Louis Garin est né dans une famille modeste dont le père est cheminot. Il travaille avec son père à la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest jusqu'en 1935. Il s'inscrit aux cours du soir de l'école régionale des beaux-arts de Rennes[1]. Louis Garin se marie et devient père de famille[1]. Il peint à ses heures de loisirs et pendant ses congés[1]. Illustrateur et peintre de paysages et de sujets lyriques, il est réputé pour ne peindre que la région bretonne[1]. En 1922, il expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts[1].
Entre 1928 et 1938, il travaille pour la Manufacture de la Grande Maison de la Hubaudière, dite «H.B», à Quimper[1], notamment en compagnie du sculpteur René Quillivic et des peintres Alphonse Chanteau (1874-1958) et Georges Brisson (1902-1980), Georges Renaud (1901-1994), Paul Fouillen (1899-1958), et le Toulousain René Beauclair (1877-1960), ceci pendant la pleine productivité de la marque «Odetta» (Les Ateliers de l'Odet)[1].
En 1935, il participe à la décoration de la salle de jeux de la classe tourisme du paquebot Normandie[1]. À cette même époque, il quitte son emploi de cheminot pour devenir peintre à temps complet après avoir reçu la commande de la décoration de l'église Sainte-Thérèse de Rennes[1].
Il conçoit le décor du pavillon breton de l'Exposition universelle de 1937 à Paris[1]. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il trouve refuge à Landavran, où il décore les murs de l'église[1].
Il peint également de nombreux décors de restaurants, dont Le Menach au Bono, l'hôtel Du Guesclin à Rennes, Manche-Océan à Vannes, l'hôtel Bellevue à Trébeurden ainsi que dans quelques églises comme Saint-Joseph à La Trinité-sur-Mer, ou l'église Saint-Lézin à La Chapelle-Janson en 1959, quelques mois avant sa mort[1].
Il travaille également pour la faïencerie de Sarreguemines, pour laquelle il réalise des services de table à décors bretons[1].
Vannes, mairie, salle du conseil municipal: Les Vénètes, peinture murale[1].
Vitré, église Saint-Martin, chapelle Notre-Dame de Grâce: le pourtour de cette chapelle est orné de peintures murales sur les thèmes de L'Adoration des mages, de L'Adoration des bergers et de la Piéta, 1957, trois panneaux horizontaux et un vertical au centre, surmontés de quatre médaillons[8],[9].
Illustrations
Frédéric Le Guyader, La Chanson du Cidre, 60 dessins de Louis Garin, gravés sur bois par Pierre Guillemet et Louis-Joseph Soulas, Éditions La Bretagne Touristique, 1925, 270p.
Denise Delouche, G. Souet-Monnier, Philippe Théallet, Louis Garin (1888-1959), artiste de la Bretagne, Éditions Terre de Brume, 2000 (ISBN2843621062).
Isabelle Baglin, Louis Garin et le décor peint de l'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus à Rennes, dans Peintures monumentales de Bretagne, ouvrage collectif, PUR, 2021, p.300.
Jean-Yves Andrieux, L'Ouest-Éclair…, Presses Universitaires de Rennes, 2000, pp.117-130 (en ligne).
Denise Delouche, G. Souet-Monnier, Philippe Théallet, Louis Garin (1888-1959), artiste de la Bretagne, Éditions Terre de Brume, 2000 (ISBN2843621062).
Gwenaela Souet-Monnier, Louis Garin, maîtrise d'université soutenue en 1993 (éditeur?)[réf.nécessaire]
Isabelle Baguelin, «Louis Garin et le décor peint de l'église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus à Rennes» in: Christian Davy, Didier Jugan, Christine Leduc-Gueye, Christine Jablonski, Cécile Oulhen, Peintures monumentales de Bretagne, Presses universitaires de Rennes, 2021, pp.297-305(ISBN978-2-7535-8082-4).
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