Julie Volpelière est une artiste peintre française, spécialiste du portrait et de la peinture d'histoire, née à Marseille vers 1783 et morte à Paris le . Élève de Gioacchino Serangeli, elle expose au Salon de 1808 à 1839.
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Native de Marseille, Louise Pauline Julie Volpelière étudie la peinture à Paris dans les années 1800 auprès de Gioacchino Serangeli[1], un ancien élève de Jacques-Louis David, originaire de la péninsule italienne et établi dans la capitale française depuis 1790[2].
Au Salon de 1810, elle reçoit une médaille d'or de deuxième classe[3].
Elle meurt à Paris le , à son domicile du 13, rue de la Grange-Batelière[4], «à la suite d'une longue et douloureuse maladie», selon le Journal des artistes[5]. L'un des témoins de son acte de décès est le peintre Jean-Étienne-Franklin Dubois (1796-1854)[4].
Œuvres
Collections institutionnelles
Portrait de George Barkworth, 1826, huile sur toile, 71 × 57 cm, Kingston upon Hull, Guildhall(en), KINCM:2005.108[6];
La Vierge à la grappe, copie d'après Pierre Mignard; huile sur toile; Centre national des arts plastiques, en dépôt à la mairie de Lyon, Inv. FNAC PFH-5609; achat par commande à l'artiste pour l'église Saint-Georges de Lyon, 1831[7],[8];
Portrait de Louis-Philippe, copie, vers 1831; huile sur toile; Centre national des arts plastiques, en dépôt à Quimper à la préfecture du Finistère; commande d'État à l'artiste[9],[10];
Portrait de Jean-Baptiste Jourdan, copie d'après Horace Vernet, 1834, huile sur toile, 72 × 55 cm; Versailles, château de Versailles, MV 2377; commande d'État pour la salle de 1792 du musée de l'Histoire de France de Louis-Philippe Ier[11];
Le Maréchal Lannes (en buste), copie d'après le portrait en pied par François Gérard, 1834, huile sur toile, 74 × 59 cm; Paris, musée de l'Armée, Inv 10, Ea 131; commande d'État pour le musée de l'Histoire de France de Louis-Philippe Ier[12],[13];
Guillaume Gouffier de Bonnivet, amiral de France, copie d'après un original du XVIIesiècle, 1834; huile sur toile, 48 × 38 cm; commande d'État pour le château d'Eu; Eu, musée Louis-Philippe du château d'Eu, inv 2001.1.11[14],[15];
Portrait en pied du roi Louis-Philippe, d'après François Gérard, vers 1837; huile sur toile, 230 × 160 cm; Centre national des arts plastiques, en dépôt depuis 1837 à Narbonne, au musée d'Art et d'Histoire, Inv.: FNAC PFH-6277; commande d'État à l'artiste[16];
Sainte Catherine, copie d'après Murillo, huile sur toile; Centre national des arts plastiques, en dépôt à la mairie de Jargeau (1843), Inv. FNAC PFH-2114; achat par commande à l'artiste en 1842 pour l'église de Jargeau[17],[18];
Galerie
Sélection d'œuvres de Julie Volpelière
Portrait de femme au châle jaune, années 1800-1810
Portrait d'une dame jouant de la guitare, 1813 ou 1815
Portrait de jeune femme au bouquet de fleurs, 1822
George Barkworth, 1826 (Kingston upon Hull, Guildhall)
Jeune orientale et sa servante, 1836
Aglaé-Françoise Lèbe Gigun, 1839
Les Jeunes Calédoniennes, gravure anonyme d'après le tableau présenté par Julie Volpelière au Salon de 1814
Bibliographie
Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, «Volpelière (MlleL.-P.-Julie)», dans Dictionnaire général des artistes de l'École française depuis l'origine des arts du dessin jusqu'à nos jours, t.2, Paris, Librairie Renouard, (lire en ligne), p.701-702.
Charles Gabet, «Volpelière (MlleL.-P.-Julie)», dans Dictionnaire des artistes de l'École française au XIXesiècle, Paris, Madame Vergne, (lire en ligne), p.700.
Frédéric Bourgeois de Mercey, Étude sur les beaux-arts depuis leur origine jusqu'à nos jours, vol.3, Paris, Arthus Bertrand, éditeur, (lire en ligne), p.403 (État des médailles en or accordées, par S. M. l'empereur et roi, aux artistes qui se sont distingués au Salon de 1810).
Archives de Paris, état civil reconstitué, 5Mi1 1303, acte de décès reconstitué de Louise Pauline Julie Volpelière (acte du 8 novembre 1842 pour un décès survenu la veille), image 17/51, page consultée le 11 avril 2022.
«Nouvelles des arts», Journal des artistes, , p.318 (lire en ligne).
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