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Marcel Chassard est un peintre et lithographe français né le à Paris 14e et mort le à Paris 15e[1].

Marcel Chassard
Naissance

14e arrondissement de Paris
Décès
(à 90 ans)
15e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Marcel René Adrien Chassard
Nationalité
Française
Activité
Peintre, lithographe
Formation
École des arts appliqués Germaine-Pilon, École nationale supérieure des beaux-arts, Académie Colarossi, Académie de la Grande Chaumière
Maître
Lieu de travail
Paris (-)
Influencé par
Distinctions
Chevalier de l'ordre du Mérite

Également directeur artistique dans l'édition d'art, designer publicitaire et dessinateur d'ex-libris, il vécut rue Lecourbe, puis au 54, rue Cambronne dans le 15e arrondissement de Paris, s'y partageant avec un second atelier dans le château de Montgermont à Pringy (Seine-et-Marne). Il signait ses toiles en lettres capitales, M.R.CHASSARD, toutes assorties à partir de 1947 de l'empreinte digitale de son index droit.


Biographie


Marcel Chassard nait impasse du Rouet dans le 14e arrondissement de Paris. André Flament restitue « une enfance sans histoires et dont il n'y aurait rien à dire si ce n'est qu'elle fut tout entière tendue vers le dessin et la peinture ». Il décide de consacrer sa vie à cette vocation lorsqu'à l'âge de treize ans, en 1920, il obtient la plus haute récompense du concours de dessin qu'ouvre la Ville de Paris aux meilleurs élèves de toutes les écoles communales. Il entre ainsi en 1921 à l'École des arts appliqués Germaine-Pilon où il a pour maîtres Robert Wlérick en sculpture, Jules Chadel (1870-1942) en dessin et Pierre-Paul Montagnac (1883-1961) en décoration[2].

Après un bref passage à l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1924, après aussi que son tempérament se soit senti partagé entre la tentation cubiste « qui ne fut pour lui qu'une étape »[3] et le recentrage vers le classicisme favorisé par les conseils de Pierre Laurens et André Favory[2], Marcel Chassard entre au service artistique de l'imprimerie Draeger de Montrouge en 1925. Y revenant en 1929  année où il épousera Janine Schmidt  après un service militaire de deux ans au 34e régiment d'aviation du Bourget, pour y travailler avec des artistes comme Jean Piaubert et Victor Vasarely, il fréquente assidûment les cours du soir de l'Académie Colarossi où il reçoit les conseils d'Othon Friesz. En 1933  année de naissance de sa fille Colette , il est directeur de la revue Synthèse. Aux fins d'en illustrer les publications bibliophiliques, il réalise ses premières lithographies chez Fernand Mourlot.Puis il devient directeur artistique et technique de la revue Le Jardin des modes en 1936[2]. Pour Claude-Saulvy, « si les réalités quotidiennes obligèrent Marcel Chassard à pratiquer un métier, il sut garder, des dix ans passés chez Draeger, un apport dont son talent profita. Et c'est peut-être aux disciplines de la mise en page et des procédés d'impression qu'il doit ses qualités d'équilibre et de construction et aussi cette force tranquille et sûre qui émane de ses toiles »[4].

Mobilisé en 1939, alors que ses toiles récentes évoquent des villégiatures dans le Pays basque (L'Église de Biriatou), en Corrèze (La Cascade à Gimel), en Suisse (L'Église San Lorenzo à Lugano)[5], Marcel Chassard est élève officier de réserve. En 1942, il suit les cours de l'Académie de la Grande Chaumière. Sa première rencontre avec Jean Jansem date de 1945. Dans une amitié durable, les deux artistes peindront ensemble des paysages, des nus, ainsi que, réciproquement, un portrait de l'un par l'autre.

Si l'année 1947 inaugure une période de quarante années d'expositions, l'après-guerre montre un Marcel Chassard toujours en quête d'approfondissement de ses connaissances, notamment par l'approche de deux maîtres qui n'ont rien de commun sinon de le fascinner : Sandro Botticelli qu'il découvre réellement dans les musées à la faveur d'un voyage en Italie en 1947 et dont « les paysages et les portraits lui procurent un viatique spirituel et matériel absolument nécessaires » ; Lyonel Feininger dont en 1959 « il étudie passionnément la construction des toiles avec leur chromatisme coloré du prisme ». Entretemps, en 1957, Marcel Chassard fait la connaissance de Camille Hilaire dont il édite la monographie avec un texte de Robert Rey[2].

Le château de Montgermont à Pringy.
Le château de Montgermont à Pringy.

Dès cette époque, la peinture de Marcel Chassard énonce l'attirance de la Seine-et-Marne (Pique-nique à Fontainebleau, toile de 1950[5]). S'installant un atelier dans le château de Montgermont à Pringy, il brosse des paysages qui vont de Moret-sur-Loing à Misy-sur-Yonne et participe aux expositions annuelles organisées par Guy Isnard à Barbizon. Si des toiles de 1970 (La Maison des viviers à Quiberon) à 1987 (Masques d'or à Venise)[5] reflètent encore quelques villégiatures plus éloignées, Marcel Chassard montre par sa dernière exposition, à Paris en , que son réel thème de prédilection, celui qu'il affectionna toujours, fut bien « l'éternel féminin »[6].


Œuvres



Portraits



Fresques murales



Contributions bibliophiliques



Travaux publicitaires



Expositions personnelles



Vente publique



Expositions collectives



Réception critique



Récompenses et distinctions



Collections publiques



Collections privées référencées



Notes et références


  1. Relevé des fichiers de l'Insee
  2. André Flament, Chassard, Éditions de l'Archipel, 1973.
  3. Pierre Imbourg, « Marcel Chassard », Air de Paris, 1948.
  4. Claude-Saulvy, Marcel Chassard, Éditions de la galerie Durand-Ruel, 1950.
  5. Claude Robert, Catalogue de la vente de l'atelier Marcel Chassard, Paris, 1987, voir les tableaux des années 1938, 1939 et 1940 page 14.
  6. Bernard Leroux, Chassard, Éditions de la galerie Everarts, 1991.
  7. Marcel Chapuis, « Exposition Marcel Chassard à la galerie Durand-Ruel », Silhouettes, 1950.
  8. Paul Sentenac, « L'exposition des œuvres récentes de Marcel Chassard chez Durand-Ruel », Cette semaine, 1950.
  9. Bernard Leroux, Marcel Chassard : l'enfance heureuse, in Catalogue de la vente de l'atelier Marcel Chassard, Claude Robert, Paris, 1987, page 19.
  10. « Marcel Chassard », L'officiel de la couture et de la mode de Paris, n°780, 1993, pages 88-89.
  11. Sous la direction de Myriam Chimènes et Yannick Simon, La musique à Paris sous l'Occupation, Cité de la Musique / Librairie Arthème Fayard, 2013.
  12. « Actualité artistique : Marcel Chassard », L'officiel de la couture et de la mode de Paris, n°339-340, 1950, page 142.
  13. La Gazette de l'Hôtel Drouot, n°37, 23 octobre 1987, page 12.
  14. Ouvrage collectif, Un siècle d'art moderne - L'Histoire du Salon des indépendants, Denoël, 1984.
  15. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, tome 3, pages 521-522.
  16. French Art now - Salon France America, catalogue d'exposition, Association pour la promotion du patrimoine artistique français, Évry / International Association for contemporary art, Chicago, 1991, p. 237 et illustration n°82.
  17. Bernard Dorival, Les Nouvelles littéraires, 1947.
  18. Gérald Schurr, Le guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1993, page 248.
  19. Journal officiel de la République française, n°281, 4 décembre 1994, page 17.157.
  20. Kahn-Dumousset, commissaires-priseurs à Paris, Catalogue de la collection Jean Jansem, 30 juin 2015.

Annexes



Bibliographie



Liens externes





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