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Le musée des Beaux-Arts de Nîmes est un musée d'art français fondé au début du XIXe siècle, situé dans la ville de Nîmes, dans le département du Gard et la région Occitanie.

Musée des Beaux-Arts de Nîmes
Informations générales
Type
Musée d'art
Ouverture
1824
Visiteurs par an
17 085 ()
Site web
Collections
Collections
Peinture, sculpture
Époque
Du XIVe siècle au XIXe siècle
Localisation
Pays
 France
Commune
Adresse
Rue de la Cité Foulc, 30000 Nîmes
Coordonnées
43° 49′ 55″ N, 4° 21′ 38″ E
Localisation sur la carte de Nîmes
Localisation sur la carte de France

Historique


Le musée, fondé en 1821 dans la Maison Carrée, abrite alors surtout des œuvres romaines et antiques ainsi que quelques peintures contemporaines et plus anciennes. L'espace devenant trop exigu, un concours architectural est organisé en 1902 pour la réalisation d'un nouveau bâtiment. C'est l'architecte Max Raphel qui le remporte. Les travaux débutent en 1903 pour s'achever en 1907.

Ce bâtiment, situé dans le square de la Mandragore et rue de la Cité-Foulc, a depuis été rénové par l'architecte Jean-Michel Wilmotte en 1987.


Collections


La collection originale est rassemblée dès 1824, des collections privées viennent ensuite l'enrichir, comme le legs de Robert Gower, en 1869, ou celui de Charles Tur en 1948 et ceux d'artistes et d'amateurs d'arts.

La collection compte aujourd'hui quelque 3 600 œuvres. Dans la galerie inférieure, composée de trois salles, on peut admirer des tableaux italiens de Jacopo Bassano (1515-1592) (Suzanne et les vieillards), Lelio Orsi (1511-1587), Andrea della Robbia (1435-1525) (mascaron de céramique : La Vierge à l'enfant, dite aussi Madone Foulc), Pier Francesco Mola, Giovanni Paolo Pannini entre autres.

Dans les sept salles de la galerie supérieure, sont exposés les œuvres des peintres flamands et hollandais des XVIe et XVIIe siècles, Rubens (Portrait de moine), Carel Fabritius, Pieter Coecke van Aelst (1502-1550), Leonaert Bramer; et celles des peintres français Sébastien Bourdon, Nicolas de Largillierre et Hyacinthe Rigaud, Reynaud Levieux, Jean-François de Troy (Moissonneuse endormie), Pierre Subleyras, François Boucher, des nîmois Charles-Joseph Natoire et Xavier Sigalon, Paul Delaroche (Cromwell devant le cercueil de Charles Ier), Charles Jalabert dont le musée conserve en outre le buste réalisé en 1904 par le sculpteur Pierre-Nicolas Tourgueneff (1853-1912).


Peintures



École italienne


XVe siècle


XVIe siècle


XVIIe siècle


XVIIIe siècle


École nordique


École française


XVIIe siècle


XVIIIe siècle


XIXe siècle



Sculptures



Objets d'arts


Mosaïque romaine
Mosaïque romaine

Le musée conserve également deux œuvres prestigieuses : une mosaïque romaine de la deuxième moitié du IIe siècle représentant le mariage d'Admète, et une terre cuite polychrome vernissée d'Andrea della Robbia représentant La Vierge à l'Enfant et deux chérubins, dite également Madone Foulc.


Mosaïque romaine

Cette mosaïque romaine datant de la seconde moitié du IIe siècle est certainement la plus grande et la plus belle parmi celles trouvées à Nîmes[1]. Elle a été découverte lors de la construction des halles de la ville en 1883 dans un état de conservation remarquable car elle était enfouie à 1,80 m sous terre. Ses dimensions sont exceptionnelles : 8,80 m de long sur 5,94 m de large.

Le panneau central représente une scène de la mythologie grecque où Admète, roi des Phères, demande à Pélias, roi d'Iolcos, la main de sa fille Alceste. D'après la légende Admète devait, pour obtenir satisfaction, réussir une épreuve imposée par Pélias : atteler ensemble un lion et un sanglier, puis conduire un tel attelage[2]. Admète fut aidé dans cette entreprise par Apollon qui, puni par Zeus pour avoir tué les cyclopes et obligé de servir Admète pendant un an, rendit dociles les deux bêtes sauvages[3]. Le panneau central représente Admète tenant en laisse les deux animaux et venant chercher Alceste debout au pied de son père. Autour de cette scène, quinze panneaux de forme carrée sont décorés de figures géométriques et forment un ensemble très décoratif. Le bord supérieur de cette mosaïque est orné d'une frise de rinceaux d'acanthes avec léopard, lion et oiseaux.

La présence de cette mosaïque au cœur du musée des Beaux-Arts a été voulue dès la conception du bâtiment en 1907 ce qui montre le grand attachement des Nîmois aux origines romaine de leur ville[1].


Terre cuite vernissée

Andrea della Robbia, Vierge à l'Enfant et deux chérubins.
Andrea della Robbia, Vierge à l'Enfant et deux chérubins.

Edmond Foulc, riche manufacturier nîmois, avait rassemblé à la fin du XIXe siècle une magnifique collection d'objets d'art du Moyen Âge et de la Renaissance. Peu de temps avant sa mort survenue en 1916 le collectionneur lègue à Nîmes, sa ville natale, quelques pièces, dont cette Vierge à l'Enfant et deux chérubins réalisées en terre cuite polychrome vernissée par Andrea della Robbia et surnommée depuis Madone Foulc. Les héritiers d'Edmond Foulc vendront en 1928 le reste de cette prestigieuse collection dont l'essentiel est conservé au musée de Philadelphie. Ce tondo proviendrait du palais Strozzi à Florence[4]. Il s'agirait du modèle de référence de l'artiste qui a réalisé une série de Vierge à l'Enfant et deux chérubins du même type, dont on connait plusieurs autres exemplaires à Florence, Londres, Washington et New-York. Cette Madone Foulc a été reconnue très tôt, lorsqu'elle était encore en possession d'Edmond Foulc, comme l'exemplaire à la fois le plus ancien et le plus beau[4].


Conservateurs


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Bibliographie


Alain Chevalier, Marcel Destot, Aleth Jourdan et Guy Tosatto, Musée des beaux-arts de Nîmes, Paris, Réunion des musées nationaux, , 144 p. (ISBN 2-7118-4096-4)


Références


  1. Alain Chevalier, Marcel Destot, Aleth Jourdan et Guy Tossato, Musée des beaux-arts de Nîmes, Paris, Réunion des musées nationaux, , 144 p. (ISBN 2-7118-4096-4), p. 6
  2. Irène Aghion, Claire Barbillon et François Lissarrague, Héros et dieux de l'antiquité : guide iconographique, Paris, Flammarion, coll. « Tout l'art : Encyclopédie », , 320 p. (ISBN 2-08-011746-7), p. 22
  3. P. Grimal, Mythologies classiques, Paris, Larousse, , 282 p., p. 132
  4. Alain Chevalier, Marcel Destot, Aleth Jourdan et Guy Tossato, Musée des beaux-arts de Nîmes, Paris, Réunion des musées nationaux, , 144 p. (ISBN 2-7118-4096-4), p. 14

Voir aussi



Articles connexes



Liens externes


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[en] Musée des Beaux-Arts de Nîmes

The Musée des Beaux-Arts de Nîmes (French pronunciation: ​[myze de boz‿aʁ də nim]) is the fine arts museum of Nîmes.
- [fr] Musée des Beaux-Arts de Nîmes



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