Léon Chédeville est né à Rosay (Eure)[3]. Il est élève de Villeminot et de Aimé Millet[3]. En 1875, il épouse Maria Léonie Sauvageot, fille de Claude Sauvageot, frère de l'architecte Louis Sauvageot[4]. Léon Chédeville devient l’un des principaux collaborateurs de Sauvageot, travaillant au décor des constructions rouennaises et sur les principaux chantiers de restauration normands[4]. Il expose régulièrement aux Salons, de 1875 à 1882. Il est l'auteur d'un vase décoratif en bronze qui orne l'escalier de la mairie du XIIIe arrondissement[3]. Il est mort à Paris, le 1er février 1883 à l'âge de 32 ans[3],[4]. Il habitait alors, 16, rue Delambre[3].
Œuvres
Les informations suivantes proviennent principalement de: Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle, T. I, «A-C», Paris, É. Champion, 1914-1921, p.364 (en ligne).
Léon Chédeville et Lucien Falize. Horloge (1881). New-York, MET.
Jean-Baptiste Chédeville, grand-père de l'artiste, mort en 1874. Médaillon en bronze. Diam. 0m20. Signé et daté de 1874. Cimetière Montparnasse.
Portrait de M. D... Médaillon en plâtre. Salon de 1875 (n° 2946).
Mlle S... Buste en plâtre. Salon de 1875 (n° 2947).
Bianca. Statuette en bronze. Salon de 1876 (n° 3168).
Portrait du jeune André N... Buste en terre cuite. Salon de 1876 (n° 3169).
Portrait du jeune Charles E... Buste en plâtre teinté. Salon de 1877 (no 3651).
Un vase décoratif. Bronze (année 1877). H. 1 m60. Escalier de la mairie du XIIIe arrondissement. La préfecture de la Seine a payé 2.500 francs le modèle en plâtre fondu en bronze par Victor Thiébaut pour 2.000 francs.
Portrait de M. J. Martin. Médaillon en terre cuite. Salon de 1878 (n°4123).
Léon Chédeville et Jules Paul Loebnitz. Deux Anges adorant le Sacré-Cœur (1881). Paris, église Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant.
Un cithariste. Statue en plâtre. Salon de 1879 (n° 4886).
M. Eugène C... Buste en plâtre teinté. Salon de 1879 (n° 4887).
Mme A. T... Buste en marbre. Salon de 1880 (n° 6189).
Portrait du petit Eugène C... Buste en marbre. Salon de 1880 (n° 6190).
Jeanne. Buste en plâtre. Salon de 1881 (n° 3727).
Horloge. Avec Lucien Falize, 1881. New-York, MET. Cette horloge a été faite pour Alfred Morrison[5].
Deux anges adorant le Sacré-Cœur. Plaque réalisée par le faïencier Jules Paul Loebnitz, 1881. Paris, église Notre-Dame-de-la-Croix de Ménilmontant.
Nègre. Buste. Salon de 1882 (n° 4212). Appartenait à M. Aumont-Thiéville.
Notes et références
Archives de Paris Acte de mariage no399 dressé au 5e arrondissement le 05/06/1875, vue 6 / 31
Archives de Paris Acte de décès no372 dressé le 02/02/1883, vue 18 / 31
Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle. T. I. A-C, 1914-1921 (lire en ligne), p.364.
Sophie Nasi, «Sauvageot et son temps», dans Louis Sauvageot (1842-1908): Architecte et restaurateur à Rouen, Presses universitaires de Rouen et du Havre, coll.«Normandie», (ISBN979-10-240-1068-7, lire en ligne), p.40–47
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