Raphaël Maurice Drouart est né le à Choisy-le-Roi, fils de Marie Louis Jules Drouart et Louise Emma Bouchinet, marchands de nouveautés en cette ville au 13 place de l'Église[2].
Il étudie la peinture dans l'atelier de Fernand Cormon et fréquente les Nabis, entre autres Maurice Denis. Il expose pour la première fois au salon de la Société nationale des beaux-arts en 1909, une peinture intitulée Modèle assoupi (étude de nu)[3]. En 1912-1913, après avoir compléter ses études à l'académie Ranson, Maurice Denis l'embauche comme assistant pour l'aider à peintre le plafond du théâtre des Champs-Élysées[4].
Drouart commence à maîtriser les différentes techniques de gravure (cuivre, bois, eau forte, lithographie) avant 1914, mais mobilisé au début de la Première Guerre mondiale, il ne réussit à exprimer son art qu'après 1918. Durant le conflit, il est fait prisonnier en Argonne (1915) et reste à Gießen en Allemagne durant trois ans et demi[4],[5]. Il présente ses premières estampes au Salon de 1919[6].
Il rejoint la Société de la gravure sur bois originale[7].
Dans les années 1920, Drouart commence à travailler comme illustrateur pour de nombreux éditeurs d'art, entre autres Arthur Goldscheider, lequel regroupa tous ses collaborateurs artistes sous le nom de «L'Évolution»; ils montrèrent leurs productions durant l'exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes (Paris, 1925)[8].
En 1931, Drouart publie un album contenant 26 lithographies, qu'il avait réalisées dans les années 1920[6].
Alfred de Vigny, Eloa ou la sœur des anges, 19 lithographies, Paris, Georges Crès, 1928.
Myriam Harry, La Nuit de Jérusalem, lithographies, Paris, E. Flammarion, 1928.
Henri de Régnier, Le Bon Plaisir, roman, Paris, Édition du Trianon, 1929.
Pierre Louÿs, Poésies, 74 eaux fortes, Paris, Georges Crès, 1930.
Abel Hermant, Supplément au Banquet de Platon, cuivres et bois originaux, Paris, Édition du Trianon, 1930.
Henri Heine, Intermezzo lyrique, Paris, Henri Babou, 1931.
Charle-Auvrey, Périples, bois, Paris, La Caravelle - Le Livre et l'image, 1934.
[catalogue] Graveurs et lithographes contemporains, tome 1: «Catalogues de l'œuvre gravé et lithographié de Robert Bonfils, André Dauchez, Raphaël Drouart», 3 planches originales, Paris, Imprimerie Minerve, exposition universelle de 1937.
Le Satyricon de Pétrone, traduction de Héguin de Guerle, Paris, À l'enseigne du pot cassé, 1938.
Charles Plisnier, Faux passeports, Paris, Ferenczi & fils, 1939.
L'Amateur d'estampes, vol.2-5, (lire en ligne), p.34:
«Fait prisonnier en Argonne, il passa trois années et demie à Giessen dans une captivité pendant laquelle, ainsi qu'il l'a écrit, il se «recueillit et médita».»
J. R. Thomé, Peintres-graveurs Contemporains. Catalogue de l’Œuvre gravé de Raphaël Drouart, 1937.
Cité dans (de) Robert E. Dechant et Filipp Goldscheider, Goldscheider. Firmengeschichte und Werkverzeichnis. Historismus, Jugendstil, Art Déco, 1950er Jahre, Stuttgart, Arnold, 2007.
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