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Osvaldo Rodríguez est un peintre, graveur et sculpteur né argentin le à Buenos Aires, naturalisé français en 1985, mort le à Ivry-sur-Seine[1].

Osvaldo Rodríguez
Biographie
Naissance

Buenos Aires
Décès
(à 68 ans)
Ivry-sur-Seine
Nationalités
Argentine
Française (depuis )
Formation
École des beaux-arts de Buenos Aires
Activités
Peintre, sculpteur, graveur
Autres informations
Maîtres
Antonio Pujía (en), Alicia Penalba, Hugo Pratt, Francesco Marino Di Teana
Distinctions
Prix de sculpture latino-américaine, Paris, 1981
Premier Prix de la Biennale de gravure de Stuttgart, 1991
Prix de sculpture de la Fondation Taylor, Paris, 2011

Biographie


Antonio Pujía
Antonio Pujía
Francesco Marino di Teana
Francesco Marino di Teana
Ariane Mnouchkine
Ariane Mnouchkine

Osvaldo Rodríguez entre en 1961 à l'École des beaux-arts de Buenos-Aires. Élève du sculpteur Antonio Pujía (en), il apprend également le dessin auprès de Hugo Pratt. Il obtient son diplôme en 1968 et est alors sculpteur décorateur au théâtre Colon de Buenos Aires[réf. nécessaire].

Au terme d'un voyage en Europe au cours duquel, en 1975, il expose à Taormina, il arrive à Paris en 1977, y complète sa formation auprès d'Alicia Penalba et de Francesco Marino di Teana[2], y crée des décors pour Ariane Mnouchkine à la Cartoucherie (la pièce Méphisto, le roman d'une carrière qu'elle y met en scène en 1979), puis pour le Théâtre de la Ville et pour le Théâtre de l'Athénée jusqu'en 1982. Il s'installe à Villiers-sur-Marne en 1980[3].

Le Premier Prix de sculpture latino-américaine qui lui est attribué à Paris en 1981 lui vaut d'être introduit à l'Espace latino-américain dont il est élu secrétaire général en 1983, président en 1985[4]. En 1988 débute sa réflexion sur Les Suds, série de toiles dont il poursuit la création durant toute l'année 1989 pour faire l'objet d'une exposition particulière au musée Henri-Boez de Maubeuge en 1991. Situant là son orientation vers l'abstraction, l'artiste la commente ainsi : « Le Sud, c'est un chant qui touche en profondeur mes fantasmes et mes souvenirs d'enfance, souvenir d'une mémoire interne, de choses que je n'ai pas vécues. Le Sud, c'est avant tout un hommage à cette enfance et à mes ancêtres. C'est aussi, très consciemment, le point de rupture avec la figuration »[4].

Dans les années 1990, Osvaldo Rodríguez se rend en Arabie Saoudite afin d'y concevoir les décors de plusieurs palais princiers, en particulier à Djeddah et Riyad[5]. En 1996, il participe en tant que représentant pour la sculpture à l'année culturelle de la France à Saint-Pierre-et-Miquelon, les rencontres entre plasticiens s'y effectuant dans le cadre de cours et de stages.

Jean-Pierre Delarge analyse le parcours d'Osvaldo Rodríguez en observant qu'« au milieu des années 80, il marie le pop art et l'abstraction de formes biomorphes. Au début des années 90, il peint les mécaniques célestes avec leurs sphères, leurs traînées, les liens qui, dans les machines, entraînent les planètes et les astres. Puis il réalise des collages qui sont structurels et accidentels. Les structurels proviennent de carton ondulé ou de bristols peints, agencés figurativement, en mettant en vedette les arrondis comme les singularités. Les accidentels sont faits de rebuts qui enrichissent le principal »[6].


Œuvres



Fresques murales



Sculptures



Contributions bibliophiliques



Expositions



Expositions collectives



Expositions personnelles



Réception critique



Collections publiques



Prix et distinctions



Élèves



Références


  1. « le fichier INSEE des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  2. Dictionnaire Bénézit, Gründ, 1999, vol.11, page 815.
  3. Les Atamanes, Osvaldo Rodriguez
  4. Krystel Van Cauteren, « Passion plein sud », L'Humanité, 25 avril 1992
  5. Galerie des Lombards, Osvaldo Rodríguez, biographie
  6. Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001, page 1075.
  7. Brigitte des Isles, « Osvaldo Rodriguez, 1946-2014 », Art et photo, 2014
  8. Osvaldo Rodríguez, Les Bouchons d'O.R., catalogue
  9. Maison de l'Argentine, America Latina (groupe « el colectivo », présentation de l'exposition, 2010
  10. Marc Ottavi, « Latinité - Osvaldo Rodríguez », catalogue d'art moderne et contemporain, Yann Le Mouel commissaire-priseur, Hôtel Drouot, 22 octobre 2007.
  11. « Osvaldo Rodríguez, vingt-cinq ans après », Art Côte d'Azur, novembre 2010
  12. Osvaldo Rodríguez, (propos recueillis par Amandine Lefèvre), « Osvaldo a l'art et la matière », L'hebdo du vendredi, 7 avril 2011
  13. Nelly Nussbaum, « Mougins - Osvaldo Rodríguez : un grand nom de l'art contemporain au village », Nice-Matin, 14 juillet 2011.
  14. Galerie Caplain-Matignon, Osvaldo Rodriguez, 2012

Annexes



Bibliographie



Liens externes





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