Richard Marolle est un peintre et antiquaire français né le à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
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La rareté de ses œuvres et la clientèle étrangère le place comme parmi les peintres vivants les plus chers au monde[réf. nécessaire].
Richard Marolle est lauréat du 1er prix de peinture du Comité mondial Napoléon sous la présidence de Xavier Moreschi[1] (Association mondiale des Corses) en 1984[2]. C'est au lycée qu'il se lie d'amitié avec Stéphane Lelong — fils du galeriste Daniel Lelong — avec qui il partage la même passion pour le football. Cette rencontre est déterminante car ce dernier lui fait découvrir le monde de l'art contemporain et les œuvres de certains des plus grands noms de la peinture (Joan Miró, Francis Bacon, Antoni Tàpies…) qui sont exposés sur les cimaises de la galerie Maeght-Lelong, rue de Téhéran à Paris, dirigée par son père.
En 1983, il s'inscrit à l'Académie d'art Roederer place des Vosges à Paris, mais il ne suivra que quelques mois les cours qui y sont dispensés.
Quasiment autodidacte, cet ex-joueur cadet du Red Star Football Club[3], s'inspire dans ses premiers travaux des peintures pariétales et il est influencé par les œuvres de peintres de l'art Abstrait comme Jackson Pollock et surtout Antoni Tàpies où la densité de la matière est très présente. En 1987 et 1988, il expose ses tableaux au Salon de la Jeune Peinture[4] au Grand Palais à Paris. À cette époque, des collectionneurs privés[5] et institutionnels comme la Fondation Michaud[6] sous l'égide de la Fondation de France font l'acquisition de ses œuvres. En 2000[7], la galerie Albério Fine Arte[8] se porte acquéreur d'une partie importante de sa production de cette période.
En 1993, il crée la Société Marolle de Frampas Antiquités[9] puis en 1995, il acquiert la Maison Deyrolle, cette institution parisienne bicentenaire qui imposa les sciences naturelles à l'école au XIXe siècle. Depuis longtemps, le bruit courait que la cette maison parisienne allait être vendue. Mais à qui sachant que son emplacement dans un des plus beaux hôtels particuliers de la rue du Bac à Paris, édifié pour le fils de Samuel Bernard, banquier de Louis XIV, est des plus convoités. Finalement, c'est ce jeune antiquaire qui a décidé de relever le défi[10]. Enfant, il fréquentait les lieux avec fascination. Adulte, cet antiquaire s'est offert son rêve de gosse[11]. C'est dans ce temple des sciences naturelles et cabinet de curiosités[12] fréquenté depuis toujours par les grands noms de l'art de la mode et de la publicité comme Salvador Dalí, Johnny Depp ou encore Yves Saint Laurent et Claudia Schiffer[13] qu'en 1996, Richard Marolle expose une série de grands formats sur le thème de l'évolutionnisme, dans lesquels, techniques mixtes et densité de matière sont toujours présentes mais l'apparition d'éléments figuratifs marque une évolution singulière dans son travail pictural.
Depuis 2005, sur de grands tableaux figurent des personnages et des animaux dans des scènes de ripaille où la pornographie côtoie le morbide, mettant ainsi en exergue l'hyperconsommation d'images dans tous ses excès. La banalisation d'une course effrénée à l'insolite, la quête du sensationnel dont l'ultime but est l'audience propagée par le cyberespace.