Né à Plaisance-du-Touch en 1886 d'un père vétérinaire militaire, Paul Bernadot entreprend des études de médecine en 1905.
Il consacre son temps libre à l'étude et à la pratique de la peinture. Il fréquente l'atelier de Guénot quai de Tounis animé par Charles Malpel où il côtoie Lucien Andrieu, Marcel-Lenoir, Gaspard Maillol et Paul Olive.
À partir de 1907 il subit l'influence du peintre Pierre Laprade dont il saura se détacher par la suite pour exprimer un style plus personnel.
Entre 24 et 26 ans il est interne à l'hôpital de Boulogne-sur-Mer et il revient à Toulouse pour soutenir sa thèse de médecine.
Il obtient un poste à La Garde-Freinet où il part s'installer. Il tombe rapidement malade et meurt de la tuberculose en 1913 à l'âge de 27 ans.
Il est représenté sur la fresque Le Parnasse occitan réalisée par Marc Saint-Saëns pour la salle de lecture de la bibliothèque municipale de Toulouse aux côtés de Déodat de Séverac.
Pour Paul-Eugène Mesplès il était «le talent le plus puissant, le mieux équilibré et le plus véritablement méridional que Toulouse ait donné dans l'époque contemporaine.»[2]
Expositions
1903, 1904, 1906, 1908: Salon de l'union artistique de Toulouse
1er-: Exposition collective L'Art au Télégramme organisée par Charles Malpel
: Exposition rétrospective à la galerie André Arbus
mai-: Exposition rétrospective au salon de la Société des artistes méridionaux
: Exposition des artistes des Salons d'automne, des Tuileries et des Décorateurs au musée des Augustins[2]
1947: Salon des médecins
Œuvres
Il réalise essentiellement des portraits, paysages et natures mortes. Le musée des Augustins[3], le musée du Vieux Toulouse[4] et le musée Paul-Dupuy[5] conservent une partie de ses œuvres.
Le cheval de minotier, musée des Augustins
Neige à Plaisance-du-Touch, musée des Augustins
Nature morte, musée des Augustins
Autoportrait, musée du Vieux Toulouse
La mère et la sœur de l'artiste à Plaisance-du-Touch, musée du Vieux Toulouse
Publications
Camille Soula a publié dans la revue toulousaine Le Bon plaisir les notes et réflexion rédigées sur un carnet par Paul Bernadot[6].
1900 Toulouse et l'art moderne, Toulouse, musée Paul-Dupuy, , 125p. (ISBN2-905880-03-1), p.107 n°149 Le Cheval du minotier, pastel, inv 50-62-5 repr. en coul.
Paul Bernadot, «Le Carnet de Paul Bernadot», Le Bon plaisir,
Bibliographie
1900 Toulouse et l'art moderne: Exposition du 3 décembre 1990 au 2 avril 1991, Toulouse, Musée Paul-Dupuy, , 125p. (ISBN2-905880-03-1)
Michèle Heng, «Les fresques de Marc Saint-Saëns à Toulouse: la naissance d'une vocation muraliste», Annales du Midi: revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, no182, , p.193-214 (lire en ligne)
Paul Mesplé, A travers l'art toulousain, hommes et œuvres, Toulouse, Musée des Augustins, , 98p., «Notes sur Paul Bernadot», p.85-93
Société des Artistes Méridionaux Toulouse: XXVe exposition 1934 Palais des Arts: catalogue illustré, Toulouse, SAM, , 63p. (lire en ligne), Paul Bernadot (1886-1913), p.15-26
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