Jacob Abraham Camille Pissarro, dit Camille Pissarro, né le à Charlotte-Amélie, sur l'île de Saint-Thomas, dans les Antilles danoises —aujourd'hui Îles Vierges des États-Unis—, et mort le à Paris, est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste franco-danois.
Connu comme l'un des «pères de l'impressionnisme», il peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre, et ses scènes autour du Louvre et des Tuileries, où il descend. À Paris, il a entre autres pour élèves Paul Cézanne, Paul Gauguin, Jean Peské et Henri-Martin Lamotte.
Pissarro est aussi un théoricien de l'anarchie, fréquentant assidûment les peintres de la Nouvelle-Athènes qui appartiennent au mouvement libertaire. Il partage cette position avec Paul Gauguin, avec lequel il aura par la suite des relations tendues[1].
Pissarro est un grand peintre, dont certaines toiles, injustement jugées comme mièvres, n'ont pas la place qu'elles méritent, sans doute en raison de leur sujet, moins spectaculaire que ceux choisis par d'autres impressionnistes[2] (La Meule, Pontoise, La Route d'Ennery). En 1896, le peintre déclare: «Nous ne demandons pas mieux que d'être classiques, mais en le trouvant par notre propre sensation, oh! que c'est différent[3]!»
Camille Pissarro et sa femme Julie Vellay à Pontoise en 1877[4].Pierre-Auguste Renoir, Le Cabaret de la Mère Antony (1866), Stockholm, Nationalmuseum. Alfred Sisley et Jules Le Cœur sont en arrière-plan, Camille Pissarro de dos, devant un numéro de L'Événement[5],[6].
Camille Pissarro naît le sur l'île Saint-Thomas aux Antilles, alors possession danoise, où ses parents possédaient une entreprise florissante de quincaillerie dans le port de Charlotte-Amélie, ce qui lui confère la nationalité danoise, qu'il gardera toute sa vie[7].
Son père Frédéric-Abraham-Gabriel Pissarro ( - Paris, ), juif d'origine portugaise mais né à Bordeaux, fils de Joseph Gabriel Pissarro (Bordeaux, - Gironde, ), et de sa femme Anna Félicité Petit, est de nationalité française[Note 1].
Sa mère est une créole des Antilles danoises du nom de Rachel Thétis Manzano-Pomie, également juive[8]. Le mariage de ses parents a été refusé par la Synagogue, car ils étaient neveu et tante par alliance. Le mariage a été accepté sept ans plus tard, en 1833[9].
En 1842, à douze ans, Camille part étudier en France à Passy, à la pension Savary dont le directeur l'encourage à cultiver ses dons pour le dessin[10], puis retourne en 1847 dans son île natale où son père l'initie au négoce[11] et où il reste cinq ans à travailler dans le commerce familial. En 1852, désireux de «rompre le câble qui l'attache à la vie bourgeoise»[12], il part pour Caracas, au Venezuela, avec un ami, Fritz Melbye, artiste danois qui marque profondément son destin. Il y demeure jusqu'en 1854 à peindre et dessiner, puis rentre à Saint-Thomas pendant un an dans l'entreprise familiale.
C'est en 1855 que Camille Pissarro renonce définitivement au commerce. En , année de l'Exposition universelle, il arrive à Paris pour y étudier et s'installe dans sa famille, chaussée de la Muette, à Passy[11]. Il ne retournera jamais aux Amériques.
À Paris, il rencontre Camille Corot, avec qui il étudie, découvre Eugène Delacroix, Gustave Courbet, Dominique Ingres et Charles-François Daubigny. Il fréquente quelques ateliers de l'École des beaux-arts de Paris, où l'enseignement reste académique et «ingriste», mais il est surtout attiré par Jean-François Millet pour ses thèmes de la vie rurale, par Gustave Courbet pour son renoncement au pathos et au pittoresque, et par la liberté et la poésie des toiles de Corot[13]. Il travaille alors dans l'atelier d'Anton Melbye et peint sur le motif à Montmorency.
En 1860 Julie Vellay, fille de viticulteurs de Bourgogne, entre comme domestique chez les Pissarro. Elle deviendra la compagne de Camille[14] mais il ne l'épousera que plusieurs années plus tard, à Londres[15]. Le père de Camille, scandalisé par cette mésalliance, lui coupe les vivres.
En 1863, Cézanne et Émile Zola visitent son atelier à La Varenne. Ses toiles étant refusées au Salon officiel, il doit se contenter de participer au Salon des refusés de 1863. Exposant aux Salons de 1864 et 1865, il s'y présente comme l'«élève d'Anton Melbye et de Corot»[16]. En 1865, il séjourne à La Roche-Guyon.
Pontoise, Louveciennes et Londres
Printemps, pruniers en fleurs, Pontoise (1877), Paris, musée d'Orsay.
Camille Pissarro vit à Pontoise de 1866 à 1869 de manière épisodique, et y compose un grand nombre de peintures, dessins et gravures. Selon Christophe Duvivier[17], le choix de Pontoise s'expliquait par le fait qu'aucun autre peintre n'y ayant encore associé son nom, Camille pouvait donc éviter d'apparaître comme le disciple d'un autre paysagiste. À cette époque, il a trente-six ans et affirme la maturité de son art. Il s'est brouillé avec Corot et ne se présente plus comme son élève[18]. En outre, la ville est proche de Paris par le chemin de fer, les paysages fluviaux, ruraux et urbains y sont variés. Enfin, le docteur Gachet, ami de Pissarro, s'était installé à Auvers-sur-Oise, non loin de Pontoise, quelques mois plus tôt[18]. Sa situation financière est difficile. Il peint des enseignes pour faire vivre sa famille.
Un carrefour à l’Hermitage Pontoise (1876), Le Havre, musée d'art moderne André-Malraux.
En 1869, il s'installe avec sa compagne et leur première fille à Louveciennes. A l'automne 1870, lors de la guerre avec les Prussiens, il doit fuir avec sa famille et abandonner son atelier devant l'avance des troupes prussiennes. Il se réfugie chez Ludovic Piette à Montfoucault dans la Mayenne et s'exile à Londres, où il retrouve Daubigny et Monet, et fait la connaissance du marchand Paul Durand-Ruel.
De retour à Louveciennes au printemps 1871, il découvre que son atelier a été pillé et qu'il ne lui reste plus qu'une quarantaine de toiles sur près de mille cinq cents. Il peint une seconde série de toiles à Louveciennes, les plus nombreuses à nous être parvenues, jusqu'à la fin du printemps 1872. C'est à Louveciennes, et à Londres en partie, qu'il acquiert et perfectionne son style impressionniste[19].
Il s'installe à nouveau à Pontoise en 1872 et y reste jusqu'en 1882. Pissarro et sa famille reviennent plusieurs fois chez Piette à Montfoucault, jusqu'à la mort de ce dernier.
Pissarro et Daubigny
Entre 1866, date du premier séjour de Pissarro, et 1878, date de la mort de Daubigny, les deux hommes se côtoient sur les bords de l'Oise[20], Daubigny s'étant installé à Auvers-sur-Oise dès 1861. Aîné de Pissarro de treize ans, Daubigny, «le peintre merveilleux et véridique des bords de la Seine et de l'Oise» selon Zola[21], fait alors figure de maître des bords de l'Oise. Mais Pissarro évite soigneusement d'apparaître comme l'un de ses disciples: il ne se rend que rarement à Auvers et se distingue de son aîné en évitant de prendre pour thème de ses peintures les bords de l'Oise, qu'affectionne Daubigny[22]. Néanmoins, ainsi que le souligne Christophe Duvivier, il s'intéresse à Daubigny tout comme celui-ci suit de près le travail de Pissarro et Monet, qu'il présente à Durand-Ruel à Londres en 1870[22].
Pissarro et Cézanne
Pissarro et Cézanne collaborent entre 1872 et 1881. Pissarro encourage Cézanne à peindre en plein air, et les deux artistes travaillent souvent côte à côte et sur les mêmes motifs[23] à l'Hermitage, à Valhermeil. En 1874, Pissaro participe à la Première exposition des peintres impressionnistes chez Nadar à Paris.
Pissarro et Gauguin
Camille Pissarro, Kewgreens, (1892) musée des beaux-arts de Lyon
En 1879, Gauguin, qui lui a acheté des toiles, vient travailler avec lui à Pontoise. Il collabore avec Degas dans le domaine de la gravure et pendant l'été 1881, Cézanne, Gauguin, Guillaumin, sont à Pontoise à ses côtés. Il participe à toutes les expositions impressionnistes et devient peu à peu un patriarche du mouvement, mais dans une grande fraîcheur d'esprit et avec un constant renouvellement.
En décembre 1882, il s'installe à Osny dans les faubourgs de Pontoise, ne pouvant plus trouver à louer une maison qui lui convienne pour un prix raisonnable. Cette période de Pontoise correspond au grand moment de l'histoire de l'impressionnisme. C'est là que Pissarro peint la plupart des tableaux qui figureront aux sept premières expositions des impressionnistes. C'est aussi là que travailleront Paul Gauguin, Paul Cézanne, Victor Vignon[24]. Pissarro est chaudement recommandé à Ambroise Vollard par le Docteur Georges Viau, un collectionneur qui soutient tous les impressionnistes, et qui lui a acheté un tableau. Mais les tableaux impressionnistes n'atteignent encore que des prix médiocres. Le peintre passe beaucoup de temps à démarcher auprès des collectionneurs d'art, des marchands, et d'Eugène Murer, le peintre-pâtissier-restaurateur-collectionneur d'art, dont il peint un portrait: Murer au fournil[25].
Éragny-sur-Epte
Autoportrait (1898), non localisé.
En 1884, Pissarro quitte Osny pour Éragny-sur-Epte dans l'Oise. C'est grâce à un prêt de Claude Monet qu'il peut y acquérir une maison[26] où il passe ses dernières années, jusqu'à son décès à Paris en novembre 1903. «Oui [écrit-il à son fils Lucien le 1er mars 1884], nous sommes décidés pour Éragny-sur-Epte; la maison est superbe et pas chère: mille francs, avec jardin et prés. C'est à deux heures de Paris, j'ai trouvé le pays autrement beau que Compiègne; cependant il pleuvait encore ce jour-là à verse, mais voilà le printemps qui commence, les prairies sont vertes, les silhouettes fines, mais Gisors est superbe, nous n'avions rien vu!»[27].
Il y peint de nombreuses toiles, dont plusieurs sur le thème des pommiers en fleurs (la propriété s'appelle «La Pommeraie»), du noyer[28], de son jardin potager, de la vue de son atelier, spécialement construit au milieu de son jardin. Il y invite les plus grands peintres de l'époque, parmi lesquels Claude Monet, le parrain de son dernier fils, Cézanne, Van Gogh, Gauguin. En 1885, il rencontre Georges Seurat, avec qui il se lie d'amitié[Note 2] et s'enthousiasme pour sa technique du pointillisme, qu'il applique à son tour, d'une manière moins formelle, avant de retrouver une liberté d'expression plus proche de son tempérament lyrique et généreux.
Il effectue un séjour à Londres en 1892 où il loue un appartement à Kew en compagnie de Maximilien Luce.
Camille Pissarro meurt à Paris au 1 boulevard Morland le de sepsis[29]. Il repose, avec sa famille, à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 7)[30].
La dernière rétrospective internationale consacrée à Pissarro a eu lieu en Australie en 2006. La version anglaise du film L'Ami Pissarro (seul documentaire consacré à la vie et à l'œuvre du peintre) y a été présentée[31].
Famille
Le grand-père paternel de Frédéric, Pierre Rodrigues Álvares Pissarro ou Jacob Gabriel Pissarro, a quitté Bragance au Portugal, en 1769 pour fuir l'Inquisition[8]. Ses ancêtres sont des marranes, c'est-à-dire des juifs sépharades contraints de se convertir au catholicisme, quatre siècles plus tôt, mais continuant à pratiquer le judaïsme en secret. Quant à lui, Camille Pissarro, bien que circoncis et dument enregistré à la synagogue de Saint-Thomas, se déclare proudhonnien et athée libre-penseur[32].
Félix Pissarro portant un béret rouge (1881) National Gallery, Londres.
Son épouse Julie Vellay (Grancey-sur-Ource, - Eragny-sur-Epte, ) est fille d'un viticulteur bourguignon[33]. Gouvernante chez les parents de Camille, elle entre en ménage avec lui en 1860 et lui sert d'abord de modèle. Ils se marient civilement à Croydon en Angleterre en 1871, alors que Julie Pissarro portait leur quatrième enfant. Le couple a eu en tout huit enfants.
Plusieurs descendants de Camille Pissarro ont choisi de suivre l'exemple de leur aïeul et de devenir peintres à leur tour. Parmi ses enfants tout d'abord:
Lélia Pissarro(de) (née en 1963), fille de Hugues Claude;
Frédéric Bonin-Pissarro (né en 1964), fils de Claude Bonin-Pissarro. Il a une sœur, Lila Bonin-Pissarro (née en 1972).
L'anarchiste
Dans les années 1880, il se lie avec Paul Signac, Georges Seurat, Maximilien Luce. Il découvre les idées anarchistes comme bon nombre de néo-impressionnistes et fait la connaissance de Émile Pouget, de Louise Michel et de Jean Grave, à qui il apporte un soutien financier, aidant également les familles d'anarchistes emprisonnés ou en exil. Après l'assassinat de Sadi Carnot par Caserio en , il est recherché par la police comme d'autres anarchistes non-violents. Il se réfugie en Belgique tout comme Élisée Reclus qu'il rencontre alors[34]. De retour en France, il contribue au journal Les Temps nouveaux[35] et s'engage contre l'antisémitisme lors de l'affaire Dreyfus[36].
En 1889, quand il compose sa série sur les Turpitudes sociales, le souvenir de la répression de la Commune de Paris n'est pas éteint. On discute Proudhon et Bakounine, la notion de «République sociale» agite ardemment les esprits, la question sociale et la réflexion politique hantent tout le pays: portées, entre autres, mais vigoureusement, par les mouvements anarchistes qui sont nombreux, vibrants, et très divisés, en particulier sur la pertinence de la reprise individuelle et du socialisme parlementaire[37].
Pissarro est plus un anarchiste d'idée que d'action. Même s'il participe, en 1899, au Club de l'art social aux côtés d'Auguste Rodin, il est un partisan de l'art pour l'art: «Y a-t-il un art anarchiste? Oui? Décidément, ils ne comprennent pas. Tous les arts sont anarchistes - quand c’est beau et bien! Voilà ce que j’en pense» écrit-il dans Les Temps nouveaux en [38]. Il n'est pas favorable à l'art à tendance sociale et contrairement à ce qu'écrit Kropotkine dans La conquête du pain, il ne pense pas qu'il soit nécessaire d'être paysan pour rendre dans un tableau la poésie des champs[39]. Il veut faire partager à ses semblables les émotions les plus vives. Une belle œuvre d'art est un défi au goût bourgeois. Pissarro est un optimiste qui voit un avenir anarchiste proche où les gens, débarrassés des idées religieuses et capitalistes, pourront apprécier son art[40].
Expositions
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Les ports de commerce font une entrée triomphale dans la peinture moderne en avril 1874 lors de la première exposition impressionniste qui s'est tenue au 35 Boulevard des Capucines à Paris[41] avec l’œuvre de Monet peinte au Havre. Mais c’est Camille Pissarro qui donnera toute sa dimension à ce thème[42], grâce à une série de tableaux, réalisée de 1883 à 1903, dans les ports de Rouen[43], Dieppe[44] et du Havre[45].
Camille Pissarro est le seul peintre impressionniste qui a participé aux huit expositions du groupe entre 1874 et 1886[46].
La galerie Stern Pissarro Gallery, à Londres, est la seule galerie dédiée à Camille Pissarro et des quatre générations descendantes, parcourant ainsi 150 ans de peintures, dessins, pastels et de techniques d'impressions[47].
Un circuit du Pays des Impressionnistes porte son nom et comporte des reproductions en plein air de ses œuvres et celles d'autres d'artistes impressionnistes et fauves, sur le lieu de leur création[48].
Le cultivar de rosier Camille Pissarro, aux couleurs panachées, lui est dédié en 1996.
Plusieurs établissements scolaires portent son nom.
Rue Camille-Pissarro, à Paris.
Expositions récentes
Entre Ciel et Terre. Camille Pissarro et les peintres de la vallée de l'Oise, Musée Tavet-Delacour, Pontoise, 2003.
Pissarro, the First Impressionist, Art Gallery, Melbourne, Australie, 2006.
Pissarro dans les ports, Rouen, Dieppe, le Havre (Festival Normandie impressionniste 2013), Musée d'art moderne André-Malraux, Le Havre, 2013[49].
Pissarro descend d'une famille originaire de Bragance au Portugal, près de la frontière entre l'Espagne et le Portugal. Sa mère est une créole des Antilles danoises du nom de Rachel Thétis Manzano-Pomie. Ses ancêtres sont des marranes, c'est-à-dire des juifs sépharades contraints de se convertir au catholicisme. Cette double appartenance religieuse encore présente chez son père le conduira à se déclarer athée (il épousera civilement sa femme catholique) et même libre penseur. Après avoir eu des idées conservatrices, il deviendra dans les années 1880 un fervent adepte de l'anarchisme libertaire prôné par Pierre-Joseph Proudhon. Cf. Joachim Pissarro, Camille Pissarro, Hermé, , p.13.
Georges Seurat insistera auprès de sa propre mère pour qu'elle achète une toile à Camille Pissarro, lui apportant ainsi quelques revenus bienvenus.
Ce tableau a été volé par les nazis. La restitution en a été demandée sans succès.
Ce tableau a appartenu à Raoul Meyer (président du Groupe Galeries Lafayette de 1944 à 1970) qui en a été dépossédé par les nazis. La restitution en a été demandée dès les années 1950 sans succès. Sa fille Léone Meyer le récupérera en 2016
Connaissance des arts, Volumes 634 à 636, Société française de promotion artistique, Société d'études et de publications économiques, 2006, p.73: «Pissarro est un grand peintre, trop souvent jugé comme mièvre et qui n'est pas à sa place. La faute sans doute à ses sujets, moins spectaculaires que ceux de ses collègues.»
Anthony Lacoudre, Ici est né l'impressionnisme: guide de randonnées en Yvelines, préface Claude Bonin-Pissarro, Éditions du Valhermeil, 2003, (ISBN2913328415 et 9782913328419), p.70-72
Évelyne Pieiller, «Les “turpitudes” de Pissarro», in Le Monde diplomatique, février 2010, texte intégral.
Bertrand Tillier, La Commune de Paris, révolution sans image? - Politique et représentations dans la France républicaine, 1871-1914, Éditions Champ Vallon, 2004, page 471.
Nathalia Brodskaya, Camille Pissarro, Parkstone International, 2011, extrait en ligne.
Felip Équy, Centre International de Recherches sur l'Anarchisme (Marseille): notice biographique.
Sophie Monneret, L'Impressionnisme et son époque, vol.2, t.I, Paris, Robert Laffont, , 997p. (ISBN2-221-05412-1).
John Rewald (trad.Christine Tissot-Delbos), Camille Pissarro, Ars mundi, (ISBN2-86901-052-4).
Joachim Pissarro(en), Camille Pissarro, Paris, Hermé, (ISBN978-2-86665-175-6).
Christophe Duvivier, Eva-Marina Froitzheim, Wolf Eiermann, Claire Durand-Ruel Snollaerts et Janine Bailly-Hertberg, Camille Pissarro et les peintres de la vallée de l'Oise, Paris, Somogy éditions d'art, , 173p. (ISBN2-85056-682-9).
Claire Durand-Ruel Snollaerts et Joachim Pissarro, Catalogue critique des peintures, Milan, Paris, Skira, Wildenstein Institute, , 1500p. (ISBN978-88-7624-526-8).
(es) Juan Manuel Roca et Iván Darío Álvarez Escobar, Diccionario anarquista de emergencia, Bogota, Norma Editorial, 2008,, 276p. (ISBN978-958-45-0772-3, lire en ligne), p.171-173.
Camille Pissarro (préf.Henri Mitterand), Turpitudes sociales, Paris/Cologny (Suisse), Presses universitaires de France, coll.«Sources», , 128p. (ISBN978-2-13-057574-0).
Nathalia Brodskaya, Camille Pissarro, Parkstone International, 2011 (lire en ligne).
(en) Kim Barrow, The almost complete works of Camille Pissarro (Les œuvres presque complètes de Camille Pissarro), Lulu.com, , 800p. (ISBN978-1-7160-7976-4).
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