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Philippe Marie Picard, né à Neuvy-le-Roi (Indre-et-Loire) le et mort à Saint-Benoît-la-Forêt (Indre-et-Loire) le , est un peintre français.

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Philippe Marie Picard
Philippe Marie Picard, Autoportrait (1942),
localisation inconnue.
Naissance

Neuvy-le-Roi, France
Décès

Saint-Benoît-la-Forêt, France
Nationalité
Française
Activité
peintre
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts de Paris
Maîtres
Mouvement
Fauvisme

Biographie



Jeunesse


Maison natale à Neuvy-le-Roi.
Maison natale à Neuvy-le-Roi.

Philippe Marie Picard est né place du Mai à Neuvy-le-Roi. Il est le fils d'Albert Picard, ingénieur agronome, régisseur du domaine de la Donneterie et des fermes modèles de Platé et de Thoriau appartenant à la famille Armand Moisant puis à la famille Savey. La famille Picard est originaire de la Creuse. Marie Lehoux, mère de Philippe Marie, est d'une famille originaire de Touraine. Philippe Marie est le cinquième de sept enfants.

Après des études au Lycée Descartes à Tours, il entre dans l'atelier du sculpteur François Sicard. Il est ensuite admis à l'École supérieure des beaux-arts de Tours de 1932 à 1934, où il est l'élève de Maurice Mathurin.

En 1935, il entre à l'École nationale supérieure des beaux-arts à Paris dans l'atelier de Lucien Simon, puis en 1936-1938 dans l'atelier de Fernand Sabatté, et enfin début 1939 dans celui de Charles-François-Prosper Guérin. Entretemps, il fait son service militaire entre et , et trois mois après il est mobilisé et envoyé dans l'Est de la France, puis démobilisé à Perpignan le .

En 1936, il habite no 14 rue Visconti à Paris, au rez-de-chaussée en fond de cour, près de l'École des beaux-arts, puis, en 1938, au 2e étage du no 13 quai Saint-Michel à Paris.


Les débuts


De retour à Paris, il expose pour la première fois en 1941 à la galerie Else Clausen, no 14 rue des Beaux-Arts, avec Gatien, Gaubert et Vernageau. Dans la revue Beaux-Arts du , on peut lire sous la plume de Raymond Willy de Cazenave « Philippe Picard dont le beau portrait de jeune fille justifierait à lui seul une visite rue des Beaux-Arts ». Il exposera dans la même galerie jusqu'en 1945. Il travaille dans son petit atelier parisien au 4e étage du no 49 quai des Grands-Augustins, qu'il avait échangé contre celui du 5e avec Jean Vilar.

Refusé au Salon d'automne de 1942, il décide avec un groupe de peintres, dont Michel Ciry et Luigi Corbellini, de se réunir galerie parisienne de Jean Pascaud, no 165 boulevard Haussmann, sous le titre Exposition d'Automne, Groupe indépendant. Cette exposition connut un certain succès[1]..

Sur le carton d'invitation du de la galerie Clausen, Georges Turpin écrit : « Les chaudes et vibrantes notations colorées, les intérieurs sensibles de Picard attestent des qualités de peintre qui ne feront que se développer avec le temps. »

Il expose au Salon d'automne de 1944. Dans un article signé Charles Kunstler on peut lire : « On a placé sous les combles les œuvres des non-sociétaires. Ce ne sont pas les moins attirantes, en dépit du dédaigneux exil auquel le Comité les a condamnées. Picard, une belle mise en page et d'agréables rapports de tons. » Il expose au Salon d'Automne jusqu'en 1965[2].

Philippe Marie Picard expose ensuite à la galerie Henriette Valot, no 47 rue de Vaugirard, avec Mathurin et Charles Picart Le Doux.

Il expose au Salon des indépendants de 1945 où la ville de Paris lui achète une première toile. Il expose ensuite régulièrement au Salon des indépendants jusqu'en 1989.

En 1946, il expose pour la première fois à Stockholm. À la fin de la même année, il est remarqué par Youki Desnos et expose galerie Fontan, no 137 boulevard Saint-Germain à Paris.

En 1947 et 1948, il participe à une exposition collective à la Marquié Gallery, no 16 West, 57th street à New York, sous le titre : École de Paris – Paintings, avec Eugène Boudin, Jean-Baptiste Corot, Georges Braque, André Lhote, Élisée Maclet, Camille Pissarro et Le douanier Rousseau.

Il effectue un voyage en Suède d'octobre à . Ce sera son seul voyage à l'étranger. En attendant que ses toiles soient dédouanées, il peint plusieurs portraits, puis prépare une exposition avant de rentrer en France. Par la suite il fait plusieurs expositions importantes en Suède.

En 1952, il expose galerie Heyrène, no 164 boulevard Haussmann à Paris, avec Michel-Marie Poulain et Gerard Sekoto. Michel Déon écrit dans la revue Opéra : « Picard, premier des nouveaux fauves, triomphe par des bleus, des rouges et des verts d'une très calme beauté pleine d'audace et de richesse et une rigueur à laquelle les jeunes peintres ne nous ont plus habitués. »


Les années de maturité


Il continue d'exposer en Suède, en Allemagne, en Suisse, au Venezuela, au Liban, en Espagne, au Mexique, à Montréal. En 1959, à l'occasion d'une exposition à la galerie Claude Lévin, no 9 rue du Mont-Thabor à Paris, Pierre-Christian Taittinger, membre de la commission des Beaux-arts, lui remet la médaille d'argent de la ville de Paris. En 1960, il est remarqué par Alexander Watt à l'occasion d'une exposition à Auvers-sur-Oise : « His painting is happy, free, bright and devoid of inner conflicts in its expression. »[3]

En 1975, Picard quitte l'atelier quai des Grands Augustins pour s'installer définitivement au port d'Ablevois à La Chapelle-sur-Loire, dans une maison de la famille. Il expose alors à Chinon, Ingrandes-de-Touraine, Bourgueil, avec quelques excursions à Paris.

En 1982 il est invité d'honneur au Salon de Bourgueil où il expose onze toiles et aquarelles. En 1993, il réalise l'affiche du 9e Salon de la carte postale à Saumur.

Il meurt des suites d'une longue maladie à l'hôpital de Saint-Benoît-la-Forêt, quelques jours après son admission.

Le Salon des indépendants lui rend un hommage en 1997. Une exposition posthume est organisée à la galerie Tia Boucher à Migennes en 2005, ainsi qu'à la galerie 104 rue de la Tour à Paris, du au .

De faux tableaux portant une signature fantaisiste apparaissent sur e-bay de 2008 à 2012 jusqu'à l'intervention de la Répression des fraudes à la demande de la famille du peintre.


Vie familiale


Il rencontre l'artiste peintre Louise de Laire d'Espagny à l'École supérieure des beaux-arts de Tours. Ils se marient le et ont trois enfants. Louise d'Espagny expose au Salon des beaux-arts de Tours en 1937, mais abandonne la peinture peu après. Ils divorcent en 1945. Picard se remarie le avec Rolande Rat[4]. Il reste très attaché à sa famille et à ses amis de l'École des beaux-arts dont il suivra la carrière toute sa vie : Pierre Bressoud professeur à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, l'architecte Julien Farges, Jean Gatien, Roland Gaubert, Jacques Gaulme, Jacques Jansen, l'illustrateur Marcel Tillard, Max Vernageau, Pierre Vignac, professeur à l'École supérieure des beaux-arts de Tours. Il aide les jeunes peintres : Gerard Sekoto arrivant d'Afrique du Sud sans parler français et avec lequel il expose dans plusieurs galeries, l'espagnol Pedro Florès qu'il aide à rédiger son courrier.


Œuvre


Dans les années 1940, Picard peint des portraits et des natures mortes réalistes dont il cerne les contours d'un trait noir. Dans les années 1950, son art devient plus expressionniste. Vers 1970, il se tourne vers une semi abstraction, puis vers une peinture très colorée héritée du fauvisme. Dans les années 1980, il se consacre à l'aquarelle.


Principales expositions individuelles



Expositions posthumes



Œuvres dans les collections publiques



Récompenses



Notes et références


  1. « Le succès de leur intime vernissage et les réactions du public justifient pleinement cette exposition, qui fut réalisée rapidement et dont la tenue ne mérite que des éloges.[réf. nécessaire] » cité dans la biographie de Jocelyn Mercier, Ph.M. Picard, R.P.M.P, 49, quai des grands Augustins, Paris VIe, Imprimerie Jean Lemercier à Longué, 1990
  2. « Flânerie au salon d'Automne », dans Minerve no 4, 13 octobre 1945.
  3. « Paris Commentary », revue Studio, 166 Fleet Street, Londres, octobre 1960.
  4. Chef du standard téléphonique des usines Renault, née à Sully-sur-Loire en 1910, morte à la maison de retraite de Bourgueil en 1997.
  5. Ministère de l'Éducation nationale, Direction générale des Arts et des Lettres, 53 rue Saint-Dominique, Paris 7e, lettre du 16 février 1959 signée du Chef du Bureau des Travaux d'art : "Fleurs", peinture exposée au Salon d'Automne. CORA, peinture déposée à Agen, préfecture du Lot-et-Garonne
  6. Ministère de l'Éducation nationale, Direction générale des Arts et des Lettres, lettre du 9 mai 1957, signée Goutal, Chef du Bureau des Travaux d'art : Nature morte à la lampe". CDOA, peinture déposée à Colmar, préfecture du Haut-Rhin.
  7. Ministère de l'Éducation nationale, Direction générale des Arts et des Lettres, lettre du 24 septembre 1952, signée Goutal, Chef du Bureau des Travaux d'art : La Carafe bleue, exposée à la galerie Herene. CDOA (Catalogue interministériel des Dépôts d'Œuvres d'Art de l'État), peinture déposée à la mairie de Modane en Savoie (culture.gouv.fr).
  8. Ministère de l'Éducation nationale, Direction générale des Arts et des Lettres, lettre du 26 juin 1956, signée Goutal, Chef du Bureau des Travaux d'art : Le Moulin-paysage. CORA, peinture exposée à Paris, au ministère des PME, du Commerce et de l'Artisanat
  9. Peinture exposée au musée des beaux-arts de la ville de Paris : Liste manuscrite des achats de la Ville de Paris écrite de la main du peintre (archives privées[réf. nécessaire]).
  10. Direction des Beaux-Arts et de l'Architecture, lettre signée Massie, directeur-adjoint des Beaux-Arts, lettre du 23 novembre 1959 : Moulin sur la Cheuille, peinture exposée au Salon d'Automne
  11. Direction des Beaux-Arts, de la Jeunesse et des Sports, 17, Boulevard Morland, Paris 4e, lettre du 13 décembre 1963, signée Massie, Directeur-Adjoint des Beaux-arts : Bonny-sur-Loire, peinture exposée au Salon de l'APSAP (Atelier de la Préfecture de la Seine et de l'Assistance publique, 15 rue de la Bûcherie)
  12. Direction des Beaux-Arts, de la Jeunesse et des Sports, 17, boulevard Morland, lettre du 30 novembre 1965, signée Dabidour, sous-directeur des Beaux-Arts : Paysage d'automne, peinture exposée au Salon de l'APSAP
  13. Direction des Beaux-Arts, de la Jeunesse et des Sports, 17, Boulevard Morland, lettre du 6 novembre 1967, signée Debidour, Sous-Directeur des Beaux-Arts : Le Jardin de Ris, peinture exposée au Salon de l'atelier de la Bûcherie
  14. Ministère de l'Éducation nationale, Direction générale des Arts et des Lettres, 53-55 rue Saint-Dominique, Paris 7e, lettre du 24 avril 1947, signée du directeur de l'Enseignement et de la Production artistique : Nature morte
  15. Ministère de l'Éducation nationale, Direction générale des Arts et des Lettres, lettre du 1er mars 1955, signée Goutal, Chef du Bureau des Travaux d'art : Ma fenêtre.

Annexes



Bibliographie



Liens externes


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