Jules-Adolphe Delmotte, né le à Senlis (Oise) et mort le à Précy-sur-Oise, est un artiste peintre français, principalement connu en tant que peintre décorateur.
Pour les articles homonymes, voir Delmotte.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Maître | |
---|---|
Distinctions |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Né à Senlis, place de l'Hôtel-de-ville, le 5 janvier 1840, Jules-Adolphe Delmotte est le fils d'Hortense-Julie Delmotte, née Aubert, et d'Adolphe-Aquilas Delmotte (1813-1893), marchand-épicier-confiseur[1].
Élève de Léon Bonnat, Adolphe Delmotte expose au Salon plusieurs de ses œuvres, principalement des natures mortes, entre 1866 et 1875[2].
Le 22 octobre 1873, à Beauvais, il épouse Louise-Gabrielle Dechaumont[3]. C'est dans cette même ville que naît leur premier fils, Adolphe-Gabriel-René Delmotte, futur entrepreneur de peintures[4], le 28 septembre 1874[5].
La même année, Delmotte présente au Salon Le Martyre de sainte Maxence au Ve siècle, une commande pour l'église Sainte-Maxence de Pont-Sainte-Maxence, dans l'Oise. Dans son département natal, il signe également le décor du plafond de la loggia de l'aile Jean-Bullant du château de Chantilly en 1876[2]. Il travaille ensuite pour la ville de Paris.
À l'occasion de l'Exposition universelle de 1889, Delmotte est nommé officier d'Académie[6].
En 1892, le public découvre les fresques allégoriques, représentant différentes industries, qu'il a peintes au-dessus du bureau du président dans la grande salle de réunion (salle Ambroise-Croizat) de la Bourse du travail[7],[8].
En 1901, il est nommé officier de l'Instruction publique pour avoir collaboré au décor du pavillon de la ville de Paris à l'Exposition universelle de 1900[9],[8].
Entre les années 1860 et le début du XXe siècle, il réside dans le 17e arrondissement de Paris, d'abord au 34 rue Lacroix[2] puis, après 1893, au 151 rue Legendre et enfin aux 21-23 rue Dautancourt, où il a pour élève le peintre niortais Louis Drouet.
Outre son domicile parisien, Delmotte est également propriétaire à Précy-sur-Oise[10], où il meurt le 17 juin 1910[4].
En 2014, l'une de ses toiles, une Nature morte aux poissons (sujet de sa première œuvre exposée au Salon) a été donnée par sa famille à la commune de Beaumont-sur-Oise[11].