Kara Walker est une plasticienne afro-américaine, née à Stockton en Californie le . Son œuvre traite en particulier, et souvent avec humour, du racisme et du sexisme dans l'histoire américaine, et emprunte des formes variées et surprenantes: techniques des silhouettes, sculptures géantes, films d'animation, etc.
Kara Walker
Biographie
Naissance
(53 ans) Stockton
Nom de naissance
Kara Elizabeth Walker
Nationalité
Américaine
Formation
École de design de Rhode Island Atlanta College of Art (en)
Son père est un professeur d'art. Sa famille appartient à la classe moyenne, mais elle est confrontée dans son adolescence au racisme, dans le Sud, à Atlanta[1]. En 1991, elle est diplômée de l'Atlanta College of Art(en) (Bachelor of Fine Arts ou BFA) et en 1994 de l’École de design de Rhode Island (Master of Fine Arts ou MFA). La même année, son exposition au Drawing Center de New York lui apporte une notoriété internationale.
Elle réalise depuis des installations, dessins, aquarelles et wall-paintings, travaillant sur l'histoire de l'esclavage et son héritage dans la société américaine contemporaine. Elle s'intéresse par conséquent également aux questions touchant à la discrimination raciale, aux relations entre les Noirs et les Blancs, aux rapports maîtres-esclaves, à la ségrégation, mais aussi à l'hypersexualisation de la femme noire[2],[3].
Elle est surtout connue pour ses grandes silhouettes noires découpées, proche du rendu d'une ombre chinoise[4]. L'utilisation du papier découpé est «un rejet de la peinture», et le choix d'une technique modeste, populaire, née au XVIIesiècle et XVIIIesiècle et qui a duré jusqu'à nos jours, sans être toujours considéré comme une démarche artistique[1]. Pour le critique Rémi Astruc, son œuvre «nous confronte sans ménagement aux significations symboliques et même anthropologiques de la couleur»[5].
Elle vit actuellement à New York, où elle enseigne depuis 2001 les arts visuels à l'université Columbia.
Expositions personnelles
2014: sculpture géante de sphinx en sucre blanc[5],[6].
2021
Kunstmuseum de Bâle (5 juin 2021- 23 septembre 2021 )[7],[8]
2007-2008
My Complement, My Enemy, My Oppressor, My Love (Mon Ennemi, Mon Frère, Mon Bourreau, Mon Amour)[9]
Sean J. Rose, «Kara Walker, sa part d’ombre», Libération, (lire en ligne).
Sean J. Rose et Kara Walker, «Interview: le besoin catharsique de faire un retour en arrière», Libération, (lire en ligne).
Francis Marmande, «T’es pas d’ici», Le Monde, (lire en ligne).
Raphaël Cuir, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, , «Walker, Kara Elizabeth [Stockton 1969]», p.4533.
Nathalie Gabbai, «Le sphinx raffiné de Kara Walker», Libération, (lire en ligne).
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