Le Maître des Effigies dominicaines (en italien, Maestro delle Effigi domenicane) est un peintre et enlumineur florentin du Trecento (XIVesiècle italien), un maître anonyme, actif de 1325 à 1355, nommé ainsi pour des œuvres de facture gothique d'effigies dominicaines d'un panneau de la basilique Santa Maria Novella à Florence.
Saints et bienheureux dominicains entourant la Vierge et le Christ, Musée de Santa Maria Novella.
Le Maître des Effigies dominicaines tire son nom de convention d'un célèbre tableau représentant le Christ et la Vierge trônant parmi dix-sept saints et autres figures de bienheureux de l'Ordre des Dominicains situé à la basilique Santa Maria Novella de Florence.
Comme beaucoup de peintres florentins de son époque, le Maître des Effigies dominicaines a travaillé sur panneau, à fresque, mais aussi pour des manuscrits.
Parmi les principales enluminures de manuscrit figurent celles du livre du Biadaiolo (Bibliothèque Laurentienne, Florence, cod. Tempiano 3), qui dépeint des scènes d'événements historiques de la Florence du XIVesiècle et un traité sur les Vertus et les Vices (Bibliothèque Apostolique Vaticane, cité du Vatican, Cod. Barb. Lat. 3984). Ces œuvres sont caractérisées par une exécution minutieuse et la représentation dans les moindres détails narratifs.
Le Maître des Effigies dominicaines fut probablement l'un des plus importants enlumineurs de sa génération après Pacino di Bonaguida, avec qui il collabora régulièrement.
Le Jugement dernier - la Vierge et l'Enfant entourés de saints - La Crucifixion - La Glorification de saint Thomas d'Aquin - La Nativité (vers 1325), Metropolitan Museum of Art[1].
Saint François d'Assise recevant les stigmates (volet gauche),
Saint Pierre (volet droit).
La Vierge et l'Enfant, entre saint Benoît, saint Lucie, sainte Marguerite et saint Zénobe, (63 x193 cm), v. 1335-1340, Galerie de l'Académie, Florence, ancien devant d'autel de provenance inconnue[3]
Les historiens de l'art lui attribuent 26 manuscrits au total[5], parmi lesquels:
Les Vertus, miniature, illustration de l'éthique du Tesoro, exemplaire de Florence,
Livre du Biadaiolo ou Specchio umano, huit miniatures, Bibliothèque Laurentienne, Florence[6].
La Nativité et L'Annonce aux bergers, lettrine historiée «P» et bas de page du folio isolé d'un graduel, musée du Louvre, RF54[7].
Traité des vertus et des vices, miniatures, Bibliothèque Apostolique Vaticane, cité du Vatican, Cod. Barb. Lat. 3984.
Manuscrit de la Divine Comédie, Biblioteca Palatina, Parme, Ms.3285
Manuscrit de la Divine Comédie, Bibliothèque laurentienne, Cod.Plut.XL,13
Nativité et l'annonciation aux bergers, La Vierge et le Christ tronant devant 40 saints, miniatures découpées d'un livre liturgique, National Gallery of Art, Washington, 1949.5.87 & 1959.16.2[8]
Voir aussi
Bibliographie
(en) Flavio Boggi, «Master of the Dominican Effigies», dans C. Kleinhenz (Hrsg.), Medieval Italy: An Encyclopedia. Band 2, Londres, The Routledge Encyclopedias of the Middle Ages,
Brigitte Roux, Mondes en miniatures: l'iconographie du Livre du trésor de Brunetto Latini, Genève, Librairie Droz, , 439p. (ISBN978-2-600-01268-3, lire en ligne), «Les Vertus selon le Maître des Effigies dominicaines»
François Avril, Nicole Reynaud et Dominique Cordellier (dir.), Les Enluminures du Louvre, Moyen Âge et Renaissance, Paris, Hazan - Louvre éditions, , 384p. (ISBN978-2-7541-0569-9), p.58-60
Mina Gregori (trad.de l'italien), Le Musée des Offices et le Palais Pitti: La Peinture à Florence, Paris, Editions Place des Victoires, , 685p. (ISBN2-84459-006-3), p. 34
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