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Pierre Combet-Descombes, né le à Lyon[1], et mort dans cette même ville le [2], est un peintre français. Il a imprimé une forte influence au sein de la vie artistique et culturelle lyonnaise[3].

Pierre Combet-Descombes
Naissance

Lyon
Décès
(à 81 ans)
Lyon
Nationalité
France
Activité
Peintre
Formation
École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon
Maître
Élève
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur

Biographie


Il est le fils de Pierre Métayer-Descombes, professeur à Albertville, qui ne reconnaîtra son fils qu'en 1900. Sa mère, Rose Alcide Combet est couturière, elle accouche à l'Hospice de la Charité de Lyon[4] le  ; elle donne à son fils le prénom de Joseph et le reconnaît comme enfant naturel, à la mairie du 1er arrondissement, le . Le père de l'enfant est déjà marié, ce qui explique la reconnaissance tardive de l'enfant. Pierre Métayer-Descombes, qui appartient à une famille de juristes, meurt en 1912. Au début de sa carrière artistique, il décide de s'appeler Pierre Combet-Descombes[5].

Etudiant à l'École des beaux-arts de Lyon de 1902 à 1905, il est élève d'Alexandre François Bonnardel et d'Auguste Morisot. Il n'apprécie guère la formation qu'il reçoit : « après avoir perdu mon temps à l'École des Beaux-arts de Lyon, j'entre chez un architecte... » écrit-il. Il se lie d'amitié avec Venance Curnier, Jacques Laplace, Pierre Renaud et peint des paysages de la campagne lyonnaise[4].

Il découvre le théâtre et devient comédien amateur. Il commence à présenter ses œuvres de peintre dans les salons lyonnais (salon de la société lyonnaise des Beaux-Arts) et parisiens (Salon d'Automne) en 1908. Un peu avant la Première Guerre mondiale, il fréquente le théâtre de la Gaieté du Père Coquillat à La Croix-Rousse.

Bien que réformé, il participe au conflit dans les rangs des infirmiers volontaires chez les sœurs Auxiliatrices et, en 1916, il part à Salonique dans les services sanitaires de l'Armée d'Orient. Il rapporte de nombreux croquis et dessins de ce séjour.

Dans les années 1917-1920, il exécute des gravures pour les éditions d'art de La Sirène et enseigne le dessin à l'Université des heures, dont la fondatrice est Mme Grignon-Faintrenie. C'est à cette époque qu'il réalise des décors de théâtre et des programmes illustrés. Il se fait une spécialité du monotype.

Il rencontre Henriette Morel qui est peintre et il se lie avec elle. Il ne se mariera jamais, mais ils restent amis jusqu'à la mort d'Henriette, en [4].

Parmi ses proches et amis, il fréquente les photographes Théodore Blanc, Antoine Demilly, Maurice Audin, imprimeurs et galeriste.

Il expose au Salon d'automne de 1920 dans une salle consacrée au groupe des Ziniars[6]. De 1921 à 1956, il collabore à la troupe de la Compagnie des spectacles d'art libre de Suzette Guillaud. « Sans sa collaboration je n'aurais jamais pu monter la centaine d'ouvrages qui constituent notre apport commun au théâtre lyonnais » déclare-t-elle après la mort du peintre. Il réalise ainsi de nombreux décors.

Il participe à la création du Salon du Sud-Est, avec Joseph Jolinon, Marius Mermillon, Victor Jean Desmeures et son président cofondateur Charles Sénard. Pierre Combet-Descombes lui succède de 1933 à 1955.

Il donne des cours de dessin, parmi ses élèves se trouve Roger Forissier[7].

En 1925, Pierre Combet-Descombes réalise la décoration d'un stand pour l'Exposition des Arts décoratifs de 1925 à Paris, et coréalise la décoration du pavillon lyonnais de l'Exposition universelle de 1937 à Paris.

La Seconde Guerre et la mort de sa mère en 1944 (à laquelle il est toujours resté très attaché), l'éprouvent. Il acquiert une reconnaissance. En 1945, il rejoint la commission consultative des musées, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur. En 1952, il devient membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon.

Son atelier du no 22 rue Thomassin à Lyon est ravagé par les flammes le , détruisant une centaine de toiles et plusieurs centaines de dessins. En 1956, la disparition de sa compagne et modèle, Henriette Morel (1884-1956), le bouleverse profondément. Pierre Combet-Descombes s'installe alors dans l'atelier de la défunte.

En 1957, il participe à l'exposition Un siècle de peinture lyonnaise au musée d'art moderne de la ville de Paris, organisée par le groupe Paris-Lyon. En , il prend part à l'exposition Les Lyonnais regardent Lyon à la galerie Saint-Georges à Lyon.

Il meurt dans l'incendie de son domicile lyonnais au no 10 rue Ruplinger le . Il est inhumé au cimetière de Caluire-et-Cuire. Puisqu'il ne laisse ni postérité, ni héritiers, les Domaines demandent au musée des beaux-arts et à la municipalité de la ville de Lyon de prendre en charge les objets, documents et œuvres récupérables. La dispersion de son atelier a lieu par enchères publiques le , en même temps que celui d'Henriette Morel.


Archives



Collections publiques


Plaque de la Rue Combet-Descombe, dans le 3e arrondissement de Lyon.
Plaque de la Rue Combet-Descombe, dans le 3e arrondissement de Lyon.

Salons



Illustrations



Publications


Pierre Combet-Descombes est le chroniqueur culturel de nombreux articles dans diverses revues comme Les Lectures, L'Effort Libre, Notre Carnet ou Résonances.


Expositions



Élèves



Iconographie



Notes et références


  1. « Archives de Lyon, acte de naissance Joseph Combet », sur www.fondsenligne.archives-lyon.fr
  2. « Archives de Lyon, acte de décès Joseph Metayer-Descombes », sur www.fondsenligne.archives-lyon.fr.
  3. « Collections remarquables - Pierre Combet-Descombes », sur Bibliothèque municipale de Lyon (consulté le ).
  4. Brachlianoff Dominique et autres « Pierre Combet-Descombes 1885-1964 » Préface d'André Mure Lyon 1985 Musée des Beaux Arts , 189 p. p.28
  5. Beghain 2009, p. 318.
  6. Composé par Adrien Bas (1890-1925), Louis Bouquet (1885-1952), Pierre Combet-Descombes, Claude Dalbanne (1877-1964), Émile Didier (1890-1965), Marcel Gimond (1894-1961) sculpteur, Jacques Laplace (1890-1955), Paul Leriche (1876-1927), Étienne Morillon (1884-1949), Antonin Ponchon (1885-1965), Jules Roblin (1888-1974), Georges Albert Tresch (1881-1948), auxquels se joignent quelque temps plus tard Gabriel Chevallier (1895-1969), écrivain, Venance Curnier (1885-1971), ainsi que le sculpteur Georges Salendre (1890-1984).
  7. Sadi de Gorter, Forissier, La Bibliothèque des Arts, Paris, p. 20.
  8. BML
  9. Exposée au musée des beaux-arts de Lyon en 1986.

Annexes



Bibliographie



Articles connexes



Liens externes






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