Fils d'un conducteur de travaux[3] et d'une artiste peintre[4], professeur de dessin dans les écoles municipales de la Ville de Paris[5], Lucien Métivet après des études au lycée Charlemagne et des cours à l'Académie Julian, entre en 1882 à l'École des beaux-arts de Paris[6] où il devient l'élève de Fernand Cormon[7],[8]. Il y croise Henri de Toulouse-Lautrec et Louis Anquetin[9]. L'année suivante, il accomplit un service militaire d'une durée d'un an à Rouen au 39erégiment d'infanterie.
Métivet effectue ses premiers envois au Salon de la Société des artistes français dès 1889, puis au Salon de la Société nationale des beaux-arts. Il a été vice-président du Salon des humoristes[10].
Il a travaillé pour divers journaux dont Le Rire, Le Monde moderne, L'Assiette au beurre, Le Monde illustré, Excelsior ou le Journal amusant.
En 1900, il représente la section humoristique durant l'Exposition universelle à Paris, puis est exposé dans la section française durant l'Exposition universelle de Turin de 1911.
Longtemps domicilié à Paris au 6, boulevard de Clichy[11], il s'était retiré au milieu des années 1920 à Versailles au 16, rue de Béthune.
Mort à Versailles le , Lucien Métivet était marié depuis avec Camille Naulleau[12], veuve du photographe René Le Bègue (1857-1914)[13]. Il était veuf depuis de Marie Gibert[14], fille du dessinateur et graveur Henri-Émile Gibert (1818-1882) élève d'Augustin François Lemaître et de Léon Gaucherel[15].
Après des obsèques organisées quatre jours après sa mort à l'église Sainte-Jeanne-d'Arc de Versailles, Lucien Métivet est inhumé à Paris au cimetière du Montparnasse[16].
Œuvres
Affiches lithographiées
Affiche pour Eugénie Buffet aux Ambassadeurs (1896)[17].À quoi rêvent les jeunes filles, dessin publié dans Le Rire du , collection Weisman et Michel.
L'Écho de Paris commence La Femme-enfant roman contemporain par Catulle Mendès, Paris, Impr. Émile Lévy, [1890].
À l'hygiène, hydrothermothérapie instantanée Guyot et Cie, Paris, Impr. Camis, [1891].
Théâtre de l'Athénée-Comique, Rue Boudreau (rue Auber), Tous les soirs à 8h 3/4: la revue “Paris-sur-scène”, Paris, Impr. Charles Verneau, 1895.
Nouveau Théâtre 15 rue Blanche. Les Joyeuses commères de Paris de MM.Catulle Mendès et Georges Courteline, Paris, Impr. F. Appel, 1895.
Eugénie Buffet tous les soirs Ambassadeurs, Paris, 1896.
Tournée Moncharmont et M.Luguet, prochainement Cyrano de Bergerac, Impr. Charles Verneau, [1898].
Médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1900[20].
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur, décret du ministre de l'Instruction publique du , sous le parrainage de Georges Lamirault, conseiller référendaire à la Cour des comptes, chef de Cabinet du président de la Commission des réparations[21].
Œuvres de Lucien Métivet
Illustration pour Le Monde moderne (1895).
— Tiens! Mon ancien cocher!, couverture pour Le Rire (1896).
Illustration pour L'homme orchestre de Catulle Mendès (1896).
Illustration pour L'homme orchestre de Catulle Mendès (1896).
Nécrologie.Revue photographique de l'Ouest, juin 1914, p.86, lire en ligne sur Gallica.
Acte de mariage n° 533 (vue 13/17). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil de la Ville de Paris, état-civil du 9earrondissement, registre des mariages de 1887.
« Gibert (Henri-Émile », in Dictionnaire général des artistes de l'École française, tome premier, p.644, lire en ligne sur Gallica.
Raoul Gineste, « Lucien Métivet », in L'art à la Taverne de Paris, Paris, Imprimé par G. Richard pour H. Chailly, 1906, pp.87-106 (en ligne sur archive.org).
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