José Benlliure y Gil, Carnaval à Rome, 1881, Musée Carmen Thyssen, MalagaJosé Benlliure y Gil, Messe, Musée des Beaux-Arts de ValenciaJosé Benlliure y Gil, Apothéose de Saint François
José Benlliure y Gil, né dans le quartier Cabañal-Cañamelar de Valence, appartenait à une famille d'artistes. Son père Juan Antonio était un peintre décorateur, spécialisé dans la peinture ornementale, avec des éléments floraux et trompe-l'œil. De sa mère, Angela Gil, José Benlliure prit son deuxième nom de famille. Son fils aussi, José Benlliure Ortiz (1884–1916) a été un peintre. À la mort précoce de son fils, José en donna plusieurs oeuvres au Musée des Beaux-Arts de Valencia « Saint Pie V ». Son neveu était l'architecte, sculpteur et peintre José Luis Benlliure López de Arana, qui était fils du sculpteur Mariano Benlliure, frère de José; un autre frère de José et de Mariano, Juan Antonio Benlliure y Gil, a été un peintre.
Formation et activités artistiques
Après ses études à l'Académie royale des beaux-arts de San Carlos de Valence, José Benlliure collabora avec son père et compléta sa formation artistique dans l'atelier du peintre Francisco Domingo y Marqués. À partir de l'an 1875, il envoya ses œuvres à l'Exposition de Madrid. Au Salon de Paris il expose des tableaux de genre, sur des sujets espagnols et des peintures à caractère religieux, dans lesquels il exprimait son adhésion profonde au Christianisme. Il a été séduit par le Symbolisme et sa peinture devint de plus en plus diaphane, poétique, presque un rêve surréaliste, qui transposait l'image concrète dans une réalité abstraite.
S'installant à Rome, il devient un point de référence pour la colonie d'artistes espagnols. Il épousa Maria Ortiz en 1880 et son fils naquit à Rome. De 1903 à 1913, il a été professeur à l'Académie espagnole des beaux-arts de Rome. Le roi d'Espagne Amédée Ier lui commanda le portrait de son fils Emmanuel-Philibert de Savoie, devenu infant d'Espagne et Prince des Asturies[1].
Il occupa un fauteuil à l'Académie royale des beaux-arts Saint-Ferdinand (Madrid), à l'Accademia di San Luca (Rome), à l'Académie royale des beaux-arts de San Carlos (Valencia), à l'Académie des beaux-arts de Brera (Milan) et a l'Académie des beaux-arts de Munich.
(es) Bernardino de Pantorba, Historia y crítica de las exposiciones nacionales de bellas artes celebradas en España, Madrid, Ed. Alcor, .
(es) Museo de Bellas Artes Valencia, Felipe María Garín Ortíz de Taranco, Catálogo-guía del Museo Provincial de Bellas Artes de San Carlos, Valencia, Servicio de Estudios Artísticos, Institución Alfonso El Magnánimo, , p.18.
(es) Manuel Muñoz Ibáñez, La pintura contemporánea del País Valenciano (1900-1980), Valencia, Editorial Prometeo, , p.391.
(es) Victoria E. Bonet Solves, José Benlliure Gil (1855–1937): el oficio de pintor, Valencia, Ayuntamiento de Valencia, .
Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol.II, Paris, Gründ, .
(es) José Benlliure Gil (1855–1937) (Exposition au "Centre del Carme", 15 Mai-31 Août 2008), Valencia, Generalitat Valenciana, .
(es) Naturalia: Museo de Bellas artes de Valencia, San Pio V (21 mayo-23 noviembre 2014), Valencia, Generalitat valenciana, .
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