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William Bouguereau est un peintre français né le à La Rochelle où il est mort le .

William Bouguereau
William Bouguereau, Autoportrait (1879),
Musée des beaux-arts de Montréal.
Fonction
Président du conseil d'administration
Fondation Taylor
-
Edmond Du Sommerard
Biographie
Naissance

La Rochelle
Décès
(à 79 ans)
La Rochelle
Sépulture
Cimetière du Montparnasse
Nom de naissance
Adolphe-Williams Bouguereau
Nationalité
Française
Domicile
Hôtel Bouguereau
Formation
École des beaux-arts de Paris
Activité
Peintre
Conjoints
Marie-Nelly Monchablon (d) (de à )
Elizabeth Jane Gardner Bouguereau (de à )
Autres informations
A travaillé pour
École des beaux-arts de Paris
Membre de
Académie des beaux-arts ()
Fondation Taylor
Mouvement
Mécène
Maître
Genres artistiques
Portrait, peinture de personnage (en), peinture mythologique
Influencé par
Distinctions
second prix de Rome (1848), premier prix de Rome (1850), grand officier de la Légion d'honneur[1]
Œuvres principales
Signature
tombe de William Bouguereau, au cimetière du Montparnasse (12ème division)

Il est un des représentants majeurs de la peinture académique française de la fin du XIXe siècle.


Biographie


Adolphe Williams Bouguereau[2] est le fils d'un négociant en vins de Bordeaux. Sa famille, de confession catholique, a des origines anglaises.

Il apprend le dessin à l'école municipale de dessins et de peintures de Bordeaux. En 1846, il entre à l'École des beaux-arts de Paris dans l'atelier de François Édouard Picot, sur la recommandation de J. P. Allaux. Il remporte le second prix de Rome, ex æquo avec Gustave Boulanger, pour sa peinture Saint Pierre après sa délivrance de prison vient retrouver les fidèles chez Marie (1848).

Il remporte le premier prix de Rome en 1850 avec Zénobie retrouvée par les bergers sur les bords de l'Araxe.

En 1866, le marchand de tableaux Paul Durand-Ruel s'occupe de sa carrière et permet à l'artiste de vendre plusieurs toiles à des clients privés. Il a ainsi énormément de succès auprès d'acheteurs américains, au point qu'en 1878, lors de la première rétrospective de sa peinture pour l'Exposition universelle à Paris, l'État ne peut rassembler que douze œuvres, le reste de sa production étant localisée aux États-Unis[3]. Il passe aussi un contrat avec la maison d'édition Goupil pour la commercialisation de reproductions en gravure de ses œuvres. En 1876, il devient membre de l'Académie des beaux-arts.

En 1866, il se marie avec sa modèle, Marie-Nelly Monchablon, avec qui il vit déjà depuis plusieurs années et que l'on peut retrouver sur nombre de ses tableaux depuis les années 1856[4]. Le couple a déjà trois enfants, nés avant leur mariage : Henriette née en 1857, Georges William né en 1859, et Jeanne née en 1861 et qui meurt à l'âge de cinq ans. Deux autres enfants naissent après leur mariage : Paul en 1868 et William Maurice en 1876. Ce dernier meurt huit mois après sa naissance, suivi de près par sa mère, qui s'éteint en 1877. Ils étaient tous deux atteints par la tuberculose[5] et leur mort éprouve durablement Bouguereau.

En 1885, il est élu président de la Fondation Taylor, fonction qu'il occupera jusqu'à la fin de sa vie. La même année, il obtient la médaille d'honneur au Salon[6].

Professeur en 1888 à l'École des beaux-arts de Paris et à l’Académie Julian, ses peintures de genre, réalistes ou sur des thèmes mythologiques, sont exposées annuellement au Salon pendant toute la durée de sa carrière. Il travaille aussi à de grands travaux de décoration, notamment pour l'hôtel de François Bartholoni, et peint aussi le plafond du Grand Théâtre de Bordeaux.

En 1896, Bouguereau épouse en deuxièmes noces une de ses élèves, la peintre Elizabeth Jane Gardner. Le peintre use de son influence pour permettre l'accès des femmes à beaucoup d'institutions artistiques en France[7].

L'appartement d'Elizabeth Jane Gardner se trouve dans la même rue que la famille de William Bouguereau, au no 75 rue Notre-Dame des Champs[8],[9]. Peu de temps après la mort de Nelly Monchablon, Bouguereau souhaite épouser Elizabeth Gardner, une élève qu'il connaît depuis dix ans, mais sa mère s'y oppose[10] ainsi que sa fille[8]. Elizabeth Gardner fait jurer à Bouguereau qu'il ne se remarierait pas du vivant de celle-ci[10]. Ils se fiancent en 1879[11]. Après la mort de sa mère et après dix-neuf ans de fiançailles, ils se marient à Paris en juin 1896[10]. Ils passent leurs étés à La Rochelle[8] et resteront ensemble jusqu'à la mort de celui-ci[12].

Son fils, Georges William, âgé de 15 ans, en villégiature à Écouen, meurt chez Guillaume Seignac le [13]. Son autre fils Paul meurt en 1900.

William Bouguereau meurt le à La Rochelle, ne laissant comme descendance que sa fille aînée, Henriette, mariée en 1880 à un M. Vincens et morte en 1953[14]. Le peintre est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse (12e division), au côté de sa première épouse.


Un peintre de la femme et de l'enfant


La Naissance de Vénus (1879), Paris, musée d'Orsay.
La Naissance de Vénus (1879), Paris, musée d'Orsay.

Son thème de prédilection est la représentation du corps féminin. Avec Alexandre Cabanel, Jules Lefebvre et Jean-Léon Gérôme, il est associé au genre du nu académique. Sa Naissance de Vénus (1879, Paris, musée d'Orsay) est emblématique d'une peinture sensuelle profondément influencée par les Vénus d'Ingres. C'est avec ce genre qu'il connaît le plus de succès mais rencontre aussi le plus de critiques. À cause de la texture lisse et minutieuse de sa peinture, Joris-Karl Huysmans dit à son encontre : « Ce n'est même plus de la porcelaine, c'est du léché flasque ; c’est je ne sais quoi, quelque chose comme de la chair molle de poulpe[15] ». Le peintre impressionniste Edgar Degas invente le verbe « bouguereauter » pour désigner ironiquement l'action de fondre et de lisser le rendu pictural de cette manière.

Après le deuil qu'il subit en 1877, il se tourne davantage vers la peinture religieuse et délaisse peu à peu les thèmes en rapport avec l'Antiquité de ses débuts.

Il représente également de nombreuses fois des portraits d'enfants à partir de 1870. Il peint sa fille Henriette et son fils Paul dans le tableau La Sœur aînée en 1869. Lorsqu'il se trouve à La Rochelle à partir de 1893, il prend pour modèles récurrents trois fillettes habitant près de La Rochelle : Yvonne et ses sœurs Jeanne et Marguerite. On retrouve Yvonne dans un grand nombre de mises en scènes intimistes ou champêtres, la plupart vendus aux amateurs américains dont Le Livre de prix, devenu invisible depuis 1916, qui réapparaît dans une vente chez Sotheby's à New York en 2019, où il atteint le prix de 1 275 000 dollars[16], confirmant le regain d'intérêt pour les œuvres de Bouguereau.


Postérité


Nymphes et satyre (1873) Williamstown, Clark Art Institute.
Nymphes et satyre (1873) Williamstown, Clark Art Institute.

Déconsidéré en Europe peu après sa mort et jusque vers la fin du XXe siècle, son œuvre y est redécouverte tardivement. De son vivant, les toiles de Bouguereau sont très recherchées par les collectionneurs américains qui les achètent à des prix élevés, de sorte qu'une grande partie de son œuvre a quitté la France.

Dante et Virgile (1850), Paris, musée d'Orsay.
Dante et Virgile (1850), Paris, musée d'Orsay.

Dans le contexte du XXe siècle, où l'influence du modernisme grandit en histoire de l'art pour en devenir finalement le courant officiel[17], l'art académique se trouve discrédité et dévalué[18], sévèrement critiqué par une pensée moderniste favorable à l'art d'avant-garde[19] et mis à l'index[20]. Les artistes académiques comme Bouguereau connaissent alors une dévaluation très significative. Pendant des décennies, le nom du peintre a même fréquemment disparu des encyclopédies généralistes et des enseignements artistiques ou est simplement mentionné comme celui d'un exemple à ne pas suivre[21], objet de moqueries[22]  souvent appuyées sur des citations de Zola ou de Huysmans  et entaché par des rumeurs diffamantes[23]. On reproche au peintre sa participation aux jurys des salons officiels de peinture du XIXe siècle, qui se sont majoritairement opposés à l'admission des œuvres relevant des mouvements modernes de la peinture (Cézanne surnommait le Salon : « le Salon de Bouguereau[24] »). Il a néanmoins influencé des peintres comme Fritz Zuber-Bühler[25].

À partir des années 1950, le surréaliste Salvador Dalí manifeste son admiration pour l'art de Bouguereau, qu'il oppose à Pablo Picasso, et contribue à sa redécouverte. Dans Les Cocus du vieil art moderne[26], volontiers adepte d'une rhétorique paradoxale, Dali écrit : « Picasso, qui a peur de tout, fabriquait du laid par peur de Bouguereau. Mais, lui, à la différence des autres, en fabriquait exprès, cocufiant ainsi ces critiques dithyrambiques qui prétendaient retrouver la beauté[27] ».

Depuis l'exposition rétrospective de ses œuvres organisée au Petit Palais à Paris en 1984, la réputation de Bouguereau s'est progressivement améliorée, sur fond de controverse entre partisans et opposants au retour en grâce de la peinture académique. Ainsi, à l'ouverture du musée d'Orsay à Paris en 1986, l'exposition d'œuvres académiques est sévèrement critiquée par une majorité de critiques d'art[20],[28]. En 2001, Fred Ross, président du Art Renewal Center qui promeut la réhabilitation de Bouguereau, fustige ce qu'il estime être une « propagande » du modernisme ayant conduit, selon lui, au « système de pensée le plus oppressif et restrictif de toute l'histoire de l'art[29] ». Il édite un catalogue raisonné de l'œuvre peint de Bouguereau rédigé par Damien Bartoli.

En 2006-2007 a lieu au Philbrook Museum of Art (en) de Tulsa une exposition[30] consacrée au peintre et à ses élèves américains. La cote élevée de ses peintures témoigne du regain d'intérêt des collectionneurs d'art pour son œuvre[31] et du goût du public pour ses peintures dans les musées[32].

En 2019, le Milwaukee Art Museum à Milwaukee a organisé une exposition de plus de quarante tableaux de Bouguereau, intitulée Bouguereau & America[33]. Cette exposition doit ensuite se déplacer à Memphis au Memphis Brooks Museum of Art (en)[34], puis à San Diego au San Diego Museum of Art[35].


Œuvres


Article détaillé : Œuvre peint de Bouguereau.
La Jeunesse de Bacchus (1884), collection particulière.
La Jeunesse de Bacchus (1884), collection particulière.

Œuvres dans les collections publiques



Argentine


Canada


Cuba

L'Art et la Littérature (1867), New York, Arnot Art Museum.
L'Art et la Littérature (1867), New York, Arnot Art Museum.

Espagne


États-Unis

Sur la grève ou Sœurs sur le rivage[36] (1896), Detroit Institute of Arts.
Sur la grève ou Sœurs sur le rivage[36] (1896), Detroit Institute of Arts.

France

Flore et Zéphyr (1875), musée des Beaux-Arts de Mulhouse.
Flore et Zéphyr (1875), musée des Beaux-Arts de Mulhouse.

Grande-Bretagne


Inde


Japon


Récompenses et distinctions



Élèves



William Bouguereau dans la culture



Notes et références


  1. Ministère de la Culture et de la Communication, Base Léonore, Archives Nationales.
  2. Son acte de naissance no 412 du , consultable aux archives départementales de Charente-Maritime (Collection du greffe), mentionne son nom de famille sous la forme « Adolphe Williams Bouguereau », mais la dénomination d'usage est celle de la signature de ses tableaux, « William Bouguereau ».
  3. James Harding, Les peintres pompiers, p. 25.
  4. « Marie-Nelli Monchablon (1836-1877) | WikiTree FREE Family Tree », sur www.wikitree.com (consulté le )
  5. Didier Jung, William Bouguereau, le peintre roi de la Belle Époque, éditions Le Croît vif, Saintes, 2014.
  6. Henry Havard (ill. Goupil & Cie), Salon de 1885, Paris, Ludovic Baschet, (OCLC 5867680).
  7. « Elizabeth Jane Gardner Bouguereau - 23 artworks », sur Art Renewal Center (consulté le )
  8. (en) Author jonathan5485, « Elizabeth Jane Gardner – the resolute and tenacious artist. » , sur my daily art display, (consulté le )
  9. Bertrand Dreyfus, Le guide du promeneur : 6e arrondissement, Paris, Parigramme, 1994, p. 243.
  10. Wissman, Fronia E., Bouguereau, San Francisco, Pomegranate Artbooks, (ISBN 978-0876545829), p. 15
  11. (en-US) « Elizabeth Jane Gardner Bouguereau | Artist Profile », sur NMWA (consulté le )
  12. Bartoli, Damien et Ross, Frederick C., William Bouguereau: His Life and Works,
  13. Notice sur William Bouguereau sur le site Peintres-ecouen.com.
  14. Information documentée sur le site Gazette-drouot.com.
  15. Joris-Karl Huysmans, Écrits sur l'art, Jérôme Picon, éd., Paris, Flammarion, 2008, 476 p. (ISBN 978-2-08071-252-3).
  16. Vente sous le no 407 sur le site Sothebys.com.
  17. (en) Corinne Robins, The Pluralist Era American Art, 1968-1981, Harper & Row, 1984, p. 2.
  18. (en) Academic American Encyclopedia, Grolier Academic, 1989, p. 69 (ISBN 0-7172-2024-9).
  19. (en) Tim Barringer, Rethinking Delaroche/Recovering Leighton, .
  20. (en) Michael Kimmelman, « Forgiving the popular paintings », New York Times, (en ligne)
  21. (en) Mark Roth, « Gifted artist ? Bouguereau's work controversial more than a century after his death », Pittsburgh Post-Gazette, (en ligne).
  22. (en) Lisa Small, « Dahesh Curator Lisa Small on Kitsch », sur daheshmuseum.org ([PDF] en ligne).
  23. (en) Damien Bartoli, « Bouguereau William » sur artrenewal.org (en ligne).
  24. Le salon des beaux Arts, hist-geo.ac-rouen.fr.
  25. « Fritz Zuber-Buhler », sur historyofpainters.com (consulté le ).
  26. Grasset et Fasquelle, 1956.
  27. Salvador Dali : Les cocus du vieil art moderne « Copie archivée » (version du 29 juin 2013 sur l'Internet Archive).
  28. (en) Andrea Kupfer Schneider, Creating the Musée D'Orsay. The Politics of Culture in France, Penn State Press, 1998, p. 56.
  29. (en) [PDF] arthistory.sbc.edu
  30. (en) In the Studios of Paris: William Bouguereau & His American Students.
  31. (en) Carly Berwick, « Who Is Buying All Those Bouguereaus? », New York The sun, (en ligne).
  32. (en) [MP3] « Sarah Hall, director of Curatorial Affairs for the Frick Art & Historical Center », post-gazette.com.
  33. (en) « Bouguereau & America », Milwaukee Art Museum, 2019.
  34. « Bouguereau & America », sur www.brooksmuseum.org (consulté le ).
  35. (en) Bouguereau & America, musée d'Art de San Diego, 2020.
  36. Yvonne et sa sœur Marguerite, modèles habituels du peintre à La Rochelle.
  37. (en) « Fraternal Love », sur Museum of Fine Arts, Boston, (consulté le ).
  38. (en-US) « Bataille des Centaures contre les Lapithes (Primary Title) - (2008.100) », sur Virginia Museum of Fine Arts (consulté le ).
  39. « Joslyn Art Museum Omaha Nebraska », sur joslyn.org, Art Museum, Art Classes Omaha Nebraska (consulté le ).
  40. « Joslyn Art Museum Omaha Nebraska », sur joslyn.org, Art Museum, Art Classes Omaha Nebraska (consulté le ).
  41. « The Elder Sister », sur mfah.org, The Museum of Fine Arts, Houston (consulté le ).
  42. « Nymphs and Satyr », sur clarkart.edu (consulté le ).
  43. « Homer and His Guide (Homère et son guide) », sur collection.mam.org, Milwaukee Art Museum (consulté le ).
  44. (en) « A Young Girl Defending Herself against Eros (Getty Museum) », sur The J. Paul Getty in Los Angeles (consulté le ).
  45. (en) « The Nut Gatherers », sur dia.org (consulté le ).
  46. (en) « Paintings. Bouguereau, William Adolphe », sur Henry Collections Home (consulté le ).
  47. (en-US) « Whisperings of Love », sur New Orleans Museum of Art (consulté le ).
  48. (en) « The Little Beggars (Les Petites Mendicants) », sur Syracuse University Art Galleries (consulté le ).
  49. « Collections Database », sur museums.fivecolleges.edu (consulté le ).
  50. « Childhood Idyll », sur denverartmuseum.org, Denver Art Museum (consulté le ).
  51. « Memorial Art Gallery Collection-Young Priestess, 73.1 », sur magart.rochester.edu (consulté le ).
  52. Marie Lemaréchal, André Crochepierre (1860-1937) : Eloge de l’instantané, Ville de Villeneuve s/Lot, , 80 p. (ISBN 2-9523881-7-2), p. 28.
  53. (en-US) « L'Aurore (Dawn) », sur artsbma.org, Birmingham Museum of Art (consulté le ).

Voir aussi


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Bibliographie



Monographies


Ouvrages généraux


Catalogues


Articles connexes



Liens externes



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[de] William Adolphe Bouguereau

William Adolphe Bouguereau [.mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}vijɑ̃ adɔlf buɡø'ʁo] (auch Adolphe-William Bouguereau; * 30. November 1825 in La Rochelle (Département Charente-Maritime); † 19. August 1905 ebenda) war ein französischer Maler des 19. Jahrhunderts und gilt als Meister des Akademischen Klassizismus und des Klassischen Realismus.

[en] William-Adolphe Bouguereau

William-Adolphe Bouguereau (French pronunciation: ​[wiljam adɔlf buɡ(ə)ʁo]; 30 November 1825 – 19 August 1905) was a French academic painter. In his realistic genre paintings he used mythological themes, making modern interpretations of classical subjects, with an emphasis on the female human body.[1] During his life, he enjoyed significant popularity in France and the United States, was given numerous official honors, and received top prices for his work.[2] As the quintessential salon painter of his generation, he was reviled by the Impressionist avant-garde.[2] By the early twentieth century, Bouguereau and his art fell out of favor with the public, due in part to changing tastes.[2] In the 1980s, a revival of interest in figure painting led to a rediscovery of Bouguereau and his work.[2] He finished 822 known paintings, but the whereabouts of many are still unknown.[3]

[es] William-Adolphe Bouguereau

William-Adolphe Bouguereau (La Rochelle, 30 de noviembre de 1825-ibídem, 19 de agosto de 1905) fue un pintor francés, uno de los principales exponentes del academicismo.
- [fr] William Bouguereau

[it] William-Adolphe Bouguereau

William-Adolphe Bouguereau (La Rochelle, 30 novembre 1825 – La Rochelle, 19 agosto 1905) è stato un pittore e docente francese appartenente alla corrente dell'accademismo.[1]

[ru] Бугро, Вильям

Вилья́м-Адо́льф Бугро́ (фр. William-Adolphe Bouguereau [buɡ(ə)ʁo]; 30 ноября 1825 года, Ла-Рошель — 19 августа 1905 года, там же) — французский живописец, видный представитель салонного академизма XIX века.



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