Jules Gabriel Hubert-Sauzeau, né à Prahecq (Deux-Sèvres) le [1] et mort à Niort le , est un artiste-peintre français.
Issu d'une famille bourgeoise des Deux-Sèvres, Jules Gabriel Hubert-Sauzeau est diplômé ingénieur de l'école centrale des arts et manufactures. Mais il renonce à ses projets scientifiques pour peindre. Il s'inspire des paysages du Poitou et de ses habitants. Il va étudier la peinture à Paris sous la direction de Jean-Paul Laurens et de William Bouguereau.
Il épouse Marie Marguerite Hélène Ferret (née à Port-d'Envaux). Elle lui donne un fils unique qui meurt à 20 ans en 1917, pendant la Première Guerre mondiale. Le portrait de son fils enfant est conservé au musée Bernard-d'Agesci à Niort.
Après avoir habité de 1896 à la guerre de 1914 au 8, rue Méchain dans le 14e arrondissement de Paris, Jules Gabriel Hubert-Sauzeau habitera au 6 rue Calabre à Saint-Maixent (Deux-Sèvres), avant de s'installer définitivement rue Paul-François-Proust à Niort (Deux-Sèvres) en 1917.
Il expose ses œuvres dans des Salons régionaux, mais aussi et surtout à Paris : à la Société nationale des beaux-arts, au Salon d'hiver et au Salon des artistes français ; il en fut sociétaire et y présente une toile figurant une femme en 1884.
Hubert-Sauzeau envoie deux aquarelles et huit huiles dont La Sèvre, Coin de jardin, La Mare aux fées, Les Raisins au Salon poitevin de Niort en 1903. Il présente un Portrait d'une aïeule au Salon des artistes français de 1910 (musée Bernard-d'Agesci à Niort). Il obtient une médaille section art moderne-peinture, à Poitiers en 1922.
Il est membre[Quand ?] de la commission administrative des musées de la ville de Niort. En 1926, il participe au Salon des beaux-arts de Niort, avant d'y mourir le . Il lègue une grande partie de son fond d'atelier à la ville. L'artiste lègue également plusieurs toiles au musée de Poitiers, dont La Récolte en Poitou et La Moisson.
Son tableau Les Vendéens demandent à Cathelineau de prendre la tête de l'insurrection (1900) est conservé à l'écomusée de la Vendée au Puy du Fou.