Louis-Pierre Deseine est le fils de Louis-André Deseine, maître menuisier, et de Madeleine Potier[1].
Il est le frère cadet du sculpteur Claude André Deseine (1740-1823)[2]. Il a comme premier maître Edme Dumont, puis il devient élève de Louis-Philippe Mouchy, de Guillaume Coustou et d'Augustin Pajou, dont il expose le portrait en buste au Salon de 1785[3]. Il obtint le prix de Rome de sculpture en 1780, l'agrément de l'Académie royale de peinture et de sculpture en 1785 avant d'en devenir membre en 1791. En 1814, il publie une histoire de l'Académie royale.
Sculpteur néo-classique au service du prince de Condé, il demeure fidèle aux Bourbons sous la Révolution et l'Empire.
Il est nommé chevalier de l'ordre de l'Éperon d'or et chevalier de Malte (1816)[1].
Il meurt le à Paris, où il est enterré au cimetière du Montparnasse (3edivision).
Œuvres dans les collections publiques
Monument funéraire du duc d'Enghien (1825), château de Vincennes.
Ballancourt, château du Saussay: Le Général Auguste de Colbert, statue en plâtre.
Portrait de Claude-Pierre-Louis Durand à l'âge de quatre ans (1783-1867), 1788, buste en plâtre;
Études pour le mausolée du cardinal de Belloy, esquisses en plâtre;
Étude d'un homme debout avec une draperie sur l'épaule, dessin.
palais Bourbon, façade côté quai d'Orsay: Michel de L'Hospital, statue en pierre. Elle fait partie d'un groupe de quatre statues de grands personnages de l'histoire de France. En 1989, lors d'une restauration, elles sont remplacées par des moulages[4].
Rueil-Malmaison, châteaux de Malmaison et Bois-Préau: Portrait du pape Pie VII, 1805, buste en plâtre patiné terre cuite.
François de Fossa, «Le tombeau du duc d'Enghien», Bulletin de la Société des amis de Vincennes, , p.14 (lire en ligne).
Sculpteur de moindre notoriété, Claude André Deseine est sourd-muet. Ses penchants républicains et le côté caricatural de ses portraits le distinguent radicalement de son frère. Il réalise néanmoins des bustes en terre cuite réalistes de plusieurs personnalités de la Révolution française, Mirabeau, Marat, Maximilien Robespierre (1791) au musée de la Révolution française à Vizille et Augustin Robespierre (1792) à la Conciergerie à Paris.
(en) Michael Levey, Painting and Sculpture in France, 1700-1789, Yale University Press, 1993, 250-51.
Emmanuel Schwartz, Les Sculptures de l'École des Beaux-Arts de Paris. Histoire, doctrines, catalogue, Paris, École nationale supérieure des beaux-arts, 2003.
Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 3eannée, 1822, Paris: Ponthieu, 1823, pp.80-81 (en ligne sur archive.org).
Anne-Marie de Lapparent, Louis-Pierre Deseine, Paris, Comité des travaux historiques et scientifiques - CTHS, coll.«Archéologie et histoire de l'art», , 575p. (ISBN978-2-7355-0781-8).
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