Réputé pour ses paysages de la côte provençale, Raphaël Ponson est le fils d’un décorateur de théâtre qui lui enseigne les rudiments de la peinture. Puis il suit les cours de l'école pratique de dessin de Marseille où il est élève d’Émile Loubon, qui lui enseigne à peindre des paysages dans le respect du ton local. Il se rend à Paris en 1855 et 1856, puis en Italie où il complète sa formation. Il se fixe alors définitivement à Marseille. Il débute au Salon de Marseille en 1852, et au Salon de Paris en 1861 avec La Châtaigneraie aux environs de Chevreuse et Le Château d’If dans la rade de Marseille.
Œuvres
En 1863, il décore la galerie des appartements privés de la nouvelle préfecture de Marseille. Pour la décoration des salles du premier étage du Muséum d’histoire naturelle du palais Longchamp, Henri-Jacques Espérandieu fait appel à Raphaël Ponson dont «le talent souple et brillant conviendrait parfaitement à l’exécution de ce travail» selon les propos de l’architecte lors de la présentation de la lettre de soumission au conseil municipal[1]. En 1867, il décore les trois salles du premier étage où il peint les sites naturels spectaculaires: chutes du Niagara, mer de glace, forêt vierge amazonienne et les grottes basaltiques de Fingal dans une des îles Hébrides. La salle la plus renommée est celle de la Provence, où Ponson représente des paysages différents pour chacune des petites régions de la Provence: Chênes-lièges, châtaigniers et arbousiers pour le Var, oliviers et lauriers roses pour les Bouches-du-Rhône, et mûriers, amandiers et melons pour le Vaucluse[2].
Il décore par ailleurs le café Rigaud[3] et la pâtisserie Plauchut en haut de la Canebière à Marseille.
Il se spécialise dans la représentation des plages, calanques et rivages marins des environs de Marseille. Pour se distinguer de son frère cadet, Étienne Aimé Ponson, peintre de natures mortes, il ajoute son prénom à son patronyme[4]. Présent dans de nombreuses expositions régionales, il obtient plusieurs récompenses[réf.souhaitée].
Raphaël Ponson est inhumé à Marseille au cimetière Saint-Pierre (partie ouest, pinède du carré 6) dans le caveau familial où repose déjà son fils Édouard (mort en 1885), dont le portrait en médaillon a été sculpté par Henri-Édouard Lombard.
Le peintre Émile Loubon (1809-1863), qui fut son maître, est également inhumé dans cette partie du cimetière.
musée de la Marine: Navires charbonniers dans le bassin national, 1890.
hôtel de préfecture des Bouches-du-Rhône, appartements privés: quatre tableaux circulaires, commandés le par le préfet Charlemagne de Maupas pour décorer une galerie de ses appartements, représentant des quartiers de Marseille:
Marie-Paule Vial, Le Palais Longchamp, à la gloire de l’eau, des arts et des sciences, Images en manœuvre éditions, 1991, p. 134 (ISBN978-2-908445-05-3).
Marie-Paule Vial, op. cit., p. 138.
Aujourd’hui disparu.
Denis Coutagne, Bruno Ely, Jean-Roger Soubiranet al., Peintres de la couleur en Provence: 1875-1920, Marseille, Office Régional de la Culture Provence-Alpes-côte d'Azur, , 360p. (ISBN2-7118-3194-9), p.354
Nicolas Powell, «Vertiges des Calanques», Muséart n° 74, , p.102
Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Marseille, Éd. Jeanne Laffitte, 1989, p.292 (ISBN2-86276-195-8)
Annexes
Bibliographie
André Alauzen et Laurent Noet, Dictionnaire des peintres et sculpteurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Jeanne Laffitte, (1reéd. 1986), 473p. (ISBN978-2-86276-441-2, OCLC920790818, BNF40961988), p.366-367
Bouillon-Landais, Ponson (Luc-Raphaël) (1835-1903), p.121-125, Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne. Section des beaux-arts, Ministère de l'instruction publique, 1908 (lire en ligne)
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии