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Jules-René Bouffanais (né le à Champagnac-de-Belair, mort pour la France aux Éparges le ), est un peintre et graveur français.

Jules-René Bouffanais
Biographie
Naissance

Champagnac-de-Belair (Dordogne)
Décès
(à 30 ans)
Les Éparges (Meuse)
Nationalité
Française
Formation
École des beaux-arts de Paris
Activités
Peintre, graveur
Autres informations
Membre de
Société des artistes français
Conflit
Première Guerre mondiale
Maîtres
L'Enlèvement d'Amphitrite, Salon de 1913, Brantôme, abbaye Saint-Pierre
L'Enlèvement d'Amphitrite, Salon de 1913, Brantôme, abbaye Saint-Pierre

Biographie


Bouffanais est admis à l'école des beaux-arts de Paris le , et devient élève des peintres Fernand Cormon et Jean-Paul Laurens, et du graveur Auguste Laguillermie[1], et se présente en 1910, d'une part au concours du prix de Rome en peinture, décrochant une mention honorable avec son Amour vainqueur de Pan (Périgueux, musée d'art et d'archéologie du Périgord), tandis que le grand prix est décerné à Jean Dupas, et d'autre part, au prix de Rome en gravure (il reçoit une mention au Prix de Rome de 1908), pratiquant les deux disciplines de manière égale. Il retente sa chance en 1913 avec Le Rhapsode, puis en 1914, où il est admis premier au concours d'esquisse peinte, et admis en loge avec pour sujet une Piétà (Champagnac-de-Belair, église). Il remporte ainsi le deuxième second grand prix de Rome de gravure en taille-douce en 1914 avec une Académie d'homme (conservée à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris).

Sociétaire des Artistes français, il participe plusieurs fois au Salon (il y reçoit une mention en 1910), et se fait remarquer lors du Salon de 1913, où il expose un monumental Enlèvement d'Amphitrite (Brantôme, abbaye Saint-Pierre), et remporte une médaille de bronze.

Mobilisé pendant la Première Guerre mondiale, il est enrôlé comme sergent au 170e régiment d'infanterie. Il est tué au combat à la tranchée de Calonne, pendant la bataille des Éparges, d'une balle au front. Sa mère, Françoise Salinier, fait présenter son œuvre Arabes (Le Caire, Institut français d'archéologie orientale) au Salon des artistes aux armées, et le fait acheter par l'État pour la somme de 300 francs. Le , son ami Antoine Orliac fait part dans les colonnes du journal L'Intransigeant de la dispersion de son fond d'atelier, et rend un hommage à son camarade[2].


Liste des œuvres


Peintures :

Gravures et dessins :


Notes et références


  1. Notice biographique, Archives Cat'zArts, ENSBA.
  2. « Un peintre tué à l'ennemi », L'Intransigeant, 16 avril 1920, p. 2.
  3. Vente Paris, Deburaux et associés, 13 juillet 2010, n°21

Bibliographie





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