Louis Vidal est né à Nîmes le [1]. Né de père inconnu et de Sophie Vidal-Navatel[2], il grandit dans une famille d'artistes, ayant pour beau-père le peintre Alexandre Colin qui a épousé sa mère en secondes noces[3] et pour demi-frère Paul-Alfred Colin. Il fait des études d'anatomie[4] mais devient aveugle vers 1853, ce qui l'empêche de poursuivre cette voie[5].
Carrière de sculpteur
Il étudie auprès des sculpteurs animaliers Antoine-Louis Barye et Pierre Louis Rouillard[5] et devient lui-même sculpteur animalier en remplaçant la vue par le toucher[5]. Cette faculté lui permit de réaliser des portraits, il percevait la forme des visages en les touchant et les sculptait dans l'argile[4], et reste connu pour être l'auteur d'une sculpture représentant un lion rugissant[6], ainsi que celle d'un taureau en bronze[7], donné par l'État au musée des Beaux-Arts de Nîmes en 1867[8].
Louis Vidal travailla notamment avec Alfred Barye, fils de son maître Antoine-Louis Barye. Il devient professeur de modelage en 1888 à l'École Braille à Paris[9].
Un portrait de l'artiste[Note 1] effectué par le photographe Étienne Carjat, datant de 1865, acquis par les Musées nationaux en 1986, est conservé à Paris au musée d'Orsay[10].
Louis Vidal meurt le à l'hôpital des Quinze-Vingts, à Paris[1].
Œuvres
Les informations suivantes proviennent principalement de: Émile Bellier de La Chavignerie et Louis Auvray, Dictionnaire général des artistes de l'École française, tome deuxième, p.671 (en ligne sur Google livre, consulté le )
VIDAL L’AVEUGLE dit NATAVEL. (1831-1892). «Cerf couché». Bronze à patine brune verte nuancée. Socle en marbre. Fonte d’édition ancienne. Signé. L.38 P.20 H.24.
Grand lion du Sénégal, 1875, bronze, ancienne collection de Madame Keistkrij, localisation inconnue.
Gazelle d'Algérie, 1879, cire, ancienne collection de Charlotte de Rothschild, localisation inconnue.
Gazelle femelle d'Afrique, 1879, bronze, ancienne collection de Charlotte de Rothschild, localisation inconnue.
Kob, cheval anglais, 1879, bronze, ancienne collection de Charlotte de Rothschild, localisation inconnue.
Notes et références
Notes
Épreuve sur papier albuminé à partir d'un négatif verre.
Références
Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous temps et de tous pays, Paris, Gründ, (lire en ligne), p.995.
Archives de la ville de Paris, , Décès 12V4E 6823.
Pascale Gorguet-Ballesteros et Marie Bonin, «Le fonds ancien du Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris: nouvelles perspectives de recherche: La collection Maurice Leloir et la collection de la Société de l’histoire du costume», dans Choisir Paris: les grandes donations aux musées de la Ville de Paris, Institut national d’histoire de l’art, coll.«Actes de colloques», (lire en ligne).
Devaux, Yves., L'univers des bronzes et des fontes ornementales: chefs-d'œuvre et curiosités, 1850-1920, Paris, Pygmalion, , 356p. (ISBN2-85704-042-3 et 9782857040422, OCLC5075089, lire en ligne).
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