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Pascal Courcelles (1956, Watermael-Boitsfort) est un artiste plasticien belge spécialisé dans le travail de la matière.

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Pascal Courcelles
Pascal Courcelles dans son atelier (2020)
Naissance
(66 ans)
Watermael-Boitsfort
Nationalité
Belge
Activité
Artiste peintre
Formation
Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc Bruxelles
Maître
Yvan Theys, Marthe Wéry, Pierre Carlier
Mouvement
Matiérisme
Influencé par
Rembrandt, Hokusai, Monet, Matisse, Picasso, Miró, Calder, Louis Van Lint, Eugène Leroy, Michel Frère

Biographie


Pascal Courcelles grandit à Uccle dans une famille nombreuse. Son père, Pierre Courcelles, est journaliste et poète[1]. Il décède prématurément en 1964. Dès ses douze ans, sa mère souhaite l'envoyer accomplir des études d'art en internat, ce qu'il refuse dans un premier temps[2]. Quatre ans plus tard, il commence des études d'arts décoratifs en internat à l'Institut Saint-Luc de Tournai[3]. Il y fréquente l'atelier d'Yvan Theys dont la peinture épaisse et l'expressionnisme le marqueront[4].

Sorti en 1975 il poursuit des études d'art plastique à l'École supérieure des arts Saint-Luc à Bruxelles qu'il terminera en 1979. Il suivra notamment les enseignements de Pierre Carlier, Marthe Wéry et Thierry de Duve[4]. Malgré l'environnement artistique des années 1970, dominé par l'art conceptuel, il choisit la peinture comme principal mode d'expression[5].

Il s'ensuit une période précaire de dix ans où Pascal Courcelles continue à créer tout en travaillant sur le côté comme éducateur. Il obtient cependant sa première exposition individuelle en 1984 à la galerie Amok qui signera le début d'une longue carrière[6]. Il est distingué au Prix de la Jeune Peinture en 1985[7]. Au tournant des années 1990 il occupe le dernier étage d'un bâtiment qui réunit plusieurs ateliers d'artistes (notamment Pascal Bernier et Damien De Lepeleire) situé rue de l'Église à Saint-Gilles. C'est là qu'il fait la connaissance de Michel Frère[8].

Pour leur travail matière, ces deux peintres seront considérées comme les émules d'Eugène Leroy,qu'ils rencontrent d'ailleurs[4]. Ils prennent toutefois chacun des voies très différentes[9],[8].

Les années 1990 sont à cet égard déterminantes pour le travail de Courcelles. Sa première et sa seconde exposition à Nagoya, en 1990 et 1992, lui apporteront l'influence de l'art japonais en termes de pensée et de clarté[4],[1]. La rencontre avec sa femme, Nathalie, l'encourage à retrouver des thèmes floraux qui le fascinent depuis toujours[10]. Il nourrit cette passion au contact de rosiéristes tels qu'Ivan Louette (qu'il connait depuis Saint-Luc à Bruxelles) et développera sa propre collection de roses[1],[11]. La façon dont les fleurs captent la lumière et l'élément aquatique sont une source d'inspiration pour le peintre (ce qui l'amènera souvent à être rapproché de l'impressionnisme)[12],[13]. La fin de cette décennie sera marquée par la collaboration avec la galerie Noirhomme[6] et les disparitions de Michel Frère (1999) et d'Eugène Leroy (2000).

À partir de 2002 il sera principalement représenté par la galerie Lanzenberg[6]. S'inventant sans cesse il passera par plusieurs phases d'inspirations et de techniques portant toujours sa signature matiériste et lumineuse avec entre autres : paysages de villes (toujours colorées), sphères et mobiles, sculptures, travaux sur des livres, dessins ou encore, plus récemment, gravures[14],[15],[16],[17]. Il fait partie des artistes choisis pour peindre les anciennes plaques de l'Atomium, alors en restauration (2005)[7],[18]. Sa deuxième rencontre avec l'orient se déroule en 2006, au Liban, où il entame une collaboration avec la galerie Alice Mogabgab[6]. Sa sensibilité s'est, à ces occasions, nourrie de la contemplation de la nature et des paysages de Jezzine[19]. Plus récemment il illustre des livres, comme le recueil de poésie Robert, va te coucher de Daniel Vander Gucht[20],[21].

Pascal Courcelles a également exposé en Italie, en France, en Hollande, en Grèce, en République Démocratique du Congo, à Londres, à New-York[6],[22]. Il vit et travaille depuis 2016 dans les environs de Louvain-la-Neuve, à Nil-Saint-Vincent.


La peinture matière


Ses premiers travaux sont influencés par le Pop art (collages où se superposent déjà des supports de matière composites : sable, cire, plâtre, peinture à huile)[23]. L'aspect économique lié au besoin en matériaux l'amèneront à utiliser une technique de palimpseste pictural[9]. Comme chez Michel Frère, on trouve alors plusieurs couches de peintures à huile donnant cette épaisseur et cet aspect charnel à la peinture[2].

Le sens d'un travail en devenir perpétuel s'impose alors de lui-même, l'artiste considérant qu'il trouve-lui-même en créant les vérités qui l'habitent. En ce sens, le travail de Courcelles est radicalement différent de celui de Frère, dont Courcelles dira : “Michel était fasciné par la pierre philosophale. Cette pierre dont la vertu principale est d’absorber la lumière. Ce qui se retrouve dans ses tableaux, sombres, qui semblent aspirer toute la lumière.”[8] Courcelles au contraire travaille surtout avec du blanc pour obtenir une générosité au niveau des couleurs, il cherche à renvoyer la lumière[2]. Cette tonalité qui est par ailleurs joyeuse[15] (voire "jouissante"[24]) est aussi ce qui le distingue fondamentalement du travail d'Eugène Leroy, qui cherche quant à lui l'indicible dans un climat de souffrance[25],[9].

Il est aussi dit de ses peintures qu'elles arrivent à équilibrer la polychromie et la sérénité[26],[13].


Citations


« Le peintre est un homme de rencontre, de hasards, de pensées et de gestes, de doutes et d’étoiles filantes : nous avons besoin d’une vie pour comprendre la peinture mais la peinture prend son temps, elle est tant de choses inexplicables et inexpliquées, sa beauté ne surgit pas d’un souffle, elle se construit[27]. »


Collections publiques



Expositions individuelles



Expositions collectives



Bibliographie



Notes et références


  1. HENOUD Carla, « RENCONTRE - Pascal Courcelles à la galerie Alice Mogabgab jusqu’au 29 avril Au nom de la rose - HENOUD Carla », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  2. R. T. L. Newmedia, « Pascal Courcelles » (consulté le )
  3. Ateliers d'artiste: Pascal Courcelles (lire en ligne)
  4. « IFAA news », sur ifaa-platform.org (consulté le )
  5. « Le monde en couleurs de Pascal Courcelles », sur Out of the box / Atelier pédagogique à Bruxelles, (consulté le )
  6. « Curriculum Vitae », sur Pascal Courcelles (consulté le )
  7. « Point de vue Quoi de neuf ? Dans les boules de l'imaginaire Les halos lumineux de Pascal Courcelles Yslaire emporté par un fragment d'univers Vincent Strebell en quête d'immatérialité CONCOURS ATOMIUM Plaques à vendre Les neuf vies de l'Atomium Thierry Van Hasselt hanté par le fantôme de Lumumba Pierre Toby face au futurisme de l'espace », sur Le Soir (consulté le )
  8. En Toscane et ailleurs (lire en ligne)
  9. (nl) Out.be, « Pascal Courcelles (Galerie Fred Lanzenberg) », sur Out.be (consulté le )
  10. « Cinquante degrés nord - Télé-Loisirs » (consulté le )
  11. « Sous les verrières d'artistes (VIII) Le rez-de-chaussée de Pascal Courcelles Comme des pétales de fleurs », sur Le Soir (consulté le )
  12. « iceberg | Pascal Courcelles », sur Iceberg Candles (consulté le )
  13. Pascal Courcelles, la clarté domine (lire en ligne)
  14. « Interview Pascal Courcelles », sur Pascal Courcelles (consulté le )
  15. La Libre.be, « Pascal Courcelles peint le bonheur de vivre », sur www.lalibre.be, (consulté le )
  16. « Deux artistes font forte « Impressions » », sur Communes, régions, Belgique, monde, sports – Toute l'actu 24h/24 sur Lavenir.net (consulté le )
  17. La Libre.be, « Cher peintre », sur www.lalibre.be, (consulté le )
  18. « Exposition - Utopies d'artistes au « Soir » Fragments de rêve et d'Atomium Concours d'idées Atomium », sur Le Soir Plus (consulté le )
  19. Zéna ZALZAL, « « Des jardins, des montagnes » dans les « toiles libanaises » de Pascal Courcelles - Zéna ZALZAL », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  20. « Pascal Courcelles », sur data.bnf.fr (consulté le )
  21. « Le livre d’artiste et le livre-objet | Bibliotheca Wittockiana » (consulté le )
  22. iloubnan.info, « "Des cieux, des lieux, des bleus": une exposition de Pascal Courcelles à la Galerie Alice Mogabgab à Beyrouth - iloubnan.info », sur www.iloubnan.info (consulté le )
  23. (ja) « Reviews », Bijutsu Techo Vol.43 N°635, , p. 237
  24. Villes imaginaires - Être au monde (lire en ligne)
  25. Pascal Courcelles, poète (lire en ligne)
  26. Zéna ZALZAL, « « L’âge d’or » de Pascal Courcelles chez Alice Mogabgab - Zéna ZALZAL », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  27. Musée L, Le courrier du musée et de ses amis N°26, Louvain-la-Neuve, Musée de Louvain-la-Neuve, , 40 p. (lire en ligne), p. 35

Voir aussi



Liens externes


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