Aimé Millet photographié par Pierre Petit en 1865, Paris, BnF.
Aimé Millet est le fils du miniaturiste Frédéric Millet[1] et de Marie Henriette Rioux, le frère du compositeur Émile Millet[2],[3], ainsi que l'oncle de l'architecte Louis Julian Millet[4]. Il n'a pas de liens familiaux avec le peintre Jean-François Millet.
Il est élève à l'Institution Morin et, avant 1829, entre au collège de Versailles puis il étudie à l'École royale de dessin[5], rue de l'École-de-Médecine. Il travaille quelque temps chez le sculpteur bronzier Antoine Desboeufs (1793-1862). En 1836, il est reçu premier à l'École des beaux-arts de Paris et intègre l'atelier de David d'Angers. En 1840, il commence à produire ses premières œuvres sculptées, après avoir exécuté des dessins et peintures. Il est cependant considéré comme un peintre mineur. À partir de 1861, Aimé Millet devient vice-président de la Société nationale des beaux-arts[6]. Il se marie en 1864.
On fait appel à lui pour réaliser plusieurs monuments aux morts de la guerre de 1870[8].
Millet meurt le à son domicile au 21, boulevard des Batignolles dans le 8earrondissement de Paris[9] et est inhumé dans la même ville au cimetière de Montmartre (22edivision)[10]. Le , sa veuve fera une donation pour instituer un prix Aimé Millet[11], récompensant le meilleur élève en sculpture d'après l'antique.
Œuvres dans les collections publiques
Modèle de la statue de George Sand élevée à la Châtre, Paris, musée de la Vie romantique.
Alise-Sainte-Reine: Monument à Vercingétorix, 1865, statue monumentale de 6,60 mètres de haut sur un socle de granit de 7 mètres, en tôle de cuivre battue et repoussée. Commande de Napoléon III, érigée sur le Mont Auxois du site d'Alésia le . Napoléon III choisit d'y faire inscrire: «La Gaule unie, formant une seule nation, animée d'un même esprit, peut défier l'univers», phrase qu'aurait prononcée Vercingétorix devant ses troupes, selon César[12]. Est gravée également sur le socle: «Napoléon III, empereur des Français, à la mémoire de Vercingétorix»[13];
Gisant de Ferdinand d'Orléans, infant d'Espagne 1859 1873 fils d'Antoine, duc de Montpensier, dernier fils de Louis Philippe, marbre;
Gisant de Louis d'Orléans, infant d'Espagne 1867 1874 fils d'Antoine, duc de Montpensier, dernier fils de Louis Philippe, marbre.
Limoges: Monument à Louis Joseph Gay-Lussac, 1890, statue en bronze, envoyée à la fonte sous le régime de Vichy[16].
Paris:
cité de Trévise, no1: Anatole de La Forge, 1870, médaillon en bronze ornant la plaque commémorative en hommage à l'homme politique. Un exemplaire est conservé à New York au Metropolitan Museum of Art[17].
École mutuelle, rue de Vaugirard: La Ville de Paris apporte l'instruction au peuple, 1850, bas-relief en pierre. La figure de l'artiste dessinant à droite est un autoportrait de Millet[18].
jardin du Luxembourg: Phidias, 1886, statue en pierre.
jardin des Tuileries: Cassandre se mettant sous la protection de Pallas, 1877, statue en marbre.
musée d'Orsay:
L'Amérique du Sud, vers 1877, en collaboration avec Édouard Houssin, fonte de fer, fait partie de la série des allégories des Six Continents exposées sur le parvis du musée, qui ornait initialement le palais du Trocadéro[19];
Ariane, bronze argenté.
musée de la Vie romantique: Modèle de la statue de George Sand élevée à la Châtre, terre cuite[20].
opéra Garnier: Apollon, la Poésie et la Musique, 1860-1869, groupe en bronze sur le toit de l'opéra.
palais du Louvre:
Mercure, marbre, façade sud de la cour Carrée;
La Vigilance, vers 1860, statue en pierre, cour Carrée;
Louvois, vers 1853, statue en pierre, cour Napoléon;
Terpsichore, 1865, statue de marbre blanc. Autre version de la statue du groupe sommital de l'Opéra Garnier.
Exposition universelle de 1878, Paris: L'Amérique du Sud.
Exposition d'art français à Copenhague au Danemark, 1888: Ariane.
Exposition universelle de 1889, Paris: Phidias, plâtre.
Élèves
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Le sculpteur Émile Oscar Guillaume (1867-1954) présenta un buste en plâtre de son ancien professeur au Salon des artistes français de 1892[25]. Ce buste fut inauguré le sur le tombeau du sculpteur au cimetière de Montmartre à Paris[26].
«Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture et gravure des artistes vivants, exposés au Palais des Champs-Élysée le 25 mai 1878», Paris, Imprimerie nationale, 1878 (en ligne).
(en) «Aimé Millet», extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit, sur Oxford Art Online, (ISBN9780199773787)
Catalogue officiel., Explication des ouvrages de peinture et dessin, sculpture, architecture, gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais des Champs-Élysées le , Paris, Editions Paul Dupont, , 387p., Page 252 no2666.
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