Fils de Claude Louis Joseph Marie Chambard, marchand, Louis Léopold Chambard est né à Saint-Amour dans le Jura le . Après des cours à l'école municipale de dessin de Lyon[1], il entre à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de Pierre-Jean David d'Angers[2] et de Jean-Auguste-Dominique Ingres[3]. Il obtient le premier prix de Rome de sculpture avec Marius sur les ruines de Carthage en 1837 et devient pensionnaire de la villa Médicis à Rome de 1838 à 1842. Chambard expose ses premières sculptures au Salon de 1841. De retour d'Italie, il obtient plusieurs commandes officielles, notamment pour le palais du Louvre.
Il meurt à Neuilly-sur-Seine le .
Œuvres
La Tronche, musée Hébert: Bacchus, 1840-1841, envoi de Rome.
Marius sur les ruines de Carthage, 1837, statue en plâtre[4];
Zénon, copie d'après Céphisodote, 1838-1839, envoi de Rome.
École nationale supérieure des mines: fronton de l'entrée principale, d'après un modèle de son maître Jean-François Legendre-Héral et d'une tête formant la clef de l'archivolte, 1851-1854[5], détruits par les travaux de percement du boulevard Saint-Michel et remplacés par des sculptures d'Élias Robert[6].
opéra Garnier, grand foyer: La Fantaisie, 1875, statue.
palais du Louvre, façade est de la Cour carrée: Modestie, 1861, statue en pierre.
Poligny, musée municipal: Oreste poursuivi par les Furies, 1842-1843, envoi de Rome.
Saint-Cloud, parc de Saint-Cloud: Jupiter, 1865-1866, terme en marbre.
Localisation inconnue:
Apollon et Coronis, 1842;
La Parure, 1850;
Une suppliante, 1852;
L'Abondance, 1857;
L'Inspiration, 1859;
La Modestie, 1861;
Enfant portant une coquille, 1863;
Mercure, 1866;
La Vengeance, 1868;
Jean-Jacques Cambacérès, 1876-1877;
Rouget de l'Isle, 1880;
Folette, 1882;
Pompier qui sauve deux enfants d'un incendie, 1885;
Modestie (1861), Paris, palais du Louvre, façade est de la Cour carrée.
Jupiter (1865-1866), parc de Saint-Cloud.
La Fantaisie (1875), Paris, opéra Garnier, grand foyer.
Notes et références
Alfred Dantès, La Franche-Comté littéraire, scientifique, artistique: recueil de notices sur les hommes les plus remarquables du Jura, du Doubs et de la Haute-Saône, Genève, 1971, p.27.
Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture, gravure, et lithographie des artistes vivants exposés au Grand palais des Champs-Élysées, 1861, Paris, p.LXVII.
Georges Vigne, Les élèves d'Ingres, Musée Ingres, 1999, p.70.
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