Michael Wolgemut, parfois orthographié Michael Wohlgemut ou Michael Wohlgemuth (né en 1434 à Nuremberg, mort le dans la même ville) est un peintre, dessinateur et graveur sur bois de la Renaissance allemande.
Cet article est une ébauche concernant le Saint-Empire romain germanique, un graveur et un dessinateur ou un illustrateur.
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Il fut l'un des deux illustrateurs de La Chronique de Nuremberg.
Biographie
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Michael Wolgemut est l'élève de Hans Pleydenwurff, autre peintre de Nuremberg. Il épouse en 1473 la veuve de Hans Pleydenwurff, et reprend son atelier[1]. Il participe à la réalisation de plusieurs maîtres-autels et est aussi un illustrateur de talent. Dürer, qui est un de ses élèves, de 1486 à 1490, fait son portrait à deux reprises.
Gravures sur bois
Son atelier exécute les bois d'illustration des projets éditoriaux les plus importants de l'époque, Der Schatzbehalter oder Schrein der wahren Reichtümer des Heils und der ewigen Seeligkeit genannt (Le trésor ou écrin des véritables richesses du salut et de l’éternelle félicité) du franciscain Stephan Fridolin, imprimé par Anton Koberger en 1491, et Die Schedelsche Weltchronik (La Chronique de Nuremberg) de Hartmann Schedel, imprimée en 1493 par le même Koberger. Avec plus de 1800 bois, parmi lesquels plus d'une centaine de vues de villes, près de 600 portraits et de nombreuses scènes bibliques et historiques, La Chronique de Nuremberg est le livre imprimé le plus ambitieux de son temps[2].
Der Schatzbehalter est un livre de dévotion de 96 xylographies qu'il grave aux côtés de Wilhelm Pleydenwurff. Bien que les deux artistes ne soient pas mentionnés dans l'ouvrage et n'aient pas non plus apposé leur monogramme, les rapprochements stylistiques ne laissent aucun doute sur leur participation, à la différence de Dürer qui est plus incertaine[3].
A partir de 1491, associé pour l'occasion à son beau-fils Wilhelm Pleydenwurff, il se dédie à ce vaste programme iconographique, dirigeant toutes les étapes, depuis la conception des dessins préparatoires jusqu'à la gravure des bois[2].
A partir de 1493, il travaille à l'illustration de l'Archetypus Triumphantis Romae, un ambitieux projet à l'initiative de Sebald Schreyer, un marchand humaniste qui a déjà financé avec son beau-frère Sebastian Kammermeistern La Chronique de Nuremberg . Ce dernier charge Peter Danhauser, homme de lettres et ami de Conrad Celtis, de la rédaction du texte, et l'atelier de Wolgemut de la conception des illustrations gravées sur bois. La publication prévue pour 1497-1498 ne voit jamais le jour. Sur les 316 bois gravés, 36 xylographies sont conservées[2].
Œuvres
Portrait de Levinus Memminger, huile sur bois, 23 × 32 cm, Ancienne Collection Thyssen de Lugano.
Mathieu Deldicque et Caroline Vrand (dir.), Albrecht Dürer. Gravure et Renaissance, In Fine éditions d'art et musée Condé, Chantilly, , 288p. (ISBN978-2-38203-025-7).
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