Fernand Cormon, pseudonyme de Ferdinand Anne Piestre (d'après l'état civil reconstitué de Paris)[2], né le à Paris où il est mort le , est un peintre français.
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Fils de l’auteur dramatique français Eugène Cormon et de la comédienne Charlotte Paris[3], Fernand Cormon est l'élève des peintres Jean-François Portaels à Bruxelles, puis d'Alexandre Cabanel et d'Eugène Fromentin à l'École des beaux-arts de Paris.
Dans l'Atelier Cormon à Montmartre (10 rue Constance). Fernand Cormon au chevalet, à gauche Henri de Toulouse-Lautrec derrière le chevalet, en haut à droite (flèche) Émile Bernard[4].
Il expose ses premières toiles au Salon de 1868. Il se fait connaître pour ses scènes historiques, tels le Meurtre au sérail ou la Mort de Ravana, qui est primée au Salon de 1875. Il peint aussi des portraits, sans jamais délaisser le style académique, et voyage en Tunisie et en Bretagne.
En 1882, il ouvre un atelier au 10 rue Constance puis fonde, fin 1883, une école privée au 104 du boulevard de Clichy, qui prend ensuite le nom d'Atelier Cormon. Son école passe ensuite sous la direction de Ferdinand Humbert et Henri Gervex[5].
Son épouse fut assassinée le dans son appartement du no19 boulevard des Batignolles, la gorge tranchée par une voisine, Marie Lemoine[11], une prostituée[12],[13].
Œuvres
Caïn
Caïn fuyant avec sa famille (1880), Paris, musée d'Orsay.
Caïn (1880) est un sujet biblique inspiré d'une version naturaliste de La Légende des siècles de Victor Hugo. L'œuvre se devait de rester laïque: Cormon a enlevé les symboles religieux en évoquant un côté préhistorique.
Le tableau fut perdu en 1925 puis retrouvé dans les réserves du Palais de Tokyo à Paris en 1980. Il est à présent conservé au musée d'Orsay.
Portrait de Camille Bernier, Quimper, Musée départemental breton
Le Harem, scène des Mille et une Nuits, musée d'art et d'histoire de Narbonne
Œuvres décoratives
La Bienfaisance et L'Éducation, Paris, mairie du IVe arrondissement, 1878
Décoration murale de l'amphithéâtre de paléontologie, au rez-de-chaussée de la galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée (Muséum national d'histoire naturelle), dans le Jardin des plantes (1893-1897)
La Chasse et La Pêche, Paris, Muséum d'histoire naturelle, 1897-1898
Décoration murale, hôtel de ville de Tours, salle des mariages, 1901
Vision du Paris primitif, La Révolution française, Les Temps modernes, plafonds, Paris, Petit Palais, 1911
L'Histoire de l'écriture, hôtel de ville de Paris
Sélection d'œuvres
Meurtre au sérail (1874), musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon.
Mort de Ravana (1875), Toulouse, musée des Augustins.
La Bataille d'Essling, musée des beaux-arts de Mulhouse.
Selon la fille de la victime, Madame Couderc, sa mère venait de toucher une créance de 100 000 francs et une cassette de bijoux furent dérobés (L'Express du Midi, 26 octobre 1934).
René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p.315-317 (avec reproduction en p.316 de la toile Les Grenadiers de la Garde à Essling)
Chang Ming Peng, «Fernand Cormon et le grand décor: l’exemple de l'amphithéâtre du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris (1893-1897)», in L'Atelier, bulletin no8 de l'Association Le Temps d'Albert Besnard, 2013, [consacré au grand décor parisien à la fin du XIXesiècle] (ISSN1956-2462)
Frédéric Destrimau, «L'atelier Cormon (1882-1887)», Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, , p.171-184 (lire en ligne, consulté le )
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