D'origine parisienne, Jules-Adolphe Goupil est le fils de Marie-Élisabeth Havard et de Pierre-Charles Goupil[1]. Il a un frère aîné, également peintre et avec qui il ne faut pas le confondre, Léon-Lucien Goupil (1834-1891)[2].
Il entre à l'école des beaux-arts de Paris et a pour maître Henry Scheffer[3] (d'autres sources mentionnent son frère, Ary). Il est dit par la suite l'un des meilleurs élèves et continuateurs de Florent Willems[4].
Il expose pour la première fois au Salon parisien à partir de 1857 son autoportrait et est dit résider au 9 rue de Montyon[3]. Il décroche des récompenses en 1873, 1874, 1875 et 1878. Il expose également aux salons de Bruxelles et Munich.
Ses toiles s'inspirent de scènes historiques du XVIIIe siècle, exploitent des scènes de genre, et des portraits.
En , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par le ministère des Beaux-Arts[1]. Cette même année, paraît chez la veuve d'Alfred Cadart une série d'eaux-fortes[5].
Il meurt à 43 ans, en revenant d'un séjour à Nice.
Conservation
La Jeune Mère, huile sur toile, 44 x 38 cm, fin des années 1860, Dijon, musée national Magnin[6].
Les Derniers Jours de Madame Roland, huile sur toile, 1880, Château d'Amboise.
The Village Girl, huile sur toile, 1,62 x 1,20 cm, s.d., Sydney, Art Gallery of New South Wales.
(en) «Léon-Lucien Goupil», dans Catalogue of modern paintings, statuary, bronzes, ceramics and other artistic property collected by the late Henry Hilton, American Art Galleries, American Art Association, 1900, p.18.
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