Fils du comédien Kolbjörn Knudsen(sv) (1897-1967), Leif Knudsen est étudiant en philosophie à l'université de Göteborg en 1947, élève de l'Académie André Lhote à Paris en 1948, puis de 1949 à 1953 d'Endre Nemes(sv) à l'Académie des Beaux-Arts de Valand(sv) de Göteborg. Une bourse du gouvernement français lui permet en 1953-1954 de revenir à Paris où ses séjours seront désormais fréquents[1].
Forteresse de Varberg
Avec Knut Irwe(sv), Jöran Salmson(sv), Bertil Norell(sv), Bengt Olson, Nils Wedel(sv), Börge Hovedskou(sv) ou encore Jörgen Zetterquist(sv), Leif Knudsen fait partie des élèves d'Endre Nemes qui fondent le à Göteborg le Groupe 54(sv) qui, ne se reconnaissant pas dans une Association des artistes de Göteborg(sv) hostile tant au Surréalisme qu'à l'art abstrait, manifeste sa détermination à des actes engagés pour «changer la Suède» par des interventions en des lieux recevant du public (la fresque murale exécutée par Leif Knudsen au restaurant Lejonet de Göteborg dès 1953, de même que, entre 1955 et 1960, son implication dans la scénographie des Spelen (Jeux)(sv) de la forteresse de Varberg, avec notamment les décors qu'il réalise pour des pièces de Molière, Shakespeare, Ludvig Holberg et Henrik Ibsen[1], s'inscrivent dans cette démarche), puis par l'ouverture en 1958 à Göteborg d'un lieu d'exposition ouvert aux courants qu'ils incarnent, la Galerie 54[2].
L'exposition itinérante qualifiée de «mythique» (Göteborg, Malmö, Stockholm) Kring spontanismen à laquelle participe Leif Knudsen en 1959 offre à Frank Claustrat de situer l'art abstrait «spontané» ainsi revendiqué (dit également «spontanéisme») comme, en tant que contemporain de Jackson Pollock, la «version nordique de l'expressionnisme abstrait, l'interprétation scandinave d'un courant qui dépasse les frontières européennes et possède une indéniable capacité à se renouveler: cette esthétique, qui relève d'abord, en partie, de l'automatisme pictural, puis de la peinture gestuelle, s'oppose à la rigueur de l'abstraction géométrique ou du fonctionnalisme d'un Max Bill, par exemple»[3].
À partir de 1966, Leif Knudsen enseigne aux académies d'été de l'École des beaux-arts de Gerlesborg(sv)[4].
Mort le , il repose au cimetière de Kviberg(sv) à Göteborg.
Les étudiants de l'Académie des Beaux-Arts de Valand - Leif Knudsen, Gunnar Larson(sv), Jörgen Zetterquist(sv), Olle Zetterquist(sv), Leif Ericson, Valter Gibson(sv)..., Göteborgs Konsthall, [5].
«He hides his expertise in order he finds a deeper human engagement.» - Bengt Olson[8]
«Son œuvre se rattache à l'abstraction lyrique, par laquelle il exprime ses émotions personnelles et ses convictions en face des affrontements sociaux caractéristiques de notre époque.» - Jacques Busse[1]
«Bengt Olson assignes national characteristics to Knuden's colours. Bright colours are considered Nordic - they are associated with Nordic nature, the Midsummer light, and so forth, but also with the people of the Nordic region, from whom blonde hair and blue eyes are considered typical. There is an associative shift beetween non-representational painting and series of preconceptions about the Nordic that are linked to it. An international abstract style is associated with a certain region based on one artist's work, perhaps the result of a need to distingish Knudsen from continental abstraction.» - Kristoffer Arvidsson[7]
Bohusläns Museum(sv), Uddevalla, six lithographies 45x61cm en portfolio titré Gyntiana, 1962 (Ensam Bland manneskor, En mans väg, Bild till den Grönklädde, Bild till bojgen; Bild till sfinxen; Bild till äventyren - grafiskt blad)[13].
Marcel Marceau
Collections privées
Marcel Marceau, Berchères-sur-Vesgre, Terrorn Forkladd (La terreur déguisée), huile sur toile 100x130cm, 1961[14].
Références
Jacques Busse, «Leif Knudsen», Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.7, p.884.
Håkan Wettre, En brytningstid Endre Nemes, Boëthuis & Friedlung, 2002.
Frank Claustrat, «Asger John, un peintre libertaire à Copenhague - Activiste et peintre "spontanéiste"?», Connaissance des arts, 10 mars 1994.
Bengt Olson, «Ett kamrattportråt (Portrait d'un ami)», Poetik abstraction - Leif Knudsen, Jan Stenvinkel, Lars-Erik Ström, Gothenburg Art Association, Gothenburg Art Gallery, 1963.
Lars Erik Âström, Kring spontanismen, Fédération suédoise des Beaux-Arts(sv), 1959
Bengt Olson, «Ett kamratportråt», Poetik abstraction - Leif Knudsen, Jan Stenvinkel, Lars-Erik Ström; Gothenburg Art Association, Gothenburg Art Gallery, 1963.
Gunnar Hellman, Leif Knudsen, Galerie Jacques Massol, Paris, 1966.
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