Peter Greenaway est un réalisateur, plasticien et artiste visuel britannique né le à Newport (pays de Galles). Son œuvre se décline en films, expositions et sites Web multimédias.
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Naissance |
(80 ans) Newport (pays de Galles) ![]() |
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Nationalité | Britannique |
Profession | Réalisateur |
Films notables |
Meurtre dans un jardin anglais, Zoo, Drowning by Numbers |
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2014 est l'année-croisée Russie-Grande-Bretagne. L'ouverture officielle de l'Année de la culture a débuté le à Moscou avec l'exposition-installation vidéo du réalisateur Peter Greenaway nommée « L'Âge d'or de l'Avant-garde russe », parrainée par le consulat de Grande-Bretagne et le ministère russe de la Culture.
Le consulat de Grande-Bretagne a été séduit par ce projet qui lie le passé et le présent en reliant plusieurs formes d'art à travers le multimédia et les technologies numériques. L'Avant-garde russe n'est pas particulièrement populaire au Royaume-Uni, mais elle gagne progressivement en popularité à la suite d'expositions récentes à Amsterdam, Pise ou Seattle.
Le projet fait suite à des installations multimédia créées déjà par Peter Greenaway autour de différents chefs-d'œuvre : La Cène de Léonard de Vinci, La Ronde de nuit de Rembrandt et Les Noces de Cana de Véronèse.
Le sujet passionne Peter Greenaway car « l'Avant-garde russe n'a jamais réellement fait corps avec l'establishment. Ils ont été censurés jusqu'à leur disparition », a expliqué aux journalistes Peter Greenaway lors du gala d'ouverture. L'exposition de l'Age d'or de l'Avant-garde russe cherche à mener un parallèle avec cette flexibilité et cette plasticité. Cette exposition de grande envergure a l'ambition de rendre vie au sens littéral du terme à des chefs-d'œuvre de l'Avant-garde russe en utilisant l'art de l'animation.
Le réalisateur britannique avec sa femme néerlandaise Saskia Boddeke a utilisé les techniques visuelles les plus avancées avec un effet 3D (jeux de lumière, effets sonores, musique et vidéo) pour faire chavirer les spectateurs dans un espace géométrique abstrait permettant d'agir sur leurs consciences. Cette exposition est aussi un projet conceptuel mettant en valeur certaines personnalités et événements de l'histoire de l'art russe d'avant-garde célèbres du point de vue occidental.
L'exposition se focalise sur les peintres (dont Malévitch et Kandinsky), écrivains et réalisateurs russes (dont Dziga Vertov, fondateur du cinéma documentaire avec sa célèbre technique de la caméra vérité) du début du XXe siècle, qui ont rejeté les codes hérités du passé par le biais d'expériences radicales, avant que les autorités soviétiques ne décident que l'art devait être représentatif et dépeindre la vie des travailleurs.
Les pièces originales sont littéralement animées grâce à une installation multimédia géante couvrant 5 000 m2. Trois tours sont réunies dans une grande boîte noire faiblement éclairée. Chaque face des trois tours possède un écran. Les douze écrans diffusent une présentation de quinze minutes, avec des scènes mélangeant des acteurs de la vie réelle avec des images de plus de quatre cents chefs-d'œuvre de l'Avant-garde russe empruntés à des collections de la Galerie Tretiakov de Moscou, photographies et des extraits de films. Dans les courts -métrages, les personnalités de l'avant-garde russe qui ne se sont jamais connus dans la vie réelle se rencontrent, se parlent et débattent dans des scénographies imaginées.
Le Britannique a créé le «libretto» pour cette exposition à grande échelle. Le Carré noir sur fond blanc de Malévitch, sert de thème visuel à l'événement. Cette peinture iconoclaste de 1915 se retrouve dans la forme des pupitres et même dans celle des coussins pour les spectateurs, alors qu'un pinceau laisse une traînée de peinture noire sur les écrans.
Les films de Peter Greenaway se distinguent par une influence de la peinture baroque flamande[1].