Maurice Béguin est né à Montmorency (Seine-et-Oise), le 4 septembre 1793[2]. Son père était loueur de voitures[3]. Il entra à l'École des Beaux-Arts le 13 février 1809, fut élève de Lemot et de Bridan[3]. Il remporta un troisième prix de sculpture au concours de Rome, en 1819, et exposa au Salon de 1822[2]. Il habitait alors à Paris, rue des Grésillons, n° 1[2]. On perd sa trace à partir de 1824, date à laquelle il travaille pour l'église Saint-Leu à Paris[2],[3]. Il meurt à Paris en 1836, rue des Grésillons.
Œuvres
Les informations suivantes proviennent principalement de: Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'École française au dix-neuvième siècle, T. I, «A-C», Paris, É. Champion, 1914-1921, pp.101-102 (et lire en ligne).
Énée blessé à la cuisse, guéri par Vénus. Bas-relief. Troisième prix de sculpture au concours de Rome de 1819.
L'Innocence émue par l'Amour. Salon de 1822 (n° 1359).
Le peintre Jean Jouvenet (1644-1717). Buste en marbre commandé pour le Louvre par le ministre de la Maison du roi, le 15 décembre 1820, moyennant 2.000 francs. Un bloc de marbre, destiné à son exécution, fut accordé à l'artiste en 1821. Ce buste, qui a figuré au Salon de 1822 (n° 1360), a été envoyé par l'État, en. 1885, au Musée d'Arras..
La Vierge tenant l'Enfant Jésus. Statue en stuc (année 1824). H. 1 m 65.
Maître-autel de la chapelle de la Vierge, dans l'église Saint-Leu, à Paris. Cette statue fut payée 2.000 francs par la Ville.
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