Marie Détrée-Hourrière est née dans une famille de marins, dont le père Jean-François Hourrière est officier dans la marine marchande[1] puis ingénieur conseil en développement pétrolier sur des plateformes de forage. Son grand-père Joseph Hourrière est commandant de cargo de commerce[2] sur les côtes africaines[3]. Sa mère France Hourrière, impliquée dans la conservation du patrimoine, est membre de la Fondation du patrimoine pour la Bretagne[4].
Durant son enfance, Marie Détrée-Hourrière passe ses vacances à bord du voilier familial, cap sur les îles Chausey et peint dès l'âge de 12 ans[3]. De 1994 à 1999, elle suit les cours de Pierre Carron à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris[5]. En 1995, elle reçoit le prix Alphonse Cellier de l'Académie des beaux-arts de Paris[6].
Si sa peinture est essentiellement orientée sur des sujets maritimes, elle peint également des portraits, des paysages, ainsi que des animaux.
Elle épouse Jean-François Détrée, conservateur du musée maritime de l'île Tatihou, en 1999 à la mairie du Minihic-sur-Rance. De cette union naît un garçon prénommé Louis[7],[8].
Elle enseigne pendant trois ans à l'Atelier du Passage, situé au 115, rue des Dames à Paris[9].
Exposant régulièrement au Salon de la Marine, elle bénéficie en 2008 d'un voyage à bord du Mistral dans le cadre de la mission Gavial 08 qui l'amène du 9 au à Yokosuka au Japon et à Shanghai en Chine du 16 au [10].
Le , elle est nommée peintre de la Marine et rejoint ainsi les cinq femmes titulaires de cette prestigieuse fonction à cette date[11]. Elle va alors naviguer sur toutes les mers du globe, de la mer de Chine à la mer de Corail, la mer du Nord, en passant par la mer des Sargasses, à celle ces Caraïbes, passant sur l'océan Pacifique pour revenir dans l'océan Atlantique et repartir pour l'océan Indien, à bord des grands navires de la Marine nationale, ainsi qu'à bord des sous-marins nucléaires Le Triomphant, Le Terrible et le Perle[12],[13]
Elle navigue à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle et des porte-hélicoptères de la classe Mistral: Mistral et Dixmude dont elle suivra la construction sur le chantier de Saint-Nazaire[14] avant de naviguer à son bord pour un long séjour de cinq mois et demi, au cours la mission Jeanne-D’Arc en 2012[15], les frégates de défense aérienne de la classe Horizon de la Marine nationale française Forbin, ou de classe classe Cassard (type F70) Jean Bart, ainsi que sur la première frégate anti-sous-marine de la classe multi-missions Aquitaine, et autre Dupleix de (type F70), Latouche-Tréville, également sur la première frégate furtive française La Fayette, puis le sur la frégate de surveillance Vendémiaire du 19 septembre au 21 octobre 2013[16].
En janvier et , elle embarque sur le patrouilleur l'Albatros pour l'océan Austral, passant ainsi dans les Quarantièmes rugissants et les Cinquantièmes hurlants[17],[18]. Puis elle poursuit son parcours en 2011 sur La Grandière dans océan Indien[19].
Elle montera également sur le pétrolier ravitailleur Meuse[20], ainsi qu'à bord du bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne[21].
La Poste lui passe aussi commande de plusieurs timbres dont les sujets varient entre des paysages des îles Kerguelen, le croiseur lance-missiles Le Colbert, ainsi qu'un patrouilleur de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Elle peint à l'huile, mais réalise ses œuvres sur le motif à la gouache, qui reste une technique plus facile à utiliser à bord des navires[22].
Marie Détrée-Hourrière est membre du Yacht Club de France, de l'Association des officiers de réserve (ACORAM) et de l'Art du timbre gravé (ATG)[23].
2019: Le Fulmar, pour Saint-Pierre-et-Miquelon, valeur faciale 2 €.
2019: Croiseur Colbert (C611), lance-missiles, puis musée, timbre offset et vernis, 31 × 61 mm, valeur faciale 2,80 €[25].
2020: Marquage de langoustes Jasus Paulensis, pour les Îles Saint-Paul et Nouvelle-Amsterdam, bloc feuillet des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), timbres à valeur faciale de 1,05 €.
2022: Geoffroy Dauvergne (1922-1977), timbre pour la commémoration du centenaire de la naissance du peintre breton. Timbre à valeur faciale de 1,43 €, accompagné d'une enveloppe du premier jour.
Illustration
La Grande ménagerie de bord, Éditions Chasse-Marée/Glénat, 2010, 180p.(ISBN9782723476478).
Bateaux en bouteilles, 20 maquettes en papier à découper et à colorier, Éditions Tutti-Frutti, 2015.
Pour un embarquement, Bertrand Galimard Flavigny et Maëlle Hiliquin et Marie Détrée-Hourrière (illustrations), 2016 (ISBN979-10-91601-69-6).
Hommage au Belem, Paris, Gallimard, collections «Gallimard Loisirs», 2017, 192p.
Album de coloriage, musée maritime de Tatihou, 2018.
119 heures et douze minutes, 2019.
Le goût de la gouache, 2019.
«Carnet de voyage en Polynésie française», Bouts du monde, no41, janvier 2020.
Le Carnet de Bord (gouaches), éd. Blurb, 90p.(ISBN9781715017859).
Les voyages immobiles, rêveries de confinement, chapitre 20, ACORAM, 2020.
Carnet retrouvé de la tragique fin du Hilda, s.d.
Œuvres dans les collections publiques
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Louis Détrée-Hourrière a réalisé un documentaire sur le travail de sa mère pour une exposition à Dinan en 2018 (cf. «Marie Détrée Hourrière, point-presse», mariedetree.com).
«Car le travail dans un sous-marin est contraint: les mouvements du bateau et le peu d’espace disponible rendent l’installation de son matériel compliquée ; aussi opte-t-elle pour un simple papier et de la gouache, plus faciles à transporter», cité in: colsbleus.fr.
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