Baptiste Benjamin Faverot dit Joseph Faverot (1862-1918) est un artiste peintre français, figure du Montmartre fin-de-siècle et réputé pour ses représentations circassiennes.
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Sous les prénoms de « Baptiste Benjamin », il naît à Paris 18e le 2 mai 1862, de Marie Colinot, brodeuse, et d'André Faverot, tailleur[1]. Il entre à l'École des beaux-arts et fréquente la classe de Jean-Léon Gérôme. Il expose au Salon des artistes français à partir de 1887, régulièrement, jusqu'en 1900 ; il devient membre de cette société[2]. Par ailleurs, il est membre du Salon des humoristes. En 1914, il expose un portrait de clown au salon de la Société nationale des beaux-arts[3]. Ayant vécu entre le boulevard de Rochechouart et la rue Duperré, il part un temps peindre du côté de Montbarbin et d'Auvers-sur-Oise (Chaponval), ville dans laquelle il épouse le 26 janvier 1899 Marie-Joséphine Bertin[4].
Il meurt le 18 février 1918[4] ; l'annonce de ses obsèques qui ont lieu à l'église Saint-Pierre de Montmartre est publiée dans la presse le 20 février suivant ; il est inhumé au cimetière de Montmartre[5].
Faverot a produit un nombre important d'huiles sur toile, en général de petits formats, ayant pour thème la vie champêtre (présentées au Salon), Montmartre et le monde du cirque ; on lui doit des scènes de genre (acrobatie, dressage) et des portraits de clowns fameux (Bottom, Boum Boum, Marcilly[6]) se produisant au cirque Fernando, puis au cirque Medrano. Il est également l'auteur de fresques pour des cabarets comme Le Rat mort au 7 de la place Pigalle[7], ou encore pour la guinguette d'Ernest Lemaire composée en 1887 sur l'île Fleurie entre Nanterre et Carrières-sur-Seine[8] et de décors peints pour des spectacles comme la revue Montmartre-Express d'Albert Pajol créée au Divan japonais en octobre 1892 avec Louis Abel-Truchet[9]. Il est l'auteur d'au moins deux affiches lithographiée, Brunin Champs-Élysées Ambassadeurs (1890)[10] et Mansuelle (1915)[11]. Plusieurs de ses dessins ont été publiés dans Le Courrier français, Cocorico, La Vache enragée, Le Rire, La Grande Guerre, Les Quat'z'Arts[12],[13]
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