Il étudie ensuite à l'Académie royale des beaux-arts de San Fernando[1].
Il commence à travailler en 1845 et collaborant comme illustrateur pour la revue El Semanario Pintoresco[1].
En 1848, il part à Rome pour développer ses connaissances et sa formation artistique[1]. Il étudie d'abord à l'Accademia di San Luca puis à l'Académie de France, dans la villa Médicis[1]. Par l'intermédiaire d'Antonio Solá, il fait la connaissance de l'un des créateurs du mouvement nazaréen, Johann Friedrich Overbeck, qui lui a inspiré les paramètres esthétiques avec lesquels il a développé son art[1]. Une fois finies ces études, il voyage dans plusieurs pays européens, et s'installe successivement à Paris, Munich, Venise et Berlin. Vers la fin du XIXesiècle, Luis de Madrazo s'installe à Pompéi avec les peintres Bernardino Montañés(es) et Francisco Sainz[1].
Il rentre à Madrid[Quand?], où l'influence de son père et de son frère Federico[N 1] lui permet d'intégrer les cercles d'artistes peintres de la capitale[1]. Lors de cette dernière étape, il peint des portraits pour des nobles et enseigne comme professeur titulaire à l'Académie de San Fernando et devient directeur de l'École supérieure de peinture, sculpture et gravure de Madrid jusqu'à sa mort en 1897[1],[N 2].
Œuvre
Entierro de Santa Cecilia, 1852, musée du Prado (prêté au musée des beaux-arts de Grenade)
La majeure partie de l'œuvre de Luis de Madrazo est constituée de portraits de personnalités d'organismes officiels et de la noblesse[1].
Il présente très régulièrement ses œuvres à divers concours nationaux et internationaux. Il obtient notamment un certain succès lors de l'Exposition universelle de 1855 à Paris, obtient une médaille de première classe à l'exposition nationale des beaux-arts de Madrid en 1856 pour Don Pelayo en Covadonga ainsi que la médaille d'argent lors de l'Exposition franco-espagnole de 1864[1].
Ses tableaux sont caractéristiques de par la pureté des lignes et la netteté chromatique et luminique, suivant la stricte esthétique nazaréenne[1].
Conservation
Au musée du Prado
Œuvres recensées sur le site du musée du Prado[1]:
Peintures à l'huile
Retrato de la señora de Creus, 55 × 48 cm, 1870
Retrato de Francisco Sáinz y Pinto, 85 × 65 cm, 1848 (prêté à l'Académie royale d'histoire)
El pintor Vicente Palmaroli, 61 × 51,1 cm, 1866-1867
Federico Kuntz Amar, 45 × 38 cm
Retrato de doña Carmela García, 66 × 54 cm, 1863
Retrato de señora, 119 × 84 cm, 1897 (prêté au palace Cañete, mairie de Madrid)
Primer milagro de Santa Teresa) (prêté à la Diputación Provincial de Zamora)
Isabel la Católica, 228 × 138 cm (prêté à l'Alcazar de Ségovie)
Don Pelayo en Covadonga, 358,5 × 280 cm, 1855 (prêté à la basilique de Covadonga(es))
Don Pelayo, rey de Asturias, 224 × 140 cm, (prêté à la basilique de Covadonga)
Busto de niña, 59 × 49 cm (prêté au musée des beaux-arts de Grenade)
Entierro de Santa Cecilia, 300 × 252 cm (prêté au musée des beaux-arts de Grenade)
Primer milagro de santa Teresa de Jesús, 160 × 132 cm (prêté à la Diputación Provincial de Zamora)
Cabeza de mujer con toca, 32 × 25,5 cm
Cabeza de hombre de perfil, 27,4 × 36,2 cm
Retrato de dama, 44 × 36,5 cm
Retrato de caballero joven con barba, 40 × 32 cm
Alegoría con el Juicio Final, 37 × 45,5 cm
Études sur différents supports
Estudio de cabeza masculina, 36,8 × 30,5 cm
Estudio de cabeza masculina de perfil, 40 × 31,2 cm
Estudio de cabeza masculina con la mirada elevada al cielo, 47 × 36 cm
Estudio de mano apoyada en una rodilla, 260 × 285 mm, début du XIXesiècle
Estudio de mano derecha femenina cogiendo una caña, 320 × 225 mm
Estudio de dos cabezas femeninas, 190 × 275 mm
Escena de la historia clásica, 157 × 214 mm
Retrato de caballero con perilla, 236 × 166 mm
Casa rural con figuras, 530 × 234 mm
Estudio de paños de una figura clásica, 233 × 188 mm
Estudio de paños de una figura arrodillada, 273 × 192 mm
Cabeza de hombre barbado de perfil. Estudio de paños de una manga, 190 × 273 mm
Mujer arrodillada ante una imagen de la Virgen, 134 × 109 mm
Dos estudios de paños de una túnica clásica, 190 × 274 mm
La Inmaculada Concepción, 308 × 225 mm
Estudios de paños, 190 × 272 mm
Apunte de figura femenina tendida, 191 × 273 mm
Estudio de figura masculina togada, 303 × 245 mm, 1829
Santa Teresa en Pastrana, 217 × 293 mm, 1829
Estudio de una cabeza femenina dormida, 191 × 275 mm, 1829
Estudio de un clérigo sentado, 286 × 210 mm
Estudio de paños, 194 × 277 mm
Estudio para el cadáver de Santa Cecilia con una figura femenina, 194 × 274 mm
Estudio de un escribano, 275 × 191 mm
La Religión con san Pedro y san Pablo, 291 × 236 mm
Cabeza femenina de perfil, 230 × 320 mm
Estudio de una figura femenina de perfil. Estudio de mano derecha, 191 × 274 mm
La Sagrada Familia en el taller de José, 201 × 135 mm
Estudio de paño, 277 × 195 mm
Estudio para la cabeza de santa Cecilia. Tres estudios de la mano derecha, 150 × 236 mm
Estudio de figura femenina sentada, 274 × 190 mm
Estudio de paños, 232 × 319 mm
Estudio de paños, 192 × 275 mm
Estudio de paños, 191 × 274 mm
Estudio de cabeza de santo guerrero, 190 × 100 mm
Estudio de cabeza de santo guerrero. Estudios de paños y manos derechas, 235 × 150 mm
Niña ante un altar, 243 × 214 mm
Santa Isabel de Hungría repartiendo limosna, 180 × 155 mm
Sagrado Corazón de Jesús, 228 × 350 mm
Cabeza de un prelado, 274 × 190 mm
Figura de una santa en actitud de ruego, 296 × 224 mm
Escena mitológica con Cupido, 355 × 270 mm
Un papa en oración, 170 × 232 mm
Campesina italiana, 285 × 210 mm
Campesina italiana, 288 × 219 mm
Dos campesinas italianas, 245 × 330 mm
Cartujo en oración, 286 × 220 mm
Un trinitario leyendo, 287 × 220 mm
Dos campesinos italianos, 245 × 329 mm
Campesina italiana, 285 × 210 mm
Campesina italiana con un cántaro, 287 × 220 mm
Campesina italiana, 287 × 220 mm
Campesina italiana sentada, 287 × 220 mm
Dos campesinas italianas, 244 × 330 mm
Campesina italiana, 245 × 330 mm
Campesina italiana. Cabeza femenina. Perfil de cabeza masculina, 284 × 221 mm
Dos campesinas italianas, 244 × 333 mm
Dos campesinas italianas, 245 × 330 mm
Campesino italiano, 283 × 210 mm
Campesino italiano, 245 × 330 mm
Santa Isabel de Hungría con los menesterosos, 1 195 × 870 mm, 1857
Diseño publicitario del Jerez Madrid: Los tres jorobados, 159 × 223 mm
Diseño publicitario del Jerez Madrid: Los tres jorobados, 132 × 206 mm
Collection Elena Madrazo
Le musée du Prado acquiert en 2006 la collection familiale d'Elena Madrazo, descendante de la famille Madrazo. Cette collection est connue sous le nom de « Archivo y colección de obra sobre papel de Elena Madrazo » et contient une correspondance composé de 2 635 lettres des différents membres de la famille, dont Luis, ainsi que plusieurs livres et dessins écrits ou composés par des membres de la famille[2].
Autres
Cahier contenant 31 dessins, 105 × 170 mm
Deuxième feuillet d'une lettre signée par Luis de Madrazo, papier
(es) Los Madrazo, una familia de artistas, cat. exp., Madrid, Museo Municipal, 1985.
(es) Bernardino de Pantorba, Los Madrazos, Barcelone, Iberia, 1947.
(es) José Parada y Santín, « Don Luis de Madrazo », La Ilustración Española y Americana, Madrid, 1897.
(es) Francisco José Portela Sandoval, Nuevas aportaciones a la biografía de varios artistas del siglo XIX, Universidad Complutense de Madrid, Departamento de Historia del Arte II (Moderno).
Mariano Fortuny y Madrazo (1871-1949), couturier et créateur de textile, petit fils de Federico (de père Marià Fortuny et de mère Cecilia de Madrazo, fille de Federico).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии