Louis Testelin était le fils de Gilles Testelin, peintre du roi Louis XIII et logé au Louvre[1] et le frère aîné d'Henri Testelin, peintre également et secrétaire de l'Académie royale de peinture[1]. Sa famille étant devenue protestante, il le fut également jusqu'à la fin de sa vie, sans que son engagement protestant ne nuise à sa carrière: il peignit pour Anne d'Autriche et plusieurs établissements religieux parisiens.
Il fut l'élève de Simon Vouet, et se lia d'amitié avec Charles Le Brun qui travaillait dans le même atelier. Selon la notice rédigée par Georges Guillet de Saint-George, Louis Testelin travailla avec Charles Le Brun «à quelques tableaux et à des ornements» pour l'ancienne église du Val-de-Grâce[2]. Il peignit notamment deux tableaux de Mays créés pour la cathédrale Notre-Dame de Paris.
En 1648, Louis Testelin est l'un des dix peintres qui participèrent à la fondation de l'Académie royale de peinture et de sculpture. En 1649, il fut choisi comme secrétaire de celle-ci, puis en 1650, il en devint professeur. Il garda cette fonction jusqu'à sa mort, en 1655.
Il pratique également le lavis et la caricature satirique[3].
Il est enterré au cimetière réformé des Saints-Pères, à Paris.
Liste des œuvres
Peintures:
Saint Pierre ressuscitant la veuve Tabitha, 1652 (May de Notre-Dame), Arras, musée des Beaux-Arts.
La Flagellation de saint Paul et de saint Silas, 1655 (May de Notre-Dame), Paris, cathédrale Notre-Dame.
Le Retour de Gonesse, plume et lavis, Poitiers, musée Sainte-Croix
La roue de la fortune, pierre noire, Paris, musée du Louvre
L'Espagnol berné sur la prise d'Arras (attribué), 1655, pierre noire et lavis gris, Paris, Bibliothèque nationale de France
L'Orgueil espagnol surmonté par le luxe français (attribué), Dijon, musée des Beaux-Arts
La déroute des cormorans (attribué), New York, The Metropolitan Museum of Art
Le capitaine des Enfarinez (attribué), Rouen, musée des Beaux-Arts
Notes et références
Georges Guillet de Saint-George, notice.
Guillet de Saint-George
Sylvain Kerspern, La Tribune de l'art, 29.12.2006, en ligne.
Voir aussi
Bibliographie
David Simonneau, «Louis Testelin dessinateur», dans Dessins français aux XVIIe et XVIIIe siècles, actes du colloque, Paris, École du Louvre, 24 et 25 juin 1999, Paris, 2003, pp.169-183.
Hélène Guicharnaud, «Louis Testelin (1615 - 1655), Saint Pierre ressuscitant la veuve Tabitha», dans L'Estampille L'Objet d'art, 2002, 373, pp.83-84.
Dominique Brême, «Saint Pierre ressuscitant Tabitha par Louis Testelin (1615 - 1655)» dans L'Estampille L'Objet d'art, 1996, 310, pp.83-84.
Georges Guillet de Saint-George, notice sur Louis Testelin, in Mémoires inédits sur la vie et les ouvrages des membres de l'Académie royale de peinture et de sculpture, J.B. Dumoulin, Paris, 1854, tome I.
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