Elle disait de ses tableaux qu'ils devaient «transmettre le sentiment d'un tournesol fanant» («to convey the feeling of the dying sunflower»).
Une fondation en sa mémoire a été créée aux États-Unis. Elle attribue des bourses à de jeunes artistes[8].
Elle a été représentée à Paris par la galerie de Jean Fournier, passeur de la peinture américaine des années 1950 à 1980 en France.
En outre, elle fait partie des artistes dont des chefs-d'œuvre enrichissent la collection permanente[9] de la Fondation Louis Vuitton à Paris, comme entre autres le célèbre diptyque TwoSunflowers[10].
(en) Jane Livingston, The Paintings of Joan Mitchell: [exhibition, Whitney Museum of American Art, New York, June 20-September 29, 2002; Birmingham Museum of Art, Alabama, June 27-August 31, 2003; Modern Art Museum of Fort Worth, Texas, september 21, 2003-January 7, 2004; The Phillips Collection, Washington, February 14-May 16, 2004], California, University of California Press, , 237p. (ISBN0-520-23568-1), p.21.
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